Préambule

Nous, représentants de 16 organisations juives venus de huit pays européens qui avons participé, ces 19 et 20 septembre à Amsterdam, à la conférence “ Ne dites pas je ne savais pas ”, appelons :

 A) Le gouvernement israélien à modifier sa politique et à tenir compte des propositions contenues dans la présente résolution et

 B) Tous les autres gouvernements, les Nations unies et l’Union européenne à faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il tienne compte des propositions contenues dans la présente résolution :

Résolution

Nous estimons que la seule voie praticable pour sortir de l’impasse actuelle consiste en un accord basé sur la création d’un Etat palestinien indépendant et viable et la garantie de la souveraineté et de la sécurité d’Israël et de la Palestine. Nous condamnons la violence contre des civils dans le conflit quels qu'en soient les auteurs.

Nous appelons à :

 1. la fin immédiate de l’occupation des territoires occupés : Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est ainsi que la reconnaissance des frontières du 4 juin 1967 ;

 2. l’évacuation totale des colonies juives de tous les territoires occupés ;

 3. la reconnaissance du droit des deux Etats de faire de Jérusalem leur capitale

 4. la reconnaissance par Israël de sa part de responsabilité dans la création du problème des réfugiés palestiniens. Israël devrait reconnaître le principe du droit au retour des Palestiniens comme un des droits humains. La solution pratique à ce problème devra résulter d’un accord négocié entre les parties concernées, basé sur des considérations de justice, d’équité et de praticabilité. Il inclura des compensations et le droit au retour sur le territoire de l’Etat de Palestine ou d’Israël, sans mettre en danger l’existence d’Israël. Pour cela, nous en appelons au soutien politique et financier de la Communauté internationale, spécialement l’Europe.