Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

Centre Palestinien
d'Information

 


Invitation à lire





Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens



En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook







Actualité

Attaque chimique en Syrie:
les US ont falsifié les faits pour accuser Assad

Al-Manar


Photo: Al-Manar

Lundi 9 décembre 2013

Les Etats-Unis savaient que les jihadistes du Front Al-Nosra sont capables de produire du gaz sarin mais ont ignoré ces renseignements pour mieux accuser le régime syrien dans l'attaque chimique du 21 août, dénonce un journaliste américain.
  
Dans un long article publié par la London Review of Books, Seymour Hersh --récompensé dans le passé pour sa couverture du massacre de My Lai pendant la guerre du Vietnam ou encore celle du scandale de la prison d'Abou Ghraïb en Irak-- accuse l'administration Obama de "manipulation délibérée du renseignement" dans l'affaire des armes chimiques syriennes.
  
Des responsables de l'administration ont fait part de leur scepticisme devant cet article que des journaux américains auraient refusé de publier car ils le jugeaient insuffisamment étayé.
  
M. Hersh soutient que Washington a "sélectionné" les informations à sa disposition et passé d'autres sous silence, notamment celles selon lesquelles un groupe de l'opposition syrienne, le Front Al-Nosra, a les moyens techniques pour produire de grandes quantités de gaz sarin.
  
Il évoque notamment un rapport top-secret de quatre pages remis le 20 juin à un haut-responsable de la DIA, l'agence chargée du renseignement militaire, confirmant de précédents rapports sur les capacités d'Al-Nosra, notamment grâce à un de ses membres, Ziyad Tarik Ahmed, un ancien militaire irakien spécialiste des armes chimiques.
  
 Selon Seymour Hersh, l'administration Obama n'avait pas repéré de signes avant-coureurs d'une attaque malgré la présence de détecteurs à proximité des sites chimiques du régime. Et les accusations de Barack Obama le 10 septembre ne s'appuyaient pas sur des renseignements interceptés en temps réel mais sur une analyse des communications a posteriori.
   "Ce n'était pas une description des événements spécifiques qui ont mené à l'attaque du 21 août, mais le détail d'un processus que l'armée syrienne aurait suivi pour n'importe quelle attaque chimique", avance le journaliste.
  
Le 10 septembre, dans une allocution solennelle, le président américain avait détaillé ce qu’il considérait être les preuves de l'implication du régime.
   "Nous savons que le régime Assad est responsable. Dans les jours qui ont précédé le 21 août, nous savons que les personnels chargés des armes chimiques d'Assad préparaient une attaque près d'une zone où ils assemblent le gaz sarin. Ils ont distribué des masques à gaz à leurs hommes", avait-il notamment soutenu.

Hersh dit avoir trouvé lors de récentes interviews auprès d’anciens et d’actuels consultants en renseignement et militaires une intense préoccupation, et à l'occasion  de la colère, sur ce qui a été vu à plusieurs reprises concernant la manipulation délibérée de l'intelligence.
Un officier de renseignement de haut niveau, a taxé dans un e-mail à un collègue les déclarations de l'administration sur la responsabilité d’Assad de « ruse ». «L'attaque n'était pas le travail du régime actuel», écrit-il.

Citant un ancien haut fonctionnaire du renseignement, Hersh a révélé aussi que l'administration Obama a usé de distorsion dans cette affaire, en modifiant les informations disponibles - en termes de calendrier et de l'ordre des jours - pour permettre au président et à ses conseillers de falsifier les dates et donner l’impression  que l'attaque a été réalisée en temps réel.
Cette distorsion, dit-il, lui rappelle l’incident dans le golfe du Tonkin en 1964, lorsque l'administration Johnson a inversé la séquence des interceptions faites  par l'Agence de sécurité nationale pour justifier l'un des premiers bombardements du Nord-Vietnam.

 

 

   

Le dossier Syrie
Les dernières mises à jour



Source : Al-Manar
http://www.almanar.com.lb/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh

Analyses et poèmes


Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Ahmed Halfaoui

Analyses

Chérif Abdedaïm

Chroniques et entretiens
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses