LUC
MICHEL. NET
Le militarisme est le pilier central
du système américain (qui se nourrit de
la guerre)
Luc Michel
Jeudi 27 décembre 2018
TOUJOURS ET ENCORE LE MILITARISME EST LE
PILIER CENTRAL DU SYSTEME AMERICAIN (QUI
SE NOURRIT DE LA GUERRE)
Luc MICHEL/En Bref/ 2018 12 27/
Il suffit à Trump d’aller visiter les
troupes d’occupation US en Irak pour que
la bourse s’affole. Et oublie le « shutdown »
de l’Administration Trump. Le
militarisme, porté par le Lobby
militaro-industriel des marchands d’arme
et les généraux et amiraux du Pentagone
(les deux vivant en parfaite osmose et
en symbiose, avec une classe militariste
qui va de l’un à l’autre), est le pilier
central du Système planétaire yankee.
Alors que les guerres appauvrissent les
peuples, elles enrichissent l’oligarchie
US dans les deux guerres mondiales et
avec la course aux armements de la
Guerre froide et de la « nouvelle Guerre
froide 2.0 » …
Voilà donc Donald Trump qui “affole Wall
Street” selon ‘Le Temps’ (Genève).
« L’imprévisible président américain
alimente la volatilité sur les places
financières. Après un début de semaine
chaotique, les bourses américaines ont
certes ouvert la séance de mercredi en
hausse » …
VISITE SURPRISE DE TRUMP EN IRAK, SA
PREMIÈRE EN ZONE DE CONFLIT
Donald Trump s'est rendu mercredi en
Irak pour une visite surprise de
quelques heures à la rencontre de
soldats américains, et a profité de ce
premier déplacement en zone de conflit
depuis son élection il y a deux ans pour
justifier sa décision de retirer les
troupes américaines de Syrie. Le
président et la Première dame s'étaient
"envolés pour l'Irak tard le soir de
Noël pour rendre visite à nos troupes et
à nos commandants militaires afin de les
remercier pour leur engagement, leur
succès et leur sacrifice, et pour leur
souhaiter Joyeux Noël", a tweeté Sarah
Sanders, porte-parole de la Maison
Blanche, également du déplacement.
Donald Trump devait initialement
rencontrer le Premier ministre irakien
Adel Abdel Mahdi, "mais une divergence
de points de vue quant à l'organisation
de la rencontre a conduit à la remplacer
par une conversation téléphonique", au
cours de laquelle les deux hommes ont
notamment évoqué le dossier syrien,
selon un communiqué du gouvernement
irakien. Selon Sarah Sanders, pour des
raisons de sécurité les autorités
irakiennes n'ont été prévenues que deux
heures avant l'heure programmée par les
Américains pour la rencontre. Or M.
Mahdi était trop loin pour y participer.
Répondant à des journalistes pendant sa
visite, Donald Trump a assuré qu'il ne
prévoyait "pas du tout" de retirer les
troupes américaines d'Irak, voyant "au
contraire" la possibilité d'utiliser ce
pays "comme une base si nous devions
intervenir en Syrie". "Si nous voyons
l'EI (groupe Etat islamique, NDLR) faire
quelque chose qui nous déplaît, nous
pourrions les frapper si vite et si fort
qu'ils ne réaliseraient même pas ce qui
leur arrive", a-t-il précisé, sans
exclure de "revenir aider" en Syrie "à
un moment donné" si les circonstances le
nécessitaient.
C'est la première fois depuis son
élection en novembre 2016 que Donald
Trump, souvent critiqué pour ne pas
l'avoir fait plus tôt, va à la rencontre
de militaires américains en zone de
conflit. l a reconnu mercredi avoir eu
des inquiétudes sur la sécurité de cette
visite surprise, estimant qu'il était
"assez triste" d'être contraint à autant
de confidentialité. Si vous aviez vu
tout ce que nous avons dû subir, l'avion
plongé dans le noir avec tous les
hublots fermés et aucune lumière nulle
part. Le noir complet", a-t-il ajouté.
Trump a par ailleurs effectué sur le
chemin du retour une brève escale à la
base aérienne de Ramstein, dans l'ouest
de l'Allemagne, où il a rencontré les
troupes américaines stationnées sur
place. Il en a décollé vers 3H30 (2H30
GMT), direction Washington.
En plus de l'opération de communication
et des photos aux côtés de soldats en
uniforme, M. Trump a défendu en Irak sa
décision de retirer les troupes
américaines de Syrie, arguant de nouveau
que l'EI était "presque totalement
vaincu". Nous sommes éparpillés à
travers le monde. Nous sommes dans des
pays dont la majorité des gens n'ont
même pas entendu parler. Franchement,
c'est ridicule", a-t-il lancé. En Syrie,
(le président turc Recep Tayyip) Erdogan
a dit qu'il voulait éliminer l'EI, ce
qu'il en reste. Et l'Arabie saoudite
vient de dire qu'elle allait payer pour
du développement économique. Ce qui est
formidable, ça veut dire que nous ne
devrons pas payer", a-t-il poursuivi.
LUC MICHEL/ ЛЮК
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