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Genève-2 se tiendra sans l’Iran.
Pourquoi?
Al-Manar
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Al-Manar
Mardi 21 janvier 2014
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon
a retiré mardi l'invitation de l'Iran à
la conférence internationale sur la
Syrie dite Genève-2.
"Le secrétaire général a pris la
décision que la réunion se déroulerait
en l'absence de l'Iran", a fait savoir
le porte-parole de M.Ban Martin Nesirky.
Selon lui, la République islamique a
refusé d'accepter le communiqué adopté
en juin 2012 à l'issue de la première
conférence de Genève, condition sine qua
non de sa participation à la nouvelle
réunion.
Les Etats Unis avaient exigé que
l'Iran accepte le principe de la
formation d'un gouvernement de
transition sans le président Assad, ce
que le représentant permanant de l’Iran
auprès de l’Organisation des Nations
unies a rejeté d'emblée.
Mohammad
Khazai a déclaré lundi que l’Iran
ne se soumettra à aucune condition
préalable pour participer à la
Conférence de Genève-2 sur la Syrie.
Il a affirmé que la République
Islamique d’Iran remerciait le
secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon,
et l’émissaire spécial de l’ONU en
Syrie, Lakhdar Brahimi, pour leurs
efforts censés trouver une solution à la
crise syrienne. Et d’ajouter : l’Iran,
n'ayant pas participé à Genève I,
n'avait aucune raison d'en accepter la
déclaration finale.
« Si la présence de l’Iran à la
Conférence de Genève-2 est conditionnée
par l'adoption de la déclaration de
Genève-1, l'Iran refusera de prendre
part à cette conférence », a martelé
M.Khazaï.
La coalition de l'opposition
Le retrait de l’Iran fait également
suite à la ferme protestation de la
coalition de l’opposition syrienne,
soutenue par l’Arabie, qui est allé
jusqu'à menacer de boycotter les
pourparlers.
La coalition a exigé que l'Onu
revienne sur sa décision d'y inviter la
République islamique.
Dans un communiqué diffusé suite au
retrait de l'invitation, la Coalition a
immédiatement confirmé sa participation
à la conférence.
La conférence Genève-2, censée réunir
le pouvoir et l'opposition syriens à une
même table de négociations pour apporter
une solution à la crise qui secoue le
pays depuis près de trois ans, doit se
dérouler à partir du 22 janvier à
Montreux, en Suisse.
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dossier Syrie
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