La Voix de la Russie
A Gaza, le bureau
de la chaine de télévision russe
Russia Today a été détruit
La Voix de la Russie
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RIA Novosti
Lundi 19 novembre
2012 Dans la soirée de dimanche, le
18 novembre, dans la bande de Gaza
on comptait déjà près de 60
victimes. L’opération se poursuivra
jusqu’à ce que le HAMAS accepte
toutes les conditions de l’armistice
qu’exige Israël. C’est ce qu’a
déclaré à la radio de l’armée le
vice-Premier ministre israélien
Moshe Ayalon.
A Gaza, le bureau de
la chaine de télévision russe
Russia Today est détruit par
les tirs. Il se trouvait en haut du
centre d’affaires Al-Shava, au
dixième étage. Heureusement, le
personnel russe avait quitté les
locaux une heure avant l’ouverture
des tirs. Six reporters étrangers ou
été blessés, il a fallu amputer la
jambe d’un journaliste.
L’association des
correspondants étrangers à Gaza a
déjà déclaré que de pareils tirs
étaient contraires aux résolutions
du Conseil de Sécurité de l’ONU qui
considèrent les journalistes
étrangers comme des civils. Les
parties du conflit sont tenues
d’assurer leur sécurité.
Selon les agences
d’informations, les services secrets
israéliens mènent déjà une opération
sur le territoire de Gaza et ils
exterminent les extrémistes du
HAMAS. Les soldats israéliens sont
déguisés en Palestiniens.
Lundi, le 19
novembre, le secrétaire général de
l’ONU Ban ki-Moon est arrivé au
Caire. Il doit rencontrer le 20
novembre le président égyptien
Mohammed Morsi. Morsi a dit que
malgré l’absence de garanties sûres,
l'espoir de cessation du feu était
apparu.
« Nous soutenons
les contacts constants avec la
Palestine, ainsi qu'avec Israël. Il
y a maintenant des signes indiquant
que les parties peuvent conclure un
accord sur la cessation du feu, mais
nous n'avons aucunes garanties pour
le moment. Il est évident que les
derniers événements ne contribuent
pas à la stabilité dans la région
».
L'Egypte a joué plus
d'une fois le rôle de
l'intermédiaire dans les
négociations israélo-palestiniennes
et des armistices ont été signés
avec sa participation.
Selon les agences
d'information, le HAMAS est prêt à
accepter l'armistice seulement dans
le cas de l'octroi de garanties
internationales.
Probablement, pour
l'acquisition des accords sur ces
garanties, le chef du Ministère des
Affaires étrangères français,
Laurent Fabius, est arrivé d’urgence
au Proche-Orient aujourd'hui. Lors
de cette la visite d'une journée, il
tiendra des négociations avec son
homologue israélien, Avigdor
Lieberman. Fabius doit rencontrer
également le Premier ministre
israélien Benyamin Netanyahou et le
ministre de la Défense d’Israël.
Israël ne prend pas
en considération les changements
cardinaux, qui se sont passés au
Proche-Orient après les révolutions
arabes de l'année passée, indique
l'analyste connu du Conseil Européen
sur les relations internationales,
Daniel Levi
« L'enjeu
maintenant pour Israël n’est pas
militaire. La question se pose :
est-ce qu’Israël est capable de
changer la position occupée jusqu'à
présent en ce qui concerne ses
voisins ? Je n'ai pas en vue cette
semaine, le mois ou même l'année.
J'ai en vue une perspective à long
terme. S'il n’est pas capable de
changer son attitude, cela signifie
qu'Israël sape, probablement,
fatalement, la perspective de son
existence à long terme dans la
région. Il ne peut pas se comporter
à l'ancienne manière, occuper les
terres palestiniennes, léser les
droits des Palestiniens. On ne peut
pas constamment vivre avec l'épée
dans la main ».
La délégation de la
Ligue Arabe arrivera mardi à Gaza.
Malgré des négociations intenses, le
Premier ministre israélien Benyamin
Netanyahou a déclaré dimanche que
l’opération à Gaza serait poursuivie
et qu’Israël était prêt à l’élargir.
Il n’est pas certain qu'Israël soit
prêt à commencer une opération
terrestre à Gaza.
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