L'information est une arme au service de la paix. Sa
diffusion est un acte de résistance
Les médias occidentaux ont toujours accepté les
versions de l'armée israélienne et fermant les oreilles
aux autres
sources
Journal
des Palestiniens
Par M.Lemaire
Ce journal est obtenu par la lecture journalière des journaux
en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi que les sources
d'informations de la résistance). ensuite patiemment fais les
recoupements...
Ps : Avant de vous lancer dans la
lecture du journal, noter ceci:: Ne soyer pas surpris
d’entendre Sharon & consort parler de résistants,
en lieu & place de terroristes : j’ai programmé
mon ordinateur dans ce sens.
2
Ps : L'ordinateur ne corrige pas lorsque je parle
d’action terroriste des
occupants
Vous retrouverez ce journal
ainsi que
Si vous voulez-me contacter ou
obtenir le Journal par mail une seule adresse :
fa032881@skynet.be
Le signe # veut dire : important (a mes yeux) :
_____________________________________________________________________________
Editorial
Bonjour
Rien
de bien neuf cette semaine…
Il
y a la ministre de la Justice Israélienne
Tzipi Livni qui a déclaré que la
Haute Cour affirmait :
".le mur constituera la
future frontière " et
Livni
brutalement ajoute "On n'a pas
besoin d'être un génie pour voir
que cette barrière aura des
implications sur la future frontière".
Les
paroles de Mme Livni sont selon
nous, un test afin de voir comment
les palestiniens et la communauté
internationale réagiront…
Le
président Mahmoud Abbas s’en rend
bien compte et a déclaré, via le
représentant permanent de la
Palestine à l'ONU, Ryadh Mansour,
que la paix et la sécurité ne
pouvaient pas être achevées sous
l'occupation israélienne et la
construction du mur d'Apartheid..
Abbas a appelé l'ONU et la
communauté internationale à
continuer avec détermination
d'appliquer les résolutions de
l'ONU, y compris 242, 338 et 1515,
dans le cadre politique pour résoudre
la cause palestinienne et empêcher
Israël, le pouvoir occupant, de les
ignorer.
Et
Sharon ?
Sharon
réaffirme qu'il serrait prêt à
appliquer la Feuille de route, qui
avait été destinée pour créer un
Etat palestinien mais :
" Je n'ai pas l'intention de présenter
une autre étape comme celle de
retrait de la bande de Gaza et du
nord de la Cisjordanie" et
"Il est impossible que ces
blocs de colonies puissent exister
sans un contrôle israélien et une
continuité territoriale avec Israël".
Et
qu’en pense les palestiniens ?
Selon
le communiqué des forces nationales
et islamiques, les
palestiniens pensent que la
continuation de l'expansion
coloniale dans les colonies
principales en Cisjordanie restera
l'obstacle principal devant le
processus de paix.
Tandis
que l'accord récent à propos du
passage de Rafah n'est qu'une
soumission à la position américaine
et la position israélienne, car il
est en totale contradiction avec le
principe de la souveraineté
palestinienne.
Le
communiqué
conclu : Il
est vrai que l'acceptation de cet
accord est un grave précédent qui
indique le sort de tout le processus
de négociations, autour des
diverses questions futures et
importantes avec Israël. Ce qui
exige une attitude claire de refus
de cet accord, de mise en garde
contre la soumission aux pressions
américaines, maintenant et dans le
futur, car ces dernières remettent
toujours en cause les intérêts légitimes
palestiniens.
A lire également dans ce journal,
c’est le compte rendu de la
brutalité des israéliens sur les
prisonniers : plus de 100
soldats, ‘surnommée la force
100’, ont attaqué les sections 1,
2 et 6 de la prison Ofer,( où se
trouvent plus de 1100 prisonniers)
près de Ramallah
Bonne
lecture
Cathy
& Marc
28-11 au 04-12 :
Peuple Palestinien :
2 tués - 15
blessés
Sommaire
:
1Politique
Palestinienne (en
Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne
3 Politique internationale
des territoires occupés
4
La Palestine en chiffre &
au jour le jour
Détails
par région
:
Décompte
des pertes humaines
5 médias
5-1 :
Arrestation du journaliste
palestinien Awad Al Rojob , correspondant
d'Al Jazzera net
6-1
Étude sur l'impact des
mesures israéliennes sur
les conditions économiques
des familles (le revenu
mensuel) palestiniennes.
7 Dossier
7-1
: Point de vue de
Abdel Sattar Qâsim :
Le terminal de
Rafah : la décision
n'est pas entre
nos mains
7-2
: Point de
vue de ea, Mamdouh
Nofal & Nasser
al-Qidwa, :
Horizon bouché
pour les
Palestiniens
7-3 :
34ème Congrès
Sioniste : La
colonisation en
tant que réalisation
du Sionisme
8 Courrier
des lecteurs
& trouvé
sur le net
8-1
Communiqué des
forces
nationales et
islamiques en
Palestine
8-2
De Michg44@aol.com
: Intel
va construire
une nouvelle
usine en Israel
9 Annexe
9-1
Histoirede la
Palestine : Le
partage et
l'occupation
de la
Palestine
|
1 Politique Palestinienne
1-1
Processus de paix :
1-12
#
Le président Mahmoud Abbas a déclaré,
via le représentant permanent de la Palestine
à l'ONU, Ryadh Mansour, que la paix devrait
venir par la reconnaissance de l'injustice
historique de la souffrance du peuple
palestinien
Abbas
a réaffirmé que le people palestinien et sa
direction avaient choisi le chemin de la
justice et de la liberté afin d'arriver à
leurs buts de liberté et d'indépendance
selon la légitimité internationale et la
Feuille de route.
Le président a déclaré aussi que la paix
venait à travers la reconnaissance du peuple
palestinien et également par la
reconnaissance des droits inaliénables des
palestiniens.
Abbas a dit que la paix et la sécurité ne
pouvaient pas être achevées sous
l'occupation israélienne et la construction
du mur d'Apartheid..
Abbas a appelé l'ONU et la communauté
internationale à continuer avec détermination
d'appliquer les résolutions de l'ONU, y
compris 242, 338 et 1515, dans le cadre
politique pour résoudre la cause
palestinienne et empêcher Israël, le pouvoir
occupant de les ignorer.
Le président Abbas a réitéré ces dires :
les pratiques quotidiennes israéliennes révélaient
l'autre côté du retrait unilatéral israélien
de la bande de Gaza, qui imposait le " dégagement
" afin d'obligeait un " état avec
des frontières temporaires " ou une
" solution temporaire à longue terme
".
Il a conclu en disant que la solidarité avec
le peuple palestinien prouverait que la
justice et la loi feraient échouer
l'injustice.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12136
1-4 Gouvernement cherche coalition désespérement...
28-11
#
Des responsables du Fatah,
invoquant des raisons technique, ont
décidé d'annuler les primaires et précisé
que les résultats déjà enregistrés étaient
nuls et non avenus en raison d'irrégularités
et qu'un nouveau scrutin serait organisé
à une date restant à déterminer
(Reuters)
01-12
(Reuters)
Des
membres de « Brigades des martyrs
d'Al Aksa » ont réclamés la
poursuite des primaires du Fatah.
"C'est
la base du Fatah qui doit décider par qui
elle veut être représentée au
parlement. Nous sommes opposés aux
nominations", ont-ils affirmé dans
un communiqué.
02-12
Un
responsable du Fatah, Ahmed al Dik, a évoqué
"des problèmes et des litiges"
à Salfit
On
ignorait qui est à l'origine de ces
nouveaux problèmes
(Reuters)
Nb : Le
choix revient aux 463.000 militants du
parti
1-8
Politique
extérieure
03-12
Le
président Mahmoud Abbas a invité le
pape Benoît XVI à visiter "Jérusalem
et tous les Lieux saints". Il lui a
symboliquement remis un passeport, lors
d'une audience au Vatican.
Le
passeport n'a pas été émis au nom du
pape mais est destiné plus largement à
"la Cité du Vatican".
Au
cours d'un entretien, l'exigence d'intégrer
dans le processus de paix toutes les
composantes du peuple palestinien a
particulièrement été évoquée",
a indiqué un communiqué du
porte-parole du Vatican, Joaquin
Navarro-Valls.
La
discussion "a aussi porté sur les
difficultés des catholiques en
Palestine et de leur contribution à la
société palestinienne".
(ats- 16:00)
1-9 Diplomatie
28-11
Les
services de secours palestinien
& israéliens ont signé lundi
un accord destiné à renforcer leur
coopération mutuelle.
Son
adoption permettra au Magen David
Adom d'intégrer le Mouvement
international.
Mme
Calmy-Rey a estimé que cette
entente constituait un pas supplémentaire
pour permettre au Mouvement de la
Croix-Rouge "d'atteindre son
ambition d'universalité".
AP
1-10 Prisons
30-11
#
Selon Nadi al- assir
al Filistini, du Centre
d'information sur les prisonniers,
plus de 100 soldats, ‘surnommée
la force 100’, a attaqué les
sections 1, 2 et 6 de la prison Ofer,(
où se trouvent plus de 1100
prisonniers) près de Ramallah,
après que les prisonniers
aient refusé pacifiquement le
transfert des prisonniers du Front
Populaire de libération de la
Palestine, et à leur tête Abdel
Rahim Mallouh, qui est également
membre du comité exécutif de l'OLP
Au
moins 32 prisonniers dans la prison
d'Ofer ont été blessés par les
soldats israéliens, qui ont investi
les sections de la prison, lundi
soir.
Les prisonniers ont affirmé que la
direction de la prison a mobilisé
toutes ses troupes et ses unités spéciales
ont attaqué les sections, à partir
de 1 h, dans la nuit, en commençant
par la section 6. .
Au même moment, l'unité de répression
a rassemblé tous les prisonniers de
la section, les ont attachés et les
ont frappés avec les crosses des
fusils et utilisé des balles
caoutchouc en métal. Selon les
prisonniers, Abdel Rahim Mallouh a
été brutalement frappé au visage.
Les soldats ont ensuite emmené
Abdel Rahim Mallouh et quatre
prisonniers du FPLP, vers une
destination inconnue.
Les prisonniers ont affirmé que les
soldats de l'occupation ont utilisé
des tuyaux d'eau chaude en direction
des prisonniers, ce qui a provoqué
des brûlures parmi les prisonniers.
Les tentes des prisonniers ont été
détruites, dans les sections 6, 2
et 1, certaines ont même brûlé,
et les prisonniers ont perdu toutes
leurs affaires personnelles, leurs vêtements
et leurs couvertures, les soldats
ont poursuivi les dégâts en
cassant les lits de fortune et les
quelques objets personnels des
prisonniers.
30-11
Malouh
et ses amis ont refusé la décision
d'être transférés de la prison d'Ofer
à une autre, en appelant l'Autorité
Palestinienne de faire son devoir
pour arrêter les attaques israéliennes
contre les prisonniers palestiniens
et elle a demandé à la Communauté
Internationale à faire pression sur
Israël pour arrêter tout les
mesures agressives de l'occupation
contre les prisonniers et pour libérer
tous les prisonniers palestiniens.
30-11
Le
Front Populaire pour la libération
de la Palestine, a condamné les
attaques israéliennes dans la
prison d'Ofer, surtout celles contre
le prisonnier Abdul Rahim Malouh, le
vice-secrétaire général du Front
Populaire pour la libération de la
Palestine et et
trois de
ses camarades, Nidal Naïm Abu Akr,
Muhammad Ibrahim Qassas et Ayman
Tanina
30-11
Le
président Mahmoud Abbas (Abou Mazen),
a violemment critiqué Israël
''pour avoir attaqué les
prisonniers palestiniens de la
prison Ofer''. ''Cette attaque
constitue une violation des
conventions internationales. Ces
prisonniers sont nos héros, et nous
avons une fois de plus la preuve que
le problème de la libération des
prisonniers palestiniens est une
cause nationale de premier ordre'',
a-t-il affirmé.
SOURCE
: IPC+agences
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12125
2
Politique Israélienne
2-1
Processus de paix
01-12
#
La ministre de la
Justice Tzipi Livni a déclaré que la
Haute Cour affirmait :
"la barrière constituera la
future frontière "
Livni
avait participé à une conférence
juridique à Caesarea et avait indiqué
que le Mur pourrait avoir des
implications politiques dans
la région et "
"On n'a pas
besoin d'être un génie pour voir que
cette barrière aura des implications
sur la future frontière",
"Ce n'était pas la raison de son
installation mais cette barrière(…)
pourrait
avoir des implications
politiques". a souligné Livni et
cité par "Haaretz".
