Actualité
Les dessous du
complot contre le Mali :
L'étape cruciale de la 3ème GM a
commencé
Al-Manar
Dimanche 13 janvier
2013 Tous ces « amis du Mal » sont à
la base des montages, de l’intox et des
sales coups, couverts par un réseau de
complicité interne que forment des
hommes de main et acteurs pervers
maliens, qui ont l’indigence mentale de
croire que l’opération en cours consiste
à les remettre en selle, à garantir
leurs fortunes, à les sécuriser contre
la vindicte populaire, là où, misérables
pièces d’une machination qui les broie,
ils collaborent bêtement à créer l’enfer
pour eux-mêmes et les leurs, promis à
finir un jour, si épargnés, apatrides
errants.
Est-ce une affirmation
gratuite ?
Tous ceux qui ont suivi les
évènements, depuis l’agression contre la
Libye, ont compris qu’en vérité les
mercenaires et combattants infiltrés,
partis de Benghazi, sont une colonne de
pions et espions des puissances
occidentales habillés de faux manteaux
de révolutionnaires. Kadhafi avait fait
savoir que ceux qui le combattent sont
des «islamistes liés à Al Qaeda». Ce
n’était pas faux, seulement, c’était
aussi taire sciemment qu’Al Qaeda,
justement, est un instrument des
services secrets de ces mêmes agresseurs
occidentaux.
Pour preuve, il a été révélé que le
Gia en Algérie et, par la suite, le Gspc,
qui y ont fait des centaines de milliers
de morts gratuits, massacrant atrocement
des villages entiers sans raison (sans
pitié, parce que ce n’est pas leur pays,
commettant toutes sortes d’horreurs
contre des civils innocents, de simples
citoyens, des paysans sans obédience, en
rien impliqués), étaient de connivence
avec les services étrangers, notamment
français, qui vont accuser les services
algériens; toute chose dévoilée dans
l’enquête sur l’assassinat des sept
moines trappistes français dans ce pays.
On a vu aussi que les islamistes
algériens (Fis et consorts) avaient
trouvé refuge aux Usa; aussi d’autres
fondamentalistes incuberont en Grande
Bretagne. Le groupe satanique du Salat,
avec des agents exilés à Londres et à
New York, formés, ou récupérés, dans
tous les cas à la solde des basses
besognes criminelles des puissances, va
tranquillement migrer dans le Sahara, et
nicher dans les grottes refuges, du
côté, dit-on, du Mali.
Comme
l’histoire d’Al Qaeda relève de la
supercherie, que l’organisation n’a
aucune réalité au départ, si ce n’est
les actions subversives des services
d’intelligence américains imputées à
quelques individus et personnages
icônes, vous ne verrez et entendrez que
du vent, des sornettes. La nébuleuse,
grosse bulle s’il en est, fonctionne
avec des noms sortis du néant, balancés
par les services de désinformation dans
les médias de service. De vrais faux
rapports officiels, confidentiels en
attrape-nigauds, leur donnent une image,
une renommée, une position dans un
organigramme imaginaire; et toutes ces
âneries servent à engorger un public de
fats simplets, de crédules herbivores,
avec des idiots utiles qui finissent par
«blanchir» le mythe forgé, avalant ces
bêtises à brouter. Les services secrets
des puissances utilisent ainsi des
condamnés choisis pour le rôle (parfois
des repris de justice, ou des malades),
exécutés, sacrifiés de vrai, pour faire
vrai, à l’instar du cas de l’otage
français Michel Germaneau. Le nom de Ben
Laden a, ainsi, été utilisé comme une
botte à mystère qui explique tout, et
qui résume le prétendu réseau.
Comment comprendre, mon cher Jacques,
qu’il n’y ait jamais eu de cellules
démantelées avec leurs documents
d’instruction, codes et moyens de
communication saisis? De groupes en
action arrêtés, neutralisés, remis à la
justice pour être entendus? De fonds et
passeurs interceptés par les filets de
contrôle des transferts; de
missionnaires identifiés? D’auteurs
arrêtés, entendus et jugés comme il se
doit? Rien que des attentats ignobles,
des tueries sauvages, des kamikazés
(pour kamikazes), des assassinats
anonymes, des bombes d’ivresse et de
folies, des «bavures» en mises en scène
sans excuses, des suspicions
manipulatoires, des annonces de coups
déjoués, sans personne ni témoin; et ces
arrestations fortuites, transferts
secrets et prétendus interrogatoires… à
Guantanamo, comme il a été révélé, de
simples chauffeurs de taxi, de simples
serveurs de restaurant, de simples
passants, tous aussi innocents, des
prévenus alibis et règlements de compte…
à la manière des nazis.
