Actualité
Syrie : Le
président Bachar al-Assad "participera"
à l'élection présidentielle de 2014
EODE
Samedi 2 mars
2013 Luc MICHEL pour
EODE Press Office / avec SANA – AFP /
2013 03 02 /
http://www.facebook.com/EODE.monitoring
www.eode.org
Syrie - Bachar al-Assad
"participera" à la présidentielle de
2014, selon un ministre iranien.
Bachar al-Assad "participera" à la
prochaine élection présidentielle en
Syrie prévue en 2014, a affirmé samedi à
Téhéran le chef de la diplomatie
iranienne Ali Akbar Salehi, dont le pays
est un allié du régime syrien. "Le
président Assad, comme d'autres,
participera à la prochaine élection, et
le peuple syrien élira qui il veut"
comme président, a-t-il déclaré dans une
conférence de presse avec son homologue
syrien Walid Mouallem, après avoir dit
que M. Assad resterait au pouvoir
jusqu'en 2014 malgré les appels des
Occidentaux et de pays arabes alliés de
l’OTAN à son départ « pour régler le
conflit en Syrie ».
« L'Iran, l'allié régional de la Syrie,
a donné samedi un coup de pouce à Bachar
al-Assad en le présentant comme le
président légitime et annonçant sa
participation à l'élection
présidentielle de 2014 qui devrait être
pluraliste », commente l’AFP.
Le chef de la diplomatie iranienne Ali
Akbar Salehi a en outre répété la
position officielle de l'Iran: « M.
Assad demeurera le président légitime
jusqu'à la prochaine présidentielle ».
Le ministre iranien s'exprimait en
présence de son homologue syrien Walid
Mouallem, arrivé samedi à Téhéran, six
jours après une visite à Moscou, l'autre
allié du régime syrien.
« La crise syrienne n'a pas de solution
militaire et la seule solution est un
dialogue entre le pouvoir et
l'opposition », a encore souligné M.
Salehi. Toutefois, selon lui, "personne
ne peut demander au pouvoir syrien
d'abandonner les armes", car il "n'a pas
d'autre choix que de combattre les
mercenaires pour rétablir le calme".
Le président Assas de son côté affirme
que ses troupes « continueront le combat
jusqu'à venir à bout des rebelles »,
qu'il assimile à des "terroristes".
Ces déclarations interviennent au moment
où l’Armée arabe syrienne vient de
porter un coup dur à l’ASL. Sur le
terrain, l'armée a en effet réussi à
ouvrir un axe vers l'aéroport d'Alep
(nord), brisant l'encerclement imposé
par les rebelles et permettant
d'acheminer armes et renforts dont les
soldats en poste dans la seconde ville
du pays ont cruellement besoin.
Depuis la prise de pouvoir
révolutionnaire par le parti Ba’ath en
1963 et le processus dit « de
redressement » instauré par le président
précédent Affez El Assad en 1970, les
Syriens devaient approuver tous les sept
ans un candidat unique présenté par le
Conseil de Commandement de la Révolution
et approuvé par le « Front National
progressiste » (alliance de partis
socialistes, nationalistes et
communistes autour du Ba’ath, la Syrie
n’a pas un régime de parti unique). Les
réformes introduites par le président
Assad prévoient maintenant une élection
pluraliste. LM
Photo : Le chef de
la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi
(d) et son homologue syrien Walid
Mouallem, le 2 mars 2013 à Téhéran.
Le
dossier Syrie
Les dernières mises à jour
|