Nb :
Au cours de cette conférence, le président
de la Cour suprême Michael Cheshin a
rappelé à Livni que ses déclarations
étaient en contradiction avec ce
qu'avait dit le ministère public dans
les affaires portant sur cette barrière.
Dans
ces affaires, le ministère public a
toujours fait valoir que cette barrière
constituait un outil temporaire qui
pourrait à l'avenir être démonté
ou démoli.
03-12
Cette
position est en contradiction directe
à la position de l'état israélien
qui disait que le Mur était construit
comme une mesure temporaire, pour des
raisons " sécuritaires " et
non des considérations politiques,
(Israël ayant affirmé fréquemment
que le mur était construit d'une manière
" qu'il pouvait être déplacé
ou démoli ")
SOURCE
: IPC+agences
Afp
Réaction :
Le
négociateur en chef Saeb Erekat a
estimé que les déclarations de la
ministre de la Justice confirment que
l'Etat hébreu tente de s'approprier
la terre sur laquelle les Palestiniens
veulent établir leur Etat. "Ceci
est un fait nouveau très dangereux
qui sape les chances des négociations
sur un Etat permanent", a dit
Erekat. "Ceci est la preuve
qu'Israël veut dicter et non pas négocier".
2-4 Les grandes manœuvres…
2-5
Gouvernement cherche coalition désespérement...
03-12.
Un membre de la Knesset israélienne,
Youssi Sarid a déclaré qu'il
quitterait la politique après 32 ans
dans la Knesset, ajoutant que selon
les medias israéliens, Sharon était
le politicien le plus corrompu de
l'espace politique israélienne,.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12186
03-12
(AFP)
#
Plate-forme
de Sharon
Avenir
de la Palestine ?
"Je
veux arriver à un arrangement
politique (avec les palestinien), à
la paix dans l'avenir",
"J'espère
que les Palestiniens
ont eux aussi appris la leçon et
compris qu'ils devaient cesser leur
politique de ces dernières années
qui a empêché la conclusion d'un
arrangement. J'espère que les
Palestiniens feront un effort et iront
de l'avant"Je n'ai aucune
intention de prendre une initiative
comme celle que nous avons prise"
lorsque 'Israël s'est retiré de la
bande de Gaza et de quatre
implantations du nord de la
Cisjordanie.
la
feuille de route ?
"J'ai
l'intention de faire tous les efforts
possibles pour parvenir à un
arrangement politique. Il n'y a aucun
changement par rapport à la +feuille
de route+ (...)
Israël
ne peut pas renoncer aux mesures de sécurité
nécessaires.
Je
suis prêt à faire des concessions
douloureuses pour une paix durable
mais je n'ai pas changé et je ne
changerai pas sur les questions de sécurité""Sur
ces dossiers, il n'y aura pas la
moindre concession et Israël seul décidera
quelles sont les dispositions nécessaires
à la sécurité de sa
population"
Quid
au Hamas aux élections législatives
palestiniennes ?
"Ce
n'est pas bien d'intervenir dans les
élections des autres, mais le Hamas
est une organisation armée qui a pour
but d'attaquer Israël. C'est une
organisation hostile qui agit contre
Israël et la constitution du Hamas
appelle à la destruction de l'Etat
d'Israël", "Cette question
des élections ne fait pas l'objet
d'une coordination avec l'Autorité
palestinienne et nous agirons envers
les membres du Hamas comme nous le
faisons aujourd'hui. Si un membre du
Hamas veut se déplacer d'un endroit
à l'autre, il sera immédiatement arrêté
à un poste de contrôle",
Libération,
de Marwan Barghouthi, ?
"Cette
question n'est pas d'actualité",
Modalités
de contrôle de Rafah ?
M.
Sharon a averti qu'Israël réagirait
à toute infraction (…).
Colonies
juives en Cisjordanie ?.
"Il
est impossible que ces blocs de
colonies puissent exister sans un
contrôle israélien et une continuité
territoriale avec Israël
AP
03-12
Sharon
a réaffirmé que les blocs de
colonies juives principaux en
Cisjordanie resteront sous le contrôle
israélien et qu'il continuerait
appliquer sa stratégie pour mettre
fin au conflit israélo-palestinien
Sharon
a affirmé qu'il demanderait à
l'Autorité Nationale palestinienne
d'arrêter tous les résistants avant
de commencer les négociations
politiques sérieuses avec les
palestiniens.
Il a indiqué : << je n'ai pas
l'intention de présenter une autre étape
comme celle de retrait de la bande de
Gaza et du nord de la
Cisjordanie>>, et il a affirmé
aussi qu'il serrait prêt à appliquer
la Feuille de route, qui avait été
destinée pour créer un Etat
palestinien.
D'autre part, Sharon a clarifié qu'il
déploierait tous les efforts
possibles pour arriver aux
arrangements politiques avec les
palestiniens pour instaurer la paix,
indiquant qu'Israël n'ignorerait également
pas les arrangements militaires nécessaires.
Il a ajouté qu'il serrait prêt à présenter
des grandes concessions pour instaurer
une paix juste et permanente, appelant
l'Autorité Palestinienne à éviter
toutes les fautes qu'elle avait perpétré
pendant les cinq années passées en
ce qui concerne la résistance
Réaction :
Les palestiniens ont dit que la
continuation de l'expansion coloniale
dans les colonies principales en
Cisjordanie restera l'obstacle
principal devant le processus de paix.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12186
03-12
Sharon
a été questionné à propos de la
participation du Hamas dans les élections
législatives, a répondu qu'Israël
continuerait sa bataille contre ce
mouvement qui menaçait la sécurité
de l'Etat d' Israël.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12186
3 Politique internationale
des territoires occupés
30-11
#
Le commissaire européen
au Développement et à l'Aide
humanitaire, Louis Michel, a signé
une convention de financement de 14
millions d'euros au profit du
Programme de sécurité alimentaire
coordonné par l'agence de l'ONU
pour l'aide aux réfugiés
palestiniens (UNRWA) ...
Michel
a insisté sur la solidarité de
l'Union Européen avec le peuple
palestinien, notamment les réfugies.