Guerre mondiale par
fragmentation
Le
Président Obama, menacé par la
hiérarchie militaire, a dû renoncer à sa
promesse de campagne de fermer cette
prison de tous les scandales, négation
impudente du flambeau de liberté brandi.
Mais, les caciques de l’Armée acquis à
la philosophie et aux intérêts de la
dynastie Bush et des multinationales
conquérantes ont grincé des dents; et,
il dut céder…
La fausse mort d’Oussama Ben Laden
scénarisée n’est déclarée qu’au moment
où les Etats-Unis ont jugé que leurs
objectifs étaient atteints, un scenario
sanctionné par un voyage coquet
médiatisé du Number One. Cependant, les
Occidentaux continuent de faire tuer
tous les jours en Irak, en Afghanistan
et au Pakistan, au nom de rien, sauf le
rêve belliciste d’hégémonie activant
l’instinct débile de domination sur la
durée. Ces crimes gratuits d’humains
innocents par des soldats qui s’amusent,
des escadrons de la mort qui sèment la
terreur, des bombes au «crétinium», ne
resteront jamais impunis. Le Dieu de
bonté les fera payer un jour, Inchallah.
Qui vivra, verra. Bravo tout de même et
chapeau à l’évêque Desmond Tutu, qui a
refusé mordicus de s’exprimer sur une
même tribune que Tony Blair, le complice
de Georges W. Bush, le boucher.
Maintenant, ouvertement, le tour de
cette guerre mondiale par fragmentation
est à la pauvre Syrie (tout le monde a
vu l’invasion venir), abandonnée par des
pouvoirs lâches, des organisations
soumises, et une Onu dérisoire dans un
minable ballet de signes (pour cygnes)
diplomatiques insignifiants, où l’on se
donne le plaisir malin de commettre des
diplomates chevronnés du Sud: le Nègre
(Koffi Annan) et l’Arabe (Lakdar Brahimi),
spécialement envoyés (spéciaux) à la
fournaise pour se discréditer, après
leur brillant parcours international, et
impliquant du coup (le deuxième)
l’Afrique noire et le monde arabe dans
cette chasse à courre de la gazelle du
Golan par la meute affamée des ours
polaires blancs.
Nous assistons tous, sans broncher,
paralysés, à l’envahissement d’un pays
souverain de notre communauté (chacun
son tour, de toute façon) par des hordes
«islamistes» montées, entretenues et
actionnées, au vu et su de tout le
monde, par les Occidentaux et quelques
misérables dissidents pantins, remorqués
au nom de la liberté en statue bétonnée
et de la démocratie à Brutus, contre les
peuples sans voix, avec l’onction
fugitive de dignitaires arabes, encore
protégés pendant qu’ils servent à vendre
le frère «ennemi». Et après?
On
a vu le cas Kadhafi, après Saddam
Hussein. Si la Russie et la Chine
continuent leur «bouche cousue», on
verra l’étau impérialiste se resserrer
aussi contre l’Iran de Mahmud
Ahmadinejad, prochaine cible du sabbat
de l’exception nucléaire. Curieusement,
tous ces pays et Chefs d’Etat d’Afrique,
du Proche et du Moyen Orient sont ceux
qui ont été jugés, à un moment ou un
autre, par l’État hébreu et ses alliés,
comme étant des foyers de «menace contre
Israël». L’Egypte est passée par là,
contrainte à signer la paix à Camp David
(hasard ?), un symbole d’humiliation,
faute de solidarité arabe. Kadhafi,
reprenant le flambeau du Fatah, s’est
trouvé esseulé et, par finir, essoufflé,
déçu par la même communauté arabe,
dédaigneuse. Alors, à Houari Boumediene,
Président d’une Algérie digne et
combattante, de dire clairement que si
jamais on les pressait «de choisir entre
l’africanité et l’arabité, nous
choisirons notre devenir africain». Le
guide libyen, à son tour, fera ce
retournement sec, en misant sur
l’Afrique.
La Syrie, qui avait formé avec
l’Egypte la République Arabe Unie
(1958-61), a été des guerres
arabo-israéliennes. En 1967, elle perd
son plateau du Golan, occupé depuis par
Israël (guerre des six jours).
Hafez-El-Asad, monté au pouvoir, avec le
parti Baath, en 1970, a bâti un Etat
fort, bien armé, qui stabilisera le
Liban voisin à l’issue de 15 ans de
guerre civile et d’anarchie. Saddam
Hussein, autre leader arabe, à la tête
du parti Baath iraquien, armé par tout
le monde, Russes et Américains, en
pleine guerre froide, s’est voulu le
nouveau Raïs intraitable du monde arabe.
Il tombe dans le piège koweitien tendu
par ses «amis» américains. On connaît la
suite. Mais, que vient donc faire le
Mali dans cette galère Israélo – arabe,
cette croisade judéo-chrétienne –
mahométane ?
Implications souterraines
démasquées de la franc-maçonnerie noire,
ces assassins du Banconi
Le
Mali, chacun le sait, en plus d’être le
foyer emblématique de l’Islam d’Afrique
noire, Islam combattu par les tenants
actuels de la Croisade à Bush, a le tort
d’être celui qui a toujours eu dans le
temps une diplomatie intransigeante de
solidarité avec les peuples en lutte
pour la liberté et l’autodétermination,
contre l’oppression, les velléités
d’hégémonie des puissances et la
domination raciale. Notre pays s’est
ainsi retrouvé comme chef de file, en
Afrique et dans le tiers-monde, de
défense de la cause palestinienne et du
boycott d’Israël, qui, pourtant, fut
auparavant un important partenaire
technique apprécié.
De tous les pays au sud du Sahara,
c’est au Mali que la cause palestinienne
a eu son titre de noblesse, ce qui fut
témoigné par les fréquentes visites de
Yasser Arafat, le leader historique
assassiné par empoisonnement, et la
place honorable de Doyen du Corps
diplomatique, revenant à cet Etat qui
pose problème, et que nombre d’Arabes
n’ont pu avoir le courage de
reconnaître. Fidèle à cette option
originelle de l’État malien, malgré un
silence gêné, disons honteux, du
pouvoir, c’est l’opinion malienne en
Afrique, avec des personnalités
militantes de proue, qui s’est
massivement dressée contre l’agression
de la Libye par les forces de l’Otan,
entraînées par le trio belligérant:
France, Etats-Unis, Grande Bretagne.
Pour ce qu’on a entendu dire sur les
dessous de ce qui a semblé être un
acharnement personnel de Nicholas
Sarkozy, le Président français de
l’époque, contre ce «banquier» culte et
occulte des «bonnes affaires», jouant à
cash cash avec les commandes mendiées
par les puissants, il leur fallait
assassiner «le bédouin» pour ses
affronts, humiliations et risques
d’indiscrétion de «financement de
campagne». Mouammar leur en a fait voir,
muni de son carnet de chèques qui lui
valait à la fois passeport sans
frontière, visa sans limite, invitation
sans gêne, tapis rouge sans pli,
audition à la chambre sans question qui
fâche, vous l’aurez compris, les cent
coups de canon de la messe d’honneur et
du banquet de la tentation de Judas.
Désormais, les collaborateurs et témoins
du guide sont éliminés, abattus, noyés,
extradés; et son fils qui en sait, Saïf
Al Islam, embastillé, encore vivant
jusqu’à quand ?
De
l’autre côté, la Mauritanie, seul Etat
islamique en Afrique, après ses
errements derrière la puissante Irak, a
retourné sa veste, renouant les
relations diplomatiques avec Israël.
Lorsque son Président démocratiquement
élu a entamé ses réformes, en
s’attaquant notamment à la fourmilière
esclavagiste et en interrogeant le bien
fondé du lien avec l’Etat hébreu, il est
aussitôt destitué par un coup d’Etat
reconnu et soutenu par la seule France,
à la base de ce frein au processus de
renouveau, pour réinstaller celui qui
avait organisé les élections et passé la
main, le colonel aux ordres, Abdel Aziz.
Ainsi, anciennement pris en étau entre
le petit Sénégal, le débouché à l’Ouest,
et la Côte d’Ivoire, le débouché au Sud,
tous deux avec des dirigeants inféodés
aux intérêts français contre le Mali
souverainiste de Modibo Kéita, notre
pays se retrouve aujourd’hui dans la
serre avec cette Mauritanie, au
nord-ouest, et le Burkina de l’actuel
proconsul, Blaise, au sud-est. Est-ce là
un hasard ? Ce qui étonne, c’est
l’ignominie du pouvoir actuel à Conakry,
la Guinée Sekutureya salie par des
héritiers qui disent Oui à la place de
tous les « Non » de refus du héro
africain qu’est le Père Sékou Touré.
L’histoire lui donne une fois de plus
raison, à lui tout comme au Dr Kwamé
Nkrumah et à Modibo Kéita, de vrais
hommes, porte-flambeaux de la dignité de
l’homme africain.
Revenant au dévolu des prédateurs
mondiaux sur le Mali miné par la félonie
d’individus de rien, des parvenus de bas
étage hissés au sommet par accident de
l’histoire, j’affirme que cette thèse
alternative d’un autre front de
règlement de la question palestinienne
et arabe, en filigrane de cette 3ème
guerre mondiale camouflée, par
programmation et isolement, n’est,
certes, pas la seule à expliquer
l’actuel complot contre le grand Mali.
Elle rejoint en toute logique celles
d’autres analystes, telles les
révélations de l’éminent Doumby-Fakoli,
notamment au sujet des implications
souterraines démasquées de la
franc-maçonnerie noire, ces assassins du
Banconi.
Mais,
une chose est claire, le fil conducteur
du schéma actif de la déstabilisation
mondiale a un radical unique: le
racisme. D’aucuns se poseront tout de
suite la question de savoir comment se
fait-il que Barack Obama, le N°1
américain, «l’homme le plus puissant du
monde», puisse se prêter à une telle
hérésie démoniaque à l’égard des
non-blancs, comme lui, victimes depuis
des siècles de cette traîtrise abjecte
de «la couleur» ? Ces sceptiques et
circonspects n’imaginent pas la
puissance de ces groupes et lobbies qui
s’imposent à la décision de la Maison
Blanche, quel qu’en soit le locataire.
Ils ont fait de l’homme – le Nègre de
service, car ce qu’a été le monde avec
ce mandat qui s’achève est loin de la
conviction des démocrates excédés par
les barbaries de la Busherie. Pourtant,
qu’est-ce qui a véritablement changé? Il
n’a pu ramener le pays à la raison
divine de son rang de premier, donc de
responsable de la marche de l’humanité
vers la vertu, débarrassée des
animosités génétiques de notre espèce.
Il reste et baigne dans la logique
minable de la raison animalière du plus
fort qui abuse des faibles, du loup qui
n’a cure de l’innocence clamée de
l’agneau, dont la tendresse lui est
visiblement d’un affront insupportable:
«Si ce n’est pas toi, c’est donc ton
frère».
Le complot contre le Mali est indéniable
à l’examen des acteurs et des facteurs,
des discours et des actes:
Les
agresseurs du Mali sont d’abord le Mnla.
Curieusement les troupes d’Ançar eddine,
presque une dissidence, les accompagnent
dans l’invasion des cités. Puisqu’il
était clair que Aqmi a pour champ le
Maghreb, les services français, qui ont
créé de toute pièce le Mnla, mettent une
autre figure sur l’échiquier avec
l’Afrique noire comme champ et pour
adouber Ançar Eddine: le Mujao. Il est
chargé par commanditaires, comme son nom
l’indique, de semer le désordre en
Afrique de l’Ouest. Curieusement sa
dénomination est toute française, donc
un pur produit français, cela va sans
dire, avec un lexique (concept
d’unicité) en porte-à-faux avec la
culture des hommes mis en avant. Les
islamistes, c’est de notoriété publique,
prennent les Occidentaux pour des
cafres, des chéïtanes, ou ennemis de
l’Islam. Comment ceux-ci peuvent-ils
logiquement baptiser leur organisation
usant de la langue des mécréants qu’ils
disent combattre ?
Comme tout cela ne vise qu’à rendre
le calcul fastidieux pour les Nègres
chantant, dansant, riant et se plantant
aux colin-maillard puérils, on invite en
plus le Boko Haram à se joindre à la
foire aux islamistes. Rfi, dans ses
frondes à la volée, nous apprend qu’on
aurait vu des membres de ce mouvement à
Gao. Ils ont dû venir par avion.
Mais
où a-t-on jamais vu une troupe
combattante, une armée de libération
supposée, occuper un espace de conquête
et laisser d’autres forces en armes
venir tranquillement se balader, s’y
installer librement et patrouiller sur
son territoire, en en faisant du coup un
no man’s land? Et, dire qu’ils parlaient
d’Indépendance. Une pure blague. Les
officiers du Mnla seraient-ils aussi
insensés et maboules pour prendre ce
risque à cautionner une auto invitation
d’éventuels concurrents ? La preuve, ils
se feront avoir par le Mujao, au bout du
compte, dans leur «capitale». Penser que
ces jeunes Touareg auraient péché
d’amateurisme en défense relève du
simplisme.
En vérité, tous les autres
groupuscules qui les ont suivis, sans
forcer de barrages à ce qu’on sache,
sont des partenaires circonstanciels mis
ensemble par un seul et même mentor, la
France (en Mauritanie, en Algérie, au
Burkina, au Niger, en Libye, au Tchad,
en Côte d’Ivoire), raison pour laquelle
ils se sont mutuellement tolérés et ont
cohabité en chiens de faïence, jusqu’au
jour où le maître à tous a changé ses
plans sans aviser, faisant du conflit
septentrional une question d’islamistes
occupant le Nord du Mali, au dépend de
la cause touarègue instrumentalisée.
Mais, puisque le maître du jeu est avec
tout le monde, il ne lâche pas
totalement la carte du Mnla, et la
confie aux autorités du Burkina, comme
on l’a vu, avec objectif de les remettre
en selle, et les convaincre d’abandonner
le projet sécessionniste, en acceptant
une collaboration avec l’armée malienne,
faisant croire que ce sont les
islamistes l’ennemi commun. Des experts
et officiels français vont conseiller
cette voie d’issue, et les vendus de la
presse nationale seront mis à
contribution.
Mais,
le petit Qatar, émirat discret sans
aucune ambition expansionniste connue,
vivant aisément de sa rente pétrolière
et de l’investissement financier de ses
pétrodollars, sans visée religieuse,
très occidentalisé au contraire, amateur
de bonnes chairs, allié des Etats-Unis,
qui s’est trouvé embarqué aux côtés des
assaillants de la Libye, passé
partenaire commercial privilégié de la
France, s’invite dans la bouillabaisse
sahélienne, en soutenant les islamistes,
censés pourtant être les ennemis de ses
amis. Qui n’a toujours pas compris que
ces islamistes, soi-disant, sont au
service des Occidentaux, qui les
manipulent directement, ou
indirectement, à travers des couvertures
? Qui n’a pas compris que les récents
versements de rançons (des dizaines de
millions d’euros) à ces mouvements
servaient, exprès, à financer les
activités de ces alliés sataniques ? Qui
n’a pas saisi que la stratégie des
comploteurs, France et alliés, est de
favoriser un profond ancrage des
extrémistes dans la société malienne
pour pourrir les liens sociaux
multiséculaires, donner une réalité
matérielle à leur montage séditieux,
fragiliser le lien au moyen d’une ligne
de fracture exclusive, et rendre
possible au finish la scission du pays
par d’autres acteurs que la seule
minorité touarègue. Raison pour laquelle
tout est entrepris par nos ennemis pour
que l’Armée nationale, creuset de
l’unité nationale, ne soit pas dans son
rôle de libérer, seule, les régions
occupées, toute chose qui va conforter
le sentiment national et l’orgueil
patriotique de ce peuple guerrier.
La
France, les Etats-Unis et leurs valets
travaillent, sans devoir de réserve, à
amplifier la défiance entre les ethnies,
entre les populations, entre les
communautés, entre les sensibilités
religieuses, entre les régions, car
c’est l’arme qui doit leur faciliter la
«somalisation» projetée (le démembrement
manigancé du Mali), en faisant dire à
quelques ânes savants de nos régions
nord que le Sud n’aurait rien fait
(malgré tout), que les populations ont
été abandonnées par l’Armée et par les
autres frères. Puisque faire un Etat
touareg sur le dos des Noirs se fait
trop gros à défendre, alors, il faudra
entraîner quelques bourriques de ces
zones à vouloir se désolidariser de
leurs semblables, en leur faisant
miroiter des gains mirobolants dans un
schéma d’autonomisation, où le rapport
Blanc – Noir se fera de toute façon à
leur détriment, comme en Mauritanie
esclavagiste voisine.
Comment comprendre que la France
mette ses colonies sans honte à bloquer
les armes du pays dans leurs ports, et
imposer l’appel à des troupes étrangères
à nos autorités dans un dialogue déloyal
?
- Je suis capable de me défendre tout
seul si tu me prêtes ton arme en plus du
mien.
- Non, je viens avec ma bande si tu
veux, sinon pas question.
Les vendus, les traîtres et les
apatrides prétendent que nous avons
longtemps tergiversé inutilement (?),
faisant semblant d’ignorer que nous
avons livré une rude bataille contre les
auteurs de la trahison prouvée de la
Nation, coupables des graves errements
politiciens, complices du Général en
cavale, qui nous a valu d’avoir une
armée laminée, dépouillée, sacrifiée,
trahie, massacrée, qui doit
nécessairement se remettre, avant tout
avec des armes et des munitions, que les
comploteurs nous refusent depuis tout ce
temps.
La
France tente en vain sur la fronde des
ondes de Rfi d’humilier les Maliens par
des allusions grossières d’incapacité,
et de supplication de l’aide. Le bras de
fer avec nos autorités sur la venue ou
non des troupes de la Cedeao et tutti
quanti prouve à merveille que ce peuple
a de la valeur et de la ressource. On ne
prouve pas le contraire en armant des
bandes de mercenaires et en privant le
pays de ses propres moyens de défense,
des armes achetées avec la sueur et le
sang du peuple pour le servir. C’est
cela la lâcheté. Tous les gouvernements
voisins qui ont trempé dans cette
traîtrise en répondront un jour ou
l’autre. Nos voisins savent tous que du
temps du Général Moussa Traoré, pas si
loin, aucun de ces pays ne pouvait faire
face à une seule de nos régions
militaires. Pas besoin de commentaires.
On a vu comment, sous ATT, des
conseillers militaires français ont
démonté les systèmes des têtes de
missile (soviétiques) de nos batteries
de défense. Aujourd’hui, l’Armée
malienne, qui reste digne, malgré les
coups bas des politiciens, n’a rien à se
reprocher. Et ce n’est pas les
insolences et injures de crétins qui
vont la démoraliser. C’est elle qui a
été à la pointe des interventions
victorieuses de la Cedeao sur d’autres
champs, comme en Sierra Leone; et si ce
n’est son assignation à la diète du
sous-équipement, malgré les armes
sophistiquées données par les
Occidentaux à l’ennemi, il aurait été
loisible de savoir ce qu’elle vaut. Le
Gouvernement doit engager sans délai le
service militaire obligatoire, et
instruire la défense civile.
Ce qui pose problème, c’est la
nullité de nos politiques. En vérité, il
nous faut formuler différentes plaintes
contre nos agresseurs et leurs alliés,
et contre les sous-fifres maliens qui
agissent contre les intérêts nationaux,
depuis le renversement de leur chef de
file. Il est inutile d’attendre un élan
de dignité de quelqu’un qui n’en a pas.
La rétention indue de nos armes aux
ports de pays de transit demande une
plainte devant les juridictions
internationales. Quel droit applicable
autorise cette forfaiture étrangère, là
où nous ne sommes sous aucun embargo
officiel des Nations Unies? Il y a
manifestement une mise en danger
volontaire du peuple malien. Ce serait
encore l’Armée malienne qui serait
défaillante, si des colonnes profitaient
du dénuement pour accaparer d’autres
positions? Soyons sérieux. Les Maliens
n’ont aucune raison d’avoir honte devant
cette vilénie d’en face.
Et, la campagne mensongère sur Rfi
n’ébranle nullement notre détermination
patriotique. Les choses se passeront
comme les Maliens l’auront voulu et
décidé. Si quelqu’un est garçon, qu’il
vienne dire le contraire ici, au Mali.
Le temps dit perdu est, en réalité,
le temps dont les commanditaires du
complot contre le Mali (la France et ses
alliés engagés en Syrie) avaient besoin
pour se repositionner, empêcher la
reconquête malienne du Nord, et
permettre à ses mercenaires de bien
s’implanter, mettre en place les
dispositifs qui doivent aider les
combattants «islamistes» à sa solde
contre une armée décidée, résolue à
reprendre le contrôle de son territoire.
En fait, le Mali se fait accuser des
retards qui ont été imprimés par les
diversions de ses faux amis. La
libération des villes envahies ne devait
autant durer; pour le grand nord,
peut-être, mais pas nos capitales
régionales.
L’autre
élément du plan français, c’est
l’excitation du mouvement islamiste dans
la capitale, d’abord en faisant croire à
certains abrutis et imprudents qu’ils
ont la réalité du pouvoir, étant «plus
forts» que les acteurs politiques, et en
ravivant les rivalités entre Mahmoud
Dicko, le président du Haut conseil
islamique, et Ousmane Chérif Haïdara,
leader du Mouvement international «Ansar
Dine», comme l’avait envisagé Att. La
sagesse de ces grands messieurs ne peut
les amener à foncer tête baissée dans ce
piège grotesque. Mais, ils sont avertis,
car l’ennemi a plein de tours pour créer
la confrontation, y compris par
personnes et communautés interposées.
Les mêmes Occidentaux sont en train de
placer un peu partout des pouvoirs
islamistes (Tunisie, Egypte, Libye,
Yémen, Syrie…), mais pour mieux les
mater après, en rallumant par des
subterfuges la haine de l’Occident,
comme présentement à travers le film
satanique décrié et les caricatures en
pure provocation de Charlie Hebdo
(combien de morts dans les pays
musulmans ? Combien aux Usa? Combien en
France ?), pour créer des tensions qui
profitent à l’économie militariste, aux
affaires d’armement, mais aussi aux vols
de nos ressources. Que sont-ils en train
de tramer maintenant dans les champs
pétrolifères du pays, débarrassés de
tout contrôle? Car les mercenaires
travaillent à créer une situation de
blocus de l’Armée et de
l’Administration, pendant ce temps
d’autres débarquent tout bonnement et
profitent de nos richesses. Et, ils
veulent visiblement que ça dure, pour
soigner sans doute leurs crises avec nos
ressources volées. Il faut que les
populations maliennes soient avisées du
complot.
Voyez le train de leur coup en Syrie.
Pour éviter à la Chine et à la Russie de
se braquer, on a trouvé un conflit
sino-japonais à distraire Pékin, avec un
trouble fête taïwanais.
Nous en avons assez des
manipulations, des montages, des
mensonges, des crimes que les
Occidentaux perpétuent chez nous. Après
les peuples américains et français, j’en
appelle également aux peuples africains,
et en premier lieu aux Guinéens,
Algériens, Sénégalais, Marocains,
Nigériens, Burkinabés, Ivoiriens,
Mauritaniens, à manifester leur
solidarité avec le Mali, contre ce
complot qui implique certains de leurs
dirigeants. La fraternité que le Mali a
toujours eue pour ces peuples demande
aujourd’hui un juste retour de
générosité, d’engagement, de soutien.
La coalition des sangsues mondiaux,
et les dirigeants corrompus d’Afrique
nous empêchent de nous défendre, en
voulant nous imposer leurs conditions
d’affaires, de marché, de business, et
non la main amicale que nous sommes en
droit d’attendre de vous. Ne restez pas
inactifs, civils et militaires, nous
serons tous victimes, si nous acceptons
ce chantage à pays souverain en danger,
car nous sommes tous à la même enseigne
pour les puissances dominatrices et les
gouvernants prédateurs. La solidarité
entre populations civiles, d’une part,
et la fraternité d’armes entre
militaires, d’autre part, feront le
salut commun, car aujourd’hui c’est le
Mali et les Maliens qui souffrent, mais
après nous, qu’il soit clair, personne
ne sera épargnée. Ensemble, défendons la
dignité de chacun de nos peuples, pour
ne pas demain nous retrouver esclaves
des puissants.
Source: AlterInfo
Le
dossier Afrique noire
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