EODE-BOOKS - Histoire & Géopolitique
« Volontaires
arméniens 1914-1916 » et au-delà ...
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Vendredi 26 avril
2013 EODE-BOOKS -
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# VOLONTAIRES
ARMENIENS 1914-1916
éditeur et auteur de la préface : Renée
Adjémian
postface : Krikor Amirzayan
Éditions de la Bouquinerie
Réédition du livre-album « Volontaires
Arméniens 1914-1916 » .
Qui au-delà de l’histoire rappelle cette
Question arménienne, qui n’est pas
encore aujourd’hui sans conséquences
géopolitiques et politiques (en France
et au sein des institutions européennes,
comme l’a rappelé le débat sur la Loi
française sur les massacres du début du
siècle, la querelle franco-turque qui
l’a suivi. Ou encore, sujet moins connu,
la structuration en France d’un lobby
pro-Adzerbaïdjan, l’ennemi principal
actuel de l’Arménie,
I : LE LIVRE «
Volontaires Arméniens 1914-1916 », un
livre originellement
édité en 1916 à Petrograd
(Russie). Il était quasiment introuvable
dans les plus grandes bibliothèques de
la planète lorsque René Adjémian
(Edition de La Bouquinerie) a mis la
main sur l’un des derniers exemplaires
de ce livre-album de photographies.
En compagne de son ami Krikor Amirzayan,
journaliste à la presse arménienne, R.
Adjémian l’a édité avec des éléments
complétés de nouvelles photographies de
combattants Arméniens, appelés « Fédayis
». Il lança également un appel au public
pour lui prêter d’autres photos de
familles liées au monde combattant du
début du 20e siècle, clichés qu’il se
propose d’intégrer aux futures éditions
du livre. Krikor
Amirzayan explique que cet ouvrage tout
à fait unique était une mine de
témoignages forts de la période des
massacres du début du XXe siècle en
Arménie occidentale et orientale. « Les
textes et les photos sont d’époque et
ils traduisent de façon forte le drame
que vivait l’Arménie et le peuple
arménien à cette époque ».
Pierre Abrahamian, spécialiste de
l’Histoire arménienne, retraçe « cette
épopée héroïque des combattants
Arméniens qui avaient pris les armes
pour défendre leur honneur ainsi que
celui de millions de civils Arméniens
massacrés sous l’Empire ottoman ». Il
insiste sur « ces faits historiques de
résistance arménienne contre
l’oppression de l’armée ottomane qui
massacrait des civils Arméniens sur tout
le territoire de la Turquie. L’acte des
combattants Arméniens étant de
l’auto-défense ». «
Volontaires Arméniens » propose plus de
120 photographies des volontaires
Arméniens au front avec des résistants
et héros tels que le général Andranik,
commandant du 1er corps de volontaires
Arméniens, les fédaïs (combattants
arméniens) ou héros tels que Sembat,
Nikol, Avo, Khetcho, Hamazasp, et des
dizaines de personnages qui ont marqué
l’histoire arménienne du début du XXe
siècle. Des images-témoignages également
de la résistance des Arméniens à Van,
Bitlis ou Kars. Des scènes marquantes
comme celle des « prisonniers Kurdes »,
la traversée de la rivière Zanghi par le
corps de Hamazasp et l’entrée de ses
troupes à Etchmiadzine, les tranchées de
Van, la bénédiction des volontaires ou
l’enterrement des fédaïs.
Des images-témoignages qui marquent le
regard complétées par des textes
explicatifs en français, arménien et
russe.
Cette édition de La Bouquinerie apporte
ainsi sa modeste pierre à l'édifice de
l'Histoire de l'Arménie. Tiré à très
petit nombre, cet album " Volontaires
Arméniens " édité à Pétrograd -
aujourd'hui Saint-Petersbourg, en Russie
- en 1916 en français, russe et arménien
retrace cette épopée de sang et de
larmes.
Dans la préface de
cet ouvrage, René Adjémian écrit « ces
images sont autant de témoignages sur
l’Histoire d’un peuple vivant une
tragédie (…) C’est peut-être aussi grâce
à ces hommes héroïques que le peuple
arménien ne fut pas totalement anéanti
et donna quelques années plus tard à la
naissance de la République d’Arménie.
Tel le mythique phénix, l’Arménie
renaissait de ces cendres par la magie
de ces hommes qui n’avaient qu’une
devise “ la liberté ou la mort ! “. »
Des dizaines de volontaires Arméniens,
généraux, commandants ou simples soldats
se sont ainsi illustrés lors des heures
les plus tragiques du peuple arménien à
la fin du XIXe et au début du XXe
siècle. De ces pages d'Histoire, écrites
par ces fédaïs ou volontaires Arméniens,
quelques images nous sont parvenues
comme autant de témoignages figés d'une
époque terrible où le destin entier d'un
peuple bascula entre survie et néant.
Ainsi cet ouvrage met à la disposition
d'un plus grand nombre de lecteurs, ces
documents photographiques et
commentaires d'époque qui sont autant de
témoignages pour les générations
présentes et futures. Nombre de ces
clichés sont très rares, voir inconnus.
II : L’ARRIERE-PLAN HISTORIQUE : LA
QUESTION ARMENIENNE
Dans le dernier quart du XIXe siècle le
congrès de Berlin en 1878 avec les
réformes à accomplir dans les provinces
orientales de l'Empire ottoman mettait
la Question arménienne dans le feu de
l'actualité. Mais la Turquie qualifiée
par les diplomates et la presse
européenne " d'Homme malade de l'Europe
" refuse d'appliquer ces réformes.
En 1894 la révolte arménienne de Sassoun
voit une poignée de résistants Arméniens
faire face aux troupes ottomanes
soutenues par les Kurdes. Les Arméniens
résistent avec courage mais face au
nombre cette résistance tournera par un
bain de sang. Celui de milliers
d'Arméniens massacrés par les l'armée
turque. En octobre 1895 les 5 000
Arméniens à Zeïtoun font face à 60 000
soldats turcs. Après trois mois de
résistance, la révolte arménienne est
brisée. Suivent les
massacres hamidiens ordonnés par le
sultan Abdulhamid II, massacres qui
feront de 1894 à 1896 près de 300 000
victimes arméniennes à Constantinople
ainsi que dans les provinces d'Arménie.
En 1908, l'arrivée des Jeune-Turcs au
pouvoir avec le Comité Union et Progrès
crée l'espoir d'une modernisation de
l'Empire et une réconciliation des
peuples. Les Arméniens qui fraternisent
rapidement avec les Turcs vont très vite
déchanter. En avril 1909 les massacres
d'Adana font 30 000 morts au sein de la
population civile arménienne, en plein
cœur de cette Cilicie, berceau
historique du Royaume arménien de Petite
Arménie (1080 à 1375).
En novembre 1914 la Turquie entre en
guerre aux côtés de l'Allemagne et de
l'Autriche-Hongrie. Face à elle, la
Russie, le Royaume-Uni et la France. En
janvier 1915 la 3e armée ottomane
commandée par Enver Pacha est défaite à
Sarikamish face aux troupes russes. En
représailles, les Turcs se vengent sur
la population arménienne accusée de
sympathie envers les Russes. Des
volontaires Arméniens étant présents au
sein de l'armée russe…tout comme dans
l'armée turque. L'Arménie étant partagée
entre l'Empire ottoman et la Russie.
L'occasion est trop belle pour le
gouvernement Jeune-Turc qui désarme et
liquide les Arméniens incorporées dans
l'armée turque. Les
responsables Jeunes-Turcs avec Talaat
pacha à leur tête mettent alors à
exécution un plan caressé depuis fort
longtemps : en finir avec la Question
arménienne. Face à ce destin tracé, dans
nombre de localités, les Arméniens,
soutenus par des volontaires arméniens
ou fédaïs résistent. Les armes à la
main, comme à Van, ils font face
courageusement aux armées turques.
Souvent de manière héroïque.
La résistance arménienne, en réaction à
l'agression turque sauvera néanmoins
quelques centaines de milliers
d'Arméniens qui trouveront refuge en
Arménie orientale qui deviendra la
République d'Arménie en mai 1918 (qui
rejoindra l’URSS en 1922). Ce bout de
territoire représentant une partie
minime du territoire historique de
l'Arménie, sauvera la nation arménienne
de la disparition. En 1991, avec
l’implosion de l’URSS, la seconde
République d’Arménie voit le jour …
Une poignée de combattants, les
volontaires Arméniens avaient pris les
armes. Pour protéger la population
civile arménienne face aux armées
turques et les razzias kurdes. Aux cris
de " la liberté ou la mort ", ces fédaïs
qui avaient juré de vivre libres ou
mourir, par leur courage et leurs actes
héroïques, souvent au prix de leur vie,
ont très vite apporté aux Arméniens un
réconfort et un espoir nécessaire à leur
survie. Nombre de
ces volontaires et combattants Arméniens
sont ainsi devenus des légendes.
Aujourd'hui encore, les chansons et les
récits qui leur sont dédiées témoignent
de leur popularité au sein de la nation
arménienne. Des dizaines de volontaires
Arméniens, généraux, commandants ou
simples soldats se sont ainsi illustrés
lors des heures les plus tragiques du
peuple arménien à la fin du XIXe et au
début du XXe siècle.
De ces pages d'Histoire, écrites par ces
fédaïs ou volontaires Arméniens,
quelques images nous sont parvenues
comme autant de témoignages figés d'une
époque terrible où le destin entier d'un
peuple bascula entre survie et néant.
"Volontaires Arméniens 1914-1916"
grand format à l’italienne : 29 x 21 cm.
Environ 100 pages.
tirage sur papier bouffant ivoire
Couverture en couleurs pelliculée
Éditions de la Bouquinerie
www.labouquinerie.com
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d’Arménie)
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