Rappel :
En 2005, la Commission européenne
avait versé près de 37 millions
d'euros au titre seul de l'aide
humanitaire aux réfugiés pour plus
de quatre millions de réfugies
palestiniens en Cisjordanie, à la
bande de Gaza, et en liban.
SOURCE
: IPC+WAFA
01-12
l'UNRWA
a annoncé avoir obtenu une aide de
13 millions de dollars du
Croissant-Rouge des Émirats arabes
unis pour construire ou réparer des
maisons au profit de réfugiés
palestiniens à Khan Younès, dans
le sud de la bande de Gaza.
SOURCE
: IPC+WAFA
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12160
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1 Détails
par région
.
5
juin 1967
en
rose les territoires occupes il y a 38
ans
Palestine
Cisjordanie
(occupée
par Israël depuis 1967)
Hébron
(sud de la Cisjordanie)
28-11
Un
résistant a lancé lundi soir 2
engins explosif sur un poste de
l'armée israélienne près du
Tombeau des Patriarches dans la
ville de Hébron, en Cisjordanie,
ont rapporté des témoins.
L'armée
israélienne a simplement confirmé
qu'une explosion avait eu lieu à
Hébron, sans fournir plus de détails…
AP
ps :
Environ 400 colons israéliens
occupent Hebron, retranchés parmi
120.000 palestiniens
01-12
Mohammed
Fadel Qassem, âgé de 11 ans, a
été attaqué par un chien
de l'armée israélienne qui
effectuait un raid dans une zone
de Jénine, il est sérieusement
blessé a indiqué le médecin
Walid Moheissen ...
Sa
mère, Fatima, a indiqué que les
soldats israéliens, avaient fait
irruption dans leur immeuble après
avoir arrêté deux de leurs
voisins.
SOURCE
: IPC+WAFA
Naplouse.
Ramallah
village
d'Aboud,
près de la ville de Ramallah
02-12
Les
soldats israéliens ont attaqué des
activistes locaux, israéliens et
internationaux qui manifestaient
contre le mur de; plusieurs résidents
du village ont été blessés, ainsi
que 3 activistes de paix israéliens
Mr
Khoury a déclaré qu'en plus des
unités spéciales de l'armée israélienne,
les soldats s'étaient
intensivement déployés dans la région
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12174
Village
de Bil'in,
près de la ville de Ramallah
03-12
Les
militaires israéliens ont attaqué
la manifestation pacifiste
hebdomadaire contre le mur de la
honte
Les
soldats ont tirés des balles en
caoutchouc .
6
villageois ont été blessés
; Nathmi Yassin a été blessé
par une balle en caoutchouc à la
tête et il se trouvait dans un état
sérieux, Tareq Abou Rahma, 10
ans,(ainsi que des 10zaines
d’autres) a été étouffé par
les gaz, Adeeb Ahmad, souffre des
blessures après qu'il avait été
battu sévèrement par des soldats
et puis arrêté, Samir Bornat, 30
ans, et et Riziq Issa, 20 ans ont
également été blesses.
SOURCE
: IPC+agences
Bethléem
29-11
(Reuters)
Des
soldats israéliens ont blessé
un policier palestinien à
Bethléem au cours d'un échange
de tirs.
Selon
le commandant de la police de
Bethléem, Issa Hedjo, les soldats
israéliens ont pris l'initiative
des tirs, à proximité d'un
barrage palestinien, déclenchant
une fusillade d'une dizaine de
minutes durant laquelle un
policier a été blessé.
Bande de
Gaza
Rafah
(non
loin de la frontière entre la bande
de Gaza et de l'Egypte)
03-12
Le
pêcheur Zyad Al Bardawille, 22 ans
a été tué au large de Rafah,
dans le sud de la bande de Gaza, par
des tirs en provenance d'une vedette
de la marine israélienne, une
porte-parole militaire indiqué qu'une
vedette israélienne a coulé le
bateau
Rafah,
SOURCE
: IPC+WAFA & afp-
07h41)
Khan
Younés(sud
de la bande de Gaza)
Ville
d'Abssan (l'est
de Khan Younés)
03-12
Saïd
Abou laibda, âgé de 16 ans, et
blessant Anor Abou laibda, âgé
de 17 ans, et Zohdi Chahine, âgé
de 19 ans
ont été blessés par les
forces d'occupation installées
aux frontières de la bande de
Gaza, ont indiqué des
responsables des services de sécurité
palestiniens.
D'après
les médecins palestiniens, Ils ne
portaient aucune arme.
Des
sources de la sécurité
palestinienne ont déclaré que
les trois jeunes voulaient se
rendre en Israël pour trouver du
travail
SOURCE
: IPC+WAFA.(ats - 03:52)
4-2
Décompte des pertes humaines (Depuis le
début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1
Palestine :
Civils &
résistants tués
: 4.235
dont :
681
de
moins
de
21
ans
Palestiniens
blessés
par
les
forces
israéliennes
et
les
colons
: 45.870
Internationaux blessés : 148
(chiffre
tout
a
fait
minimal)
(balles
réelles
ou
caoutchoutées,
gaz
lacrymogène,
autres
moyens)
Arrêtés
: : 40.756
En
prison
: :
8.600
Pacifistes
en
prison
ou
arrêtés : +
89
Autres
actes
Journalistes tués
:
9
Nombre
de
maisons
palestiniennes
détruites
ou
partiellement
démolies
:
66.265
2-2
Occupants:
Israéliens tués
:
1.071
( 331
militaires/policiers)
Israéliens blessés &nb=
sp;
:
5.909
( 1236
militaires/policiers)
Chiffres
tenu
à
jour
par
ML
(suivant
un décompte
gouvernemental
palestinien
&
Ap,
Afp (pour
la
Palestine
&
Afp
pour
Israël)
|
5
Médias
5-1 :
Arrestation du journaliste
palestinien Awad Al Rojob, correspondant
d'Al Jazzera net
03-12
Le
state Information service (SIS) a condamné
l'arrestation du journaliste palestinien
Awad Al Rojob , 29 ans, correspondant d'Al
Jazzera net dans la ville d'Hébron, par les
soldats israéliens qui ont également
confisqué son ordinateur et Gsm sans aucune
raison ...
SIS
condamne la politique israélienne visant
les journalistes et les media palestiniens.
Il
considére ces attaques comme un acte
sauvage pour dissumuler la voix de la vérité.
