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Kofi Annan compte
sur le soutien de l'Iran pour mettre fin
au conflit en Syrie
ONU
L'Envoyé
spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue
des Etats arabes pour la crise syrienne,
Kofi Annan. Photo ONU/Paulo Filgueiras
Mardi 10 juillet
2012 L'Envoyé spécial conjoint des
Nations Unies et de la Ligue des
États arabe pour la crise en Syrie,
Kofi Annan, a rencontré mardi, à
Téhéran, le Ministre des affaires
étrangères de la République
islamique d'Iran, Ali Akbar Salehi,
en vue d'obtenir le soutien de ce
pays dans les efforts actuellement
déployés pour mettre fin aux
violences en Syrie. « Je cherche le soutien et la
coopération de l'Iran dans le cadre
de mes efforts pour résoudre le
conflit de manière pacifique. Depuis
que j'ai pris mes fonctions d'Envoyé
spécial, j'ai bénéficié du soutien
et des encouragements du Ministre et
de son gouvernement et j'ai hâte de
poursuivre cette coopération», a
déclaré M. Annan lors d'une
conférence de presse donnée après
son entrevue avec M. Salehi. Selon M. Annan, le gouvernement
iranien a insisté sur la nécessité
de trouver une solution pacifique au
conflit, pour éviter que la
situation en Syrie ne se détériore
et le conflit ne se propage au-delà
du pays, ce qui aurait des
conséquences « inconcevables ». « Lors de la réunion [du Groupe
d'action sur la Syrie] à Genève,
notre opposition à une
militarisation accrue du conflit a
été très claire. Nous devons
rechercher une solution pacifique et
non continuer d'armer les parties
prenantes au conflit », a précisé M.
Annan. L'Envoyé spécial conjoint a
affirmé que l'Iran avait un rôle
important à jouer dans ce contexte,
notamment pour la mise en œuvre de
son plan de paix en six points. M.
Annan n'a pas souhaité entrer en
revanche dans les détails de sa
discussion avec le Président syrien Bachar Al-Assad à Damas, mais s'il a
expliqué que celui-ci avait formulé
une approche pour mettre fin aux
violences. « Il a proposé d'adopter une
approche dans les zones ayant été
touchées par des violences extrêmes
afin de les faire cesser
progressivement et de veiller à ce
qu'elles ne gagnent pas d'autres
régions », a expliqué l'Envoyé
spécial conjoint, en ajoutant que
cette approche devait faire l'objet
de discussions avec les groupes
d'opposition armés afin d'en fixer
les différents éléments.
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