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Syrie : les
rebelles tchétchènes décapitent 3
Chrétiens
Al
Manar
Jeudi 27 juin 2013
Les rebelles syriens ont exécuté un
religieux chrétien franciscain et deux
autres chrétiens de sa paroisse dans la
région de Jisr-e Chogour au
nord-ouest
de
la Syrie.
Père François Morad et deux de ses
adeptes avaient été enlevés du couvent
latin dans le village Ghassaniyyé.
Dans
la vidéo
qui a filmé
l’exécution des trois, en pleine nature,
ses assassins parlaient un arabe
classique lourd, sans accent syrien.
Certains d’entre eux avaient des
cheveux longs et des traits non arabes.
Ce qui permet de deviner qu’ils sont
tchétchènes, surtout que ces derniers
sont nombreux dans cette région.
Dans le chef d’accusation lu avec un
mauvais arabe aux gens qui s’étaient
attroupés autour des trois victimes,
dont des enfants, il est question que
l’un d’entre eux avait dans son portable
le numéro de téléphone de l’armée
régulière. Il est également dit qu’ils
étaient en train de transporter des
armes et des munitions.
L'une des
victimes, avant d'être tué, s'est
défendu d'avoir transporté des armes.
Père Halim Njem, le responsable de
l’Église Franciscaine en Syrie a dit que
« le monde devrait savoir et surtout les
Occidentaux qu’en armant les rebelles,
ils soutiennent des fanatiques et
contribuent à tuer des Syriens, dans
toutes leurs composantes, dont des
Chrétiens ».
Selon le curé de la paroisse dans le
patriarcat
syriaque orthodoxe, Père Gabriel Daoud,
cet acte s’inscrit dans la cadre de la
sédition confessionnelle qui sévit
au Moyen Orient.
« Ils croient faire peur au
peule syrien et aux Chrétiens à travers
leurs exactions contre les symboles
religieux , comme ce qui s’est passé
avec les symboles religieux chrétiens,
comme cela s’est passé avec Père
François qu’ils ont décapité , ce qui
constitue un moyen horrible qui n’a rien
à voir avec les valeurs humaines ni avec
la religion », a-t-il ajouté.
Mannaa sur la liste noire
Une
source proche du bureau John Weleks, le
responsable du dossier syrien au
ministère des affaires étrangères
britannique a révélé pour le
correspondant de Syria Truth en Grande
Bretagne que des préparatifs ont lieu
pour liquider Haytham Mannaa, opposant
franco-syrien et responsable de la
Commission de coordination a l’étranger.
« Des opposants syriens
jouissant d’une protection du
gouvernement turc sont impliqués dans la
planification sur son sol d’un acte
terroriste contre Haytham Mannaa »
précise une source kurdo-turque pour le
site, précisant que c’est Moscou qui a
envoyé cette mise en garde à Ankara.
Moscou a également informé Mannaa en
personne et lui a demandé de prendre ses
précautions en Allemagne et en Suisse
particulièrement.
A noter que l’administration
américaine, et à la demande de la
Coalition de la révolution et de
l’opposition syrienne et du Conseil
national syrien a clairement informé la
direction russe que la présence de
Mannaa à la prochaine rencontre Genève 2
est inconcevable. Ainsi que celle d’une
délégation kurde.
Tal Kalakh
libéré
L’armée arabe syrienne (AAS) a
sécurisé la localité stratégique de Tal
Kalekh dans la province de Homs et des
centaines de miliciens ont été tués et
de nombreux se sont rendus aussi.
Selon le site Arabi-Press, « des
tunnels, des dépôts d’armements, des
munitions et des hôpitaux de
fortune
ont été découverts », dans cette
localité située à 5 Km du Liban et qui a
longtemps servi de point de passage
principal pour les armes et les
miliciens de l’insurrection syrienne.
Tout de suite après, l’aviation
syrienne a bombardé des repaires de
miliciens dans la localité de Rasten,
située au cœur de la province de Homs.
Plusieurs miliciens ont été abattus.
Combats autour de la capitale
Au sud de la capitale, des dizaines
de miliciens ont péri dans un pilonnage
à l’artillerie, précisément contre
AlHajar AlAsouad, AlQadam et les abords
du camp de Yarmouk.
Les axes nord et ouest du quartier Barzé,
au nord-est de la Damas ont aussi été le
théâtre d’accrochages violents au cours
desquels des repaires des miliciens ont
été détruits.
Une journée avec l’armée
Selon
le site Arabi-Press dont une équipe a
escorté pendant une journée l’avancée
d’une force militaire de l’AAS vers
l’axe ouest de la capitale. L’armée est
parvenue à libérer le commissariat de
Zabaltani, puis a lancé un assaut contre
les gites des miliciens à Jobar au moyen
des chars.
Selon le correspondant du site,
l’avancée de l’infanterie et des chars
était précédée par le véhicule Chilka,
pour éviter que les miliciens ne
bombardent les véhicules blindés avec de
missiles MD, anti char. Cette avancée
est ralentie en raison de la présence de
snipers dans les bâtiments, constate
aussi le correspondant.
Après
avoir terminé sa mission au centre de
Jobar, l’AAS s’est par la suite tournée
vers le bâtiment Maalamine, une tour
énorme de ciment fortifié, où les
miliciens s’étaient retranchés,
utilisant certains de ses appartements
comme dépôts d’armements et comme base
de tirs des roquettes vers la capitale.
Selon Arabi-Press, le bâtiment a été
pilonné à l’artillerie tuant de nombreux
miliciens. Alors que du côté du quartier
Qaboune, l’armée a perquisitionné un
bâtiment occupé par les rebelles, et les
a tous abattus.
Et les blessés soignés en «
Israël »
La porte-parole de l’armée
israélienne a indiqué que deux blessés
syriens ont été transportés à
l’intérieur d’Israël (Palestine occupée)
pour y être soigné et ce à travers le
passage de Quneitra au Golan, sans
signaler s’ils sont des miliciens ou des
civils.
Des miliciennes dans une
mosquée
Une
photographie a été postée sur la Toile
présentant des femmes miliciennes
encagoulées suivant un entrainement au
maniement de mitrailleuse.
Selon le site Syra Truth,
l’entrainement a eu lieu dans une
mosquée, en l’occurrence celle du
quartier Seif Ed-Dawlé, occupé par les
rebelles.
Ce qui est la preuve que les lieux de
prière sont utilisés par les insurgés
armés comme des casernes militaires. Et
explique les raisons pour lesquelles
l’armée régulière est parfois obligée de
les attaquer.
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