Le SIS a avertit que cette mesure arrivait
dans le cadre des menaces visant d'Al
Jazzera et que cette opération
d'arrestation prouvait que l'occupation était
un partenaire d'un complot international
contre la voix libre et la vérité.
Le SIS a demandé le gouvernement israélien
de relâcher immédiatement le journaliste
palestinien et d'arrêter ses attaques
contre les journalistes et les medias.
Il
a lancé un appel aux organisations
internationales et aux syndicats arabes
d'intervenir d'urgent pour ‘supporter’
leurs collèges palestiniens.
Le communiqué a appelé les organisations
des Nations Unies à demander la libération
de tous les journalistes palestiniens dans
les prisons israéliennes.
SOURCE
: IPC : http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12192
6
Les brèves
6-1
Étude sur l'impact des mesures israéliennes sur les
conditions économiques des familles (le revenu
mensuel) palestiniennes
03-12
Étude
sur l'impact des mesures israéliennes sur les
conditions économiques des familles (le revenu
mensuel) palestiniennes.
(Étude
faite sur les 12 derniers mois )
Le
Bureau Central de statistique : PCBS signale que
la moyenne du revenu mensuel dans le territoire
palestinien occupé a diminué de 2.500 NIS (devise
israélienne) avant Intifada d'Al-Aqsa à 1,500 NIS
pendant le 3ème quart de 2005 ...
58.1%
des familles palestiniens ont indiqué que leur revenu
avait diminué pendant l'Intifada d'Al-Aqsa (61.1% à
la Cisjordanie et 51.2% dans la bande de Gaza),
57.4%
ont perdu plus de 50% de leur revenu habituel pendant
l'Intifada d'Al-Aqsa, (57.0% à la Cisjordanie et
58.3% dans la bande de Gaza.
83.7% des
familles ont pris des mesures pour compenser les
pertes de revenus en retardant le paiement des
factures
63.4%
ont réduit les dépense
28.2%
de familles ont signalé qu'ils avaient reçu l'aide
humanitaire pendant le 3ème trimestre de l'an 2005,
(16.1% à la Cisjordanie et 55.2% dans la bande de
Gaza).
34.0% des familles ont des problèmes d'accès aux
services de santé en raison des points militaires
israéliens,
37.7%
dus à la fermeture israélienne,
45.4%
en raison du coût élevé du traitement médical.
7 Dossier
Ndlr : PS : La publication des articles ou
analyse ne signifie nullement que la rédaction
partage les analyses ou point de vue des
auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
7-1
: Point de vue de Abdel Sattar Qâsim :
Le
terminal de Rafah : la décision n'est pas entre nos
mains
J'ai vu un négociateur palestinien, dire sur le petit
écran, à propos de l'accord spécial concernant le
terminal terrestre de Rafah que "la décision est
finalement entre nos mains". Le négociateur
voulait dire que malgré la présence d'une troisième
partie dans l'accord spécial sur le terminal de Rafah,
la décision finale, y compris le passage des personnes
par ce terminal est entre les mains de l'Autorité
Palestinienne. Israël peut, selon ses déclarations,
protester et s'opposer, mais Israël ne peut assurer la
matrîse de qui rentre ou sort, il ne peut empêcher les
personnes dont les noms sont classés dangereux d'entrer
dans la bande de Gaza.
Ces paroles peuvent être crues et comprises par
toute personne ne connaissant pas la théorie de la sécurité
israélienne et les mesures qui en découlent. En tant
que spécialiste en sciences politiques, j'ai ressenti
une profonde tristesse suite aux déclarations de ce négociateur
car en réalité, il essaie de tromper la masse des gens
qui n'ont pas été encore meurtris par les expériences
amères, qui croient ce qu'on leur raconte. Il y a une
volonté de tromper, claire, et ces déclarations
ressemblent à celles dites il y a une dizaine d'années
à propos de l'aéroport de Gaza, disant qu'il est sous
souveraineté palestinienne puisque 95% de ceux qui y
travaillent sont Palestiniens. Il s'est ensuite avéré
que le pourcentage restant, les Israéliens, était
celui qui décide.
La théorie de la sécurité israélienne ne peut
autoriser une troisième partie, même si ce sont les
Etats-Unis, à assumer la responsabilité sécuritaire
qui concerne Israël et les Israéliens. Israël n'a
confiance en personne, pour la sécurité, même pas en
ses proches amis qui le défendent avec fougue, comme la
Hollande et = l'Australie. L'oppression est le principal
moteur de la constitution du mouvement sioniste, et la
fuite loin des autres peuples est le but le plus élevé
du mouvement sioniste. La décision israélienne indépendante
n'est pas négociable. Israël ne permet pas
d'intervenir dans ses questions internes, bien qu'il
puisse collaborer avec d'autres. Les preuves sont
nombreuses, et je cite quelques-unes : les Etats-Unis
n'ont pas réussi à empêcher Israël de construire des
colonies ou de construire le mur de l'annexion, ils
n'ont pas réussi à l'empêcher de développer ses
capacités militaires, y compris la bombe nucléaire.
Israël a insisté à vouloir développer ses propres
armements afin qu'il soit autonome dans ses décisions
sécuritaires et militaires. Il n'a pas accepté de
renoncer à la production de l'avion Lavi qu'après le
paiement très lourd que les Etats-Unis ont dû faire.
Israël espionne les Etats-Unis, et il a déjà volé
des renseignements militaires vitaux, comme il a volé
à la France des sous-marins militaires, alors qu'elle
lui fournissait des armes dans les années cinquante,
etc..
Israël est plus que Sparte, car non seulement il
s'est développé militairement, mais également sur le
plan de la sécurité, par tous les moyens et les méthodes
possibles.
Le passage de Rafah est une issue vitale que les
Palestiniens peuvent utiliser, selon le point de vue
israélien, pour faire passer les individus et les
choses. Israël affirme que les Palestiniens feront
entrer les réfugiés à Gaza, ou du moins, ils seront
souples avec l'entrée des gens, et feront entrer des
armes, et tout ce qui touche à la technique des
explosifs et des produits nécessaires. Pour cela, il ne
faut pas abandonner le contrôle direct du passage. Sur
le plan sécuritaire, Israël prend ses décisions sécuritaires
en fonction de millions et non seulement de dizaines de
probabilités.
Il est vrai que les Palestiniens ont un problème se
rapportant à l'apparence des choses. Comment disent-ils
qu'ils contrôlent le passage alors que l'Israélien est
derrière la vitre, surveillant et décidant. Il fallait
au moins une solution qui préserve le prestige de
l'Autorité, du moins pour le commun des gens, et assure
à Israël le contrôle direct. Les Européens se
proposent en tant que troisième partie. Israël accepte
en contrepartie que son contrôle direct soit non
visuel. Ici, on comprend le mécanisme suivant : les
renseignements concernant le déplacement des
Palestiniens au passage vont aux Européens qui les
passent aux Israéliens. Ces derniers contrôlent les
informations et les comparent avec tout ce que
transmettent les appareils photographiques truffés dans
tout le passage. De plus, les bagages sont examinés, en
apparence, par les Palestiniens, mais les appareils électroniques
transmettront les informations directement au centre de
contrôle éloigné. Le face à face est
assuré par les Européens.
L'attitude européenne est rattachée aux intérêts
sécuritaires israéliens et non au déplacement des
Palestiniens, car ils ne sont venus que pour cet
objectif. Les Européens ne se sont pas portés
volontaires pour cette tâche pour faciliter le
mouvement des Palestiniens car s'il en était ainsi, ils
se seraient portés volontaires depuis longtemps pour
faciliter leur mouvement sur les barrages, les points de
fouilles éparpillés dans toutes la Cisjordanie. Les
jours suivants dévoileront encore beaucoup de choses.
Il y a quelque temps, des observateurs internationaux
représentant les Nations-Unies sont venus dans la ville
d'al-Khalil pour assurer la stabilité de la ville. Ils
n'ont pris aucune mesure ni fait des propositions, leurs
actions se sont limitées à écrire des rapports décrivant
ce qui se passe dans la ville.
Il est également regrettable que l'Autorité relie la
liberté sur le passage à la souveraineté. L'un des
responsables a affirmé qu'il insistait sur la
souveraineté du passage, et sur cette base, l'accord spécial
a été conclu. L'Autorité Palestinienne n'a de
souveraineté sur aucune parcelle de la Palestine, elle
est une autorité d'autonomie sous souveraineté israélienne.
La souveraineté palestinienne peut-être s'exercer sur
le passage de Rafah alors que la souveraineté est
absente ?
Les déclarations palestiniennes sur l'accord sont
issues soit d'une ignorance palestinienne de la théorie
de la sécurité israélienne et des mesures dures et
difficiles qui lui sont liées, soit d'une tentative de
prendre le peuple palestinien pour imbécile, et peut-être
les deux à la fois. Dahlane a affirmé qu'il
distribuera le texte de l'accord à tous les gens afin
de mettre fin aux interprétations. Le lecteur de cet
accord trouvera qu'il n'y a, effectivement, pas moyen
d'interpréter, puisque la surveillance israélienne
directe non visuelle du citoyen ordinaire est assurée.
Abdel Sattar Qâsim
Professeur
de sciences politiques - Université de Nablus
29 novembre 2005
Traduit par le Centre d'Information sur la Résistance
en Palestine
7-2
Point de vue de Mamdouh
Nofal & Nasser al-Qidwa, et d'autres ,
: Horizon bouché pour les Palestiniens
L'année
2006, qui va commencer par des élections législatives
en Israël comme dans les territoires
palestiniens occupés, risque fort de ne pas être
favorable à la reprise du processus de paix
Un
entretien avec Mamdouh
Nofal & Nasser al-Qidwa,
«L'année qui vient de s'écouler a été très
difficile pour les Palestiniens. Et celle qui
vient risque d'être bien pire.» Ancien chef
militaire du Front démocratique de Libéra-tion
de la Palestine (FDLP) pendant la bataille de
Beyrouth, Mamdouh Nofal, qui fut l'un des premiers
à condamner la militarisation de la seconde
Intifada en 2000, est un fedayin à la retraite. Désormais
pacifique et bon vivant, il ne déteste pas les
soirées entre amis autour d'une bouteille de
vodka. D'habitude, il cache son pessimisme derrière
des blagues ou une ironie souriante. Aujourd'hui,
c'est sans humour qu'il lance cet avertissement.
«Sharon, qui va entrer en campagne électorale,
ne cesse de répéter qu'il rejette désormais le
principe «la terre contre la paix»; les Américains,
qui sont occupés avec l'Irak et peut-être bientôt
avec la Syrie, ne considèrent plus comme une
priorité l'instauration d'un Etat palestinien.
L'Europe est riche, mais n'a aucun poids
politique. Le monde arabe... n'en parlons pas.
Nous sommes de plus en plus seuls. Livrés à
nous-mêmes. Avec un président, Mahmoud Abbas,
qui fait ce qu'il peut et un parti, le Fatah, qui,
après avoir été un mouvement de libération
puis l'instrument personnel d'un homme - Yasser
Arafat -, n'arrive pas à devenir une formation
politique démocratique et moderne.»
Le seul événement
encourageant de ces derniers mois, pour Mamdouh
Nofal, a été, en septembre, le démantèlement des
colonies et le départ des Israéliens de la bande
de Gaza. «Je n'ai aucune illusion. Ils ne l'ont pas
fait pour nous rendre service, et ils sont loin
d'avoir tenu tous leurs engagements. Mais ils sont
partis. Et c'est ce qui compte. Quand on a évacué
et détruit Goush Katif, on peut aussi, un jour, évacuer
et détruire Ariel.»
C'est aussi
l'avis de Nasser al-Qidwa, ministre des Affaires étrangères
palestinien. Sous un portrait de son oncle Yasser
Arafat, dans son bureau de Ramallah, à deux pas de
la Mouqataa, l'ancien représentant de l'OLP aux
Nations unies est catégorique : «Il n'y a pas
de doute, le bilan est positif. Politiquement, idéologiquement,
psychologiquement, ce retrait est capital. Car il
est le résultat de la fermeté du peuple
palestinien.»
Sur le terrain, cette conquête est moins évidente.
Même si les habitants de Beit Hanoun, de Gaza, de
Khan Younis ou de Rafah ne cachent pas leur joie de
pouvoir retourner sur leurs terres, rendre visite à
leurs amis, aller à la plage ou simplement
traverser la route, leur quotidien demeure difficile
et leur avenir très incertain : selon les
Nations unies, près de 70% des habitants de la
bande de Gaza vivent au-dessous de la ligne de
pauvreté... Cette nasse de 352 km2 où
s'entassent 1,4 million d'habitants - 26 400 au km2
dans la partie habitable - donne aujourd'hui
l'impression d'avoir été à la fois le décor
d'une bataille, avec ses façades grêlées
d'impacts de balles, et d'un tremblement de terre, là
où les bâtiments des colonies ont été démolis.
En attendant que l'Etat israélien finance, comme il
s'y est engagé, l'enlèvement des gravats, une
petite industrie de la récupération a vu le jour
sur ces décombres. Alimentés par des armées de
ramasseurs de métaux, les casseurs de voitures
produisent des blocs de ferraille compressée qui
s'empilent au bord des routes avant d'être embarqués
à destination d'Israël.
«La réhabilitation de l'économie de Gaza se
heurte pour l'instant à trois obstacles majeurs,
explique Khaled Abdel Shafi, directeur local du
Programme des Nations unies pour le Développement
(PNUD) : les difficultés de communication avec
l'extérieur, les conditions de sécurité très
incertaines et - conséquence des deux premières -
une très grande réticence des donateurs...
L'ouverture du terminal de Rafah vers l'Egypte est
certes un premier pas, mais les liaisons avec la
Cisjordanie et Israël sont encore en discussion. Le
territoire ne peut ni importer les matières premières
dont il a besoin ni exporter ses fruits et légumes.
Son économie est en survie artificielle. Quant au
futur port en eaux profondes et à l'aéroport tout
neuf - rendu inutilisable par l'armée israélienne
-, ils ne sont pas considérés comme des dossiers
urgents par le gouvernement Sharon.»
Cette mauvaise volonté israélienne avait provoqué,
fin octobre, un gros coup de colère de James
Wolfensohn, l'envoyé spécial du Quartette (Etats-Unis,
Union européenne, Nations unies, Russie). Dans une
lettre adressée à Kofi Annan et aux ministres des
Affaires étrangères britannique, américain et
russe, l'ancien président de la Banque mondiale
accusait même Israël d'agir «comme si le désengagement
n'avait jamais eu lieu». C'est informée par James
Wolfensohn de l'attitude israélienne que la secrétaire
d'Etat américaine Condoleezza Rice, visiblement
irritée, a décidé il y a dix jours de prolonger
son séjour à Jérusalem pour arracher à Ariel
Sharon l'accord sur l'ouverture du terminal de Rafah
et l'instauration d'une négociation sur les convois
routiers sécurisés - de voyageurs et de
marchandises - entre la bande de Gaza, Israël et la
Cisjordanie.
En revanche, l'autre problème majeur de la bande de
Gaza - l'insécurité - ne doit rien aux Israéliens,
même s'il leur profite, comme le relève Raji
Sourani, président du Centre palestinien des Droits
de l'Homme, en montrant que décidément l'Autorité
palestinienne n'est pas capable de faire régner la
loi et l'ordre chez elle. Clanisme, règlements de
comptes politiques, rivalités entre milices,
affrontements entre policiers et combattants
islamistes, liquidations de «collabos» ou de «corrompus»,
conflits entre propriétaires terriens, voire enlèvement
de journalistes : tout se conjugue depuis le
retrait israélien pour rendre le territoire peu
engageant.
Malgré la réforme des services de sécurité,
ramenés d'une douzaine à cinq et confiés à des
hommes sûrs, il est clair qu'à Gaza - comme à
Naplouse ou à Jénine - Mahmoud Abbas n'a pas réussi
à placer sous le contrôle de l'Autorité, comme il
le souhaitait, tous les groupes armés qui gravitent
autour du Fatah - sans parler des formations
islamistes ou des bandes mafieuses qui se moquent
ouvertement de ses policiers mal armés, mal payés
et démotivés. Il est peu aidé, en tout cas, par
l'homme fort de Gaza, Mohammed
Dahlan, ministre des Affaires civiles - c'est-à-dire
des relations avec Israël -, qui, même malade,
continue de jouer un jeu personnel. Peut-être pour
que le président n'oublie pas qui est « le patron
» du territoire, Dahlan a fait ériger un panneau
publicitaire à son effigie en face de la villa
qu'occupe Mahmoud Abbas pendant ses séjours à
Gaza...
«Nous nous considérons comme des membres du Fatah,
dit un porte-parole des Brigades des Martyrs
d'Al-Aqsa, rencontré, avec ses quatre gardes du
corps masqués et armés de kalachnikov, dans le
quartier de Cheikh Radouane, près du camp de réfugié
de Jabaliya où est née, en décembre 1987, la
première Intifada. Mahmoud Abbas est notre président
élu et nous lui faisons confiance. Mais en dix ans
de négociations, nous n'avons rien obtenu et nous
pensons que, face à Israël, il faut toujours
disposer de deux armes : la négociation et la
résistance armée pour atteindre notre objectif.
Aujourd'hui, beaucoup de dirigeants du Fatah sont
trop vieux et parfois trop corrompus pour comprendre
ce que veut le peuple.» C'est aussi ce qu'ont dit,
à leur façon, les militants du Fatah de Ramallah,
qui viennent de se prononcer à 96%, lors des
primaires de leur parti, en faveur d'une candidature
de Marwan Barghouthi, la figure de proue de
l'Intifada, aujourd'hui détenu en Israël sous le
coup de cinq peines de prison à vie.
L'ennui, pour Mahmoud Abbas, parfois qualifié de «Karzaï
palestinien» par les « durs » du Fatah, c'est que
ce discours de ses jeunes partisans armés, qui réclament
des hommes neufs et propres, n'est pas très éloigné
de celui du Hamas, des Brigades Azzedine al-Qassam
ou du Djihad islamique, qui dénoncent eux aussi la
corruption du pouvoir et l'échec de sa stratégie
de négociation. «La stratégie d'Oslo est morte,
constate Sami Abou Zohri, membre de la direction du
Hamas à Gaza, qui préfère désormais, pour des
raisons de sécurité, rencontrer ses visiteurs dans
des immeubles discrets du centre-ville plutôt qu'à
la terrasse d'un hôtel du bord de mer. Ce n'est pas
au terme d'une négociation, mais parce qu'il
devenait trop coûteux en hommes et en argent de
rester à Gaza, qu'Israël s'est retiré. Avec la
lutte contre la corruption, le retour à l'ordre et
la réforme des institutions pour mieux tenir compte
des souhaits de la population, la nécessité de
poursuivre la résistance - tout en négociant s'il
y a lieu - sera au centre de notre programme électoral.»
Car pour la première fois le Mouvement de la Résistance
islamique Hamas a décidé de participer aux élections
législatives organisées par l'Autorité
palestinienne, le 25 janvier. «Et si c'était le
meilleur - voire le seul - moyen de les contrôler ?
s'interroge un conseiller du président palestinien.
Après tout, entrer au Conseil législatif, et même
participer au gouvernement, mesurer jour après jour
la difficulté du dialogue avec les Israéliens ou
le poids de la pression américaine sur nos épaules,
cela ne peut que les ramener à la raison. Rien ne
prouve, en plus, que les urnes ne leur offriront pas
quelque surprise.» Même dans la bande de Gaza,
fief traditionnel du Hamas et des groupes armés
islamistes, des critiques commencent, en effet, à
fuser contre les barbus. «En poursuivant leurs tirs
de roquettes contre Israël même après le départ
des colons, ils ne gênent que nous, explique Hatem
Hadawi, grossiste en fruits et légumes à Beit
Hanoun. Une bonne partie des fusées tombent chez
nous, et lorsqu'elles tombent en territoire israélien,
elles provoquent immédiatement les représailles de
l'artillerie qui pilonne la région. Alors à quoi
bon?»
De là à dire que la partie est jouée et que le
Fatah, s'il renouvelle ses candidats comme le réclame
la base, n'a rien à craindre du Hamas, il y a du
chemin. Alors qu'en face Ariel Sharon fourbit sa
nouvelle machine de guerre, le parti Kadima (En
avant), en vue des législatives de mars, il reste
à Mahmoud Abbas moins de deux mois pour se préparer
à gouverner avec les députés du Hamas.
Roger Backman
Sources : NOUVEL
OBSERVATEUR Posté par Adriana
Evangelizt
7-3 : 34ème
Congrès Sioniste : La
colonisation en tant
que réalisation du
Sionisme
Extrait du rapport suite au
34ème Congrès Sioniste en Juin 2002 à Jérusalem
Le
Congrès Sioniste informe ses représentants de
favoriser et de réaliser les objectifs suivants :
Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux colons
dans le Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
Encourager
et stimuler l'absorption de nouveaux colons,
principalement des jeunes dans les colonies situées
dans la région du Negev et de l'Arava, ainsi qu'en
Galilée
Encourager un ensemble d'activité économique et
sociale parmi les colonies rurales, communautaires et
urbaines dans le champ d'action de l'Agence Juive, au
Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
1.
Encourager la colonisation
La colonisation dans l'Etat d'Israel représente
l'expression de la réalisation de la vision Sioniste.
Par conséquent, il est, par la présente, décidé
par le 34ème Congrès Sioniste d'encourager, de
cultiver, d'aider et de renforcer tout type de
colonisation juive dans l'Etat d'Israel.
Les rôles de l'Organisation Sioniste Mondiale et de
l'Agence Juive dans la colonisation.
1. Le Congrès Sioniste informe ses directions dans
l'Organisation Sioniste Mondiale et des institutions
de l'Agence Juive d'agir dans les institutions de
l'Agence Juive, afin d'assurer la poursuite et le développement
des actions dans le domaine de la colonisation, également
après l'année 2004.
Le but de cette action est de renforcer, d'
accompagner, d'encourager et de développer la
colonisation rurale dans le Negev, dans l'Arava et en
Galilée, par laquelle les Juifs de la Diaspora
devront être recrutés et incités à coopérer
activement dans l'acte de colonisation et du développement
de la terre, en finançant et en peuplant, afin de
donner une signification à chaque acte de
colonisation de la terre et de son développement.
2. Le Congrès Sioniste demande aux responsables de
l'Organisation Sioniste Mondiale et aux responsables
de l'Agence Juive d'enlever immédiatement tous les
obstacles bureaucratiques, qui gênent l'expansion de
la colonisation dans les régions du Negev et de l'Arava,
la Galilée et dans la périphérie : pour aider à développer
et favoriser des projets économiques, locaux et régionaux,
et à encourager l'absorption de nouveaux colons basés
sur des initiatives d'affaires.
3. Le Congrès Sioniste informe ses représentants à
la direction de l'Organisation Sioniste Mondiale et
dans les institutions de l'Agence Juive pour Israel,
ainsi qu'au Fonds National Juif, d'initier, de mener
et de guider des procédures au niveau de la direction
de l'Organisation Sioniste Mondiale, de la direction
de l'Agence Juive et de ses institutions, et au Fonds
National Juif, en coopération avec le gouvernement
israélien, afin de favoriser et de réaliser les
objectifs suivants :
• Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux
colons dans le Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
• Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux
colons, principalement des jeunes dans les colonies
situées dans la région du Negev et de l'Arava, ainsi
qu'en Galilée.
• Garder des réserves de terre et des territoires
libres, pour créer des poumons verts, comme réserve
de terre pour les générations à venir, et comme
contribution à la qualité de la vie et à
l'environnement des citoyens d'Israel.
• Encourager un ensemble d'activité économique et
sociale parmi les colonies rurales, communautaires et
urbaines dans le champ d'action de l'Agence Juive, au
Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
• Créer l'intégration dans les domaines de l'éducation,
de la culture, de la société, de l'économie, et une
coopération locale concernant les services municipaux
et autres, parmi les colons ruraux et les colons dans
les secteurs ruraux, ainsi que des changement
communautaires et urbains dans le Negev et l'Arava et
en Galilée.
2. Groupes d'Aliyah pour la colonisation
Le Congrès Sioniste comprend l'importance de la
colonisation de jeunes immigrés en Israel en tant qu'élément
de la réalisation de la vision Sioniste,
Le Congrès Sioniste l'encourage, et est heureux de
voir l'organisation de groupes d'Aliyah d'étudiants
et de jeunes dans la Diaspora.
3. Colonisation agricole
1. Le Congrès Sioniste reconfirme la centralité de
la colonisation agricole juive dans l'Etat d'Israel en
tant qu'un des outils principaux pour
l'accomplissement des buts sionistes, comme définis
et déterminés dans la législation, tout comme dans
le Programme de Jérusalem.
2. Le Congrès Sioniste considère les colonies, les
colons, et les mouvements de colