EODE-BOOKS - Philosophie et idéologie
Hegel.
Introduction à la philosophie de
l'histoire
EODE
Mercredi 3 avril
2013 EODE-BOOKS -
lire - s’informer – se former
Un service du Département EDUCATION &
RESEARCH
de l’Ong EODE
http://www.facebook.com/notes/eode-education-research/-eode-books-philosophie-hegel-introduction-a-la-philosophie-de-lhistoire/483868888333337
#
HEGEL.
INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE DE
L’HISTOIRE
"L'histoire mondiale est le progrès dans
la conscience de la liberté" : cette
formule condense l'essentiel de
l'enseignement que déploie Hegel dans sa
Philosophie de l'histoire, dont on
découvrira ici la célèbre Introduction.
Ce texte fondamental, plus connu en
français sous le titre La Raison dans
l'histoire, est l'un des plus lus et des
plus étudiés de Hegel. Il est ici
traduit et annoté sur la base d'une
édition scientifique du texte allemand,
établie à partir de sources de première
main. Le volume
comporte en complément d'autres textes
du philosophe (extraits des Principes de
la Philosophie du droit et de
l'Encyclopédie des sciences
philosophiques, des cours de 1831 sur
l'histoire récente en France et sur la
religion), ainsi qu'un dossier, composé
de textes fondateurs de la philosophie
de l'histoire (Lessing, Kant),
d'évaluations critiques (Kierkegaard,
Marx, Nietzsche), et d'interprétations
récentes.
L'Introduction à la philosophie de
l'histoire offre les deux versions de
l'Introduction générale à la fameuse
Philosophie de l'histoire, précédemment
éditée en intégralité dans la collection
« La Pochothèque », sous la direction de
Myriam Bienenstock (2009).
La présente publication correspond dans
ce format au volume bien connu de la
collection 10x18, intitulé La Raison
dans l’histoire, le texte assurément le
plus diffusé de Hegel, et largement
étudié en classe de Terminale, mais elle
s'en distingue à plusieurs titres.
L'édition et la traduction du texte
(version de 1822 revue en 1828, et
version de 1830) ont une valeur
scientifique que n'avait pas le travail
de K. Papaioannou, publié en 1965 chez
10x18. Le texte de
Hegel est en outre précédé d'une
introduction substantielle, et il
s'accompagne de notes explicatives,
ainsi que d'un dossier des plus étoffés
(choix de textes complémentaires majeurs
de Hegel sur la philosophie de
l'histoire; de textes de référence
antérieurs ou postérieurs à Hegel, de
Lessing, Kant, Kierkegaard, Marx,
Nietzsche, Ritter; de textes critiques
contemporains notamment sur la use de la
raison, et la question de la fin de
l'histoire). Le
volume, par sa qualité et sa conception,
est donc destiné à s'imposer comme
édition de travail de référence sur ce
texte majeur, aussi bien pour le public
de Terminale qu'à l'Université.
HEGEL ET LA PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
G. W. F. Hegel (1770-1831) a professé
les Leçons sur la philosophie de
l'histoire, pour la première fois à
Berlin au cours du semestre d'hiver
1822-1823. Elles ont été réitérées avec
de multiples changements à cinq
reprises, tous les deux ans. Après la
disparition du philosophe, hégéliens de
gauche et de droite se disputeront les
dépouilles d'un système qui n'aura eu
pour but – par-delà les formules sur «
la fin de l'histoire » ou « la ruse de
la Raison » – que de montrer à l'œuvre
dans l'histoire la réalisation de la
raison et de la liberté. « La seule idée
qu'apporte la philosophie est la simple
idée de la Raison – l'idée que la Raison
gouverne le monde et que, par
conséquent, l'histoire universelle s'est
elle aussi déroulée rationnellement. »
C'est entendu, l'histoire est tragique :
« L'histoire universelle n'est pas le
lieu de la félicité. Les périodes de
bonheur y sont ses pages blanches. »
Toute la question que le philosophe de
l'histoire aura à résoudre sera de
montrer en quoi, derrière les apparences
chaotiques du devenir, règne en fait une
raison universelle qui dépasse ses
acteurs, transcendant leurs buts et
volontés finis.
