Le
géopoliticien et patron du Think Tank
EODE donne les clés pour comprendre la
déstabilisation du Cameroun par les
forces exogènes occidentales et les
forces endogènes compradores …
* Rappelons
les données de la déstabilisation du
Cameroun :
- 250 groupes
ethniques estimés au Cameroun avec plus
de 300 langues locales / et l’histoire
de francophonie et d’anglophonie vient
de la déconfiture de l’Allemagne après
la première guerre mondiale qui fait que
la SDN avait mis sous protectorat
français et britannique le Cameroun.
- Le Cameroun divisé en deux : Cameroun
occidental (1922-1961) aux mains des
britanniques et Cameroun Oriental
1916-1960 aux mains des français… Ce
n'est plus une réalité... Le pays a
évolué et la décolonisation a été
amorcée avec les nationalistes
camerounais.
- Le SDF – social democratic front – de
Ni John Fru Ndi qui a été depuis 1992
l’homme politique de second poids et le
seul grand leader d’opposition contre
Biya s’est de plus en plus fragilisé
avec tout ce qu’on reproche au parti au
pouvoir : vieillissement des leaders,
accaparement de toutes les décisions,
ethnicisation, corruption etc .
- Les revendications sociales – que ce
soit celles des avocats de la zone
anglophone ou celles des enseignants –
sont toutes fondées et légitimes. Elles
expriment le malaise caractériel et
généralisé de toutes les organisations
sociales au Cameroun.
- Les autorités camerounaises n’écoutent
pas le peuple ni les populations et
toute tentative de revendication est
considérée comme une attaque contre le
régime…
- Les autorités camerounaises semblent
trop faire valoir selon certaines
indiscrétions leur double nationalité
que leur nationalité camerounaise.
Résultat, il travaille pour le Cameroun
comme des étrangers, pillent leur pays
au même titre que les occidentaux comme
Bolloré et Lafarge…
- Le mal est profond et le président
Biya gagnerait à placer aux fonctions de
l’état des nationalistes, des gens pour
qui le Cameroun avant tout et il verra
que le Cameroun va se mettre sur les
rails.
* Attention il
est moins cinq au Cameroun !
La situation
actuelle de l’anglophonie, des avocats
qui protestent nous rappelle le triste
sort de la Libye de Kadhafi. C’est le
même scénario qui se met en place… On
espère bien que les autorités
camerounaises, le président Biya
réussissent à renverser la situation. Il
en a les capacités, il a les moyens et
son peuple sait compter sur lui comme çà
a été au nord du Cameroun avec Boko
Haram