Cette Raison
universelle, bien distincte des raisons
subjectives, ne se réalise pas de façon
linéaire, comme le voulaient les
philosophes des Lumières. Il lui faut
emprunter des voies plus tortueuses :
les passions, les désirs, les intérêts
qui meuvent les individus singuliers,
dans leur lutte pour se faire
reconnaître, agissent non seulement pour
eux-mêmes mais réalisent en même temps,
à leur corps défendant, les fins cachées
de la Raison. Cette double scène dont
seul le philosophe est apte à déchiffrer
l'unique enjeu. La
Raison qui, pour devenir monde, doit
emprunter les voies de son contraire (la
passion), n'apparaît « rusée » que pour
un entendement qui n'a pas su s'élever
au niveau de l'Histoire universelle
laquelle, par tous les moyens dont les
hommes sont prodigues, veut
inexorablement se réaliser.
QUELQUES REFLEXIONS SUR LA PHILOSOPHIE
DE L’HISTOIRE La
philosophie de l'histoire est la branche
de la philosophie qui s'attache à
réfléchir sur le sens et sur les
finalités du devenir historique. On
peut, schématiquement, distinguer deux
écoles de pensée, l'une qui nie toute
idée de finalité ou de détermination en
affirmant la foncière "absurdité" de
l'histoire, fruit du hasard et de
l'imprévu, et l'autre qui affirme, au
contraire, qu'elle obéit à un dessein,
lequel peut être déterminé de
l'extérieur par un principe transcendant
ou idéal, ou, au contraire, le produit
d'une logique et de forces immanentes.
L'expression apparaît en français
d'abord dans le titre d'un essai de
Voltaire, puis elle est reprise dans le
titre de la traduction libre que Jules
Michelet donne de la Science nouvelle de
Giambattista Vico, et elle devient alors
un concept universitaire avec la
diffusion en France des œuvres de Hegel
et de la philosophie allemande (par
exemple certaines œuvres de Kant mais
aussi de Herder).
Pour Hegel, le sens de l'histoire est la
« réalisation de l'Esprit absolu,
c'est-à-dire d'un esprit du monde devenu
conscient de lui-même par la
philosophie, la construction de l'État
prussien et la science ».
Pour Karl Marx, selon la théorie du
matérialisme historique, le sens de
l'histoire est l'avènement d'une «
société sans classes », l'abolition de
la propriété privée par la révolution
communiste rendant possible l'abolition
de l'État, qui n'a jamais eu pour autre
finalité que de garantir la propriété
des classes dominantes : lorsque
l'égalité économique sera établie,
l'État n'aura plus lieu d'exister. Pour
Karl Marx, l'histoire a un mouvement
dialectique (non linéaire), elle dépend
des conditions matérielles de
l'existence, et elle est la succession
de différents systèmes économiques.
L'esclavage est remplacé par le servage,
qui constituerait l'antithèse, et dont
la synthèse serait le salariat. La
finalité historique de cette évolution
est, selon Karl Marx, le communisme. Le
point de vue de Marx sur le déroulement
de l'histoire a influencé de nombreux
historiens. Peu
après l'effondrement du bloc communiste,
Francis Fukuyama, un des théoriciens du
nouvel impérialisme américain,
pronostiquait, en 1992 et dans la lignée
de Hegel et d'Alexandre Kojève, « la fin
de l'histoire ». L'histoire étant, par
essence, la confrontation des modèles
d'organisation sociale, l'extinction du
communisme en sonnerait le glas : les
nations du monde n'auraient d'autre
horizon que le développement de la
démocratie et de l'économie libérale
incarnées par le modèle américain.
Broché: 352 pages
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Classiques
Langue : Français
ISBN-10: 2253088749
ISBN-13: 978-2253088745
EODE-BOOKS
eode.books@yahoo.com
http://www.eode.org/category/eode-books/
* EODE EDUCATION & RESEARCH :
The Department
EDUCATION-FORMATION-RESEARCH of the Ngo
EODE and of EODE-THINK TANK.
http://www.facebook.com/pages/EODE-Education-Research/246061642114064
* EODE / Eurasian Observatory for
Democracy & Election
(Brussels-Paris-Moscow-Kichinev)
http://www.eode.org/
http://www.facebook.com/EODE.org
Le
dossier invitation à lire
Le
sommaire de Luc Michel
Les dernières mises à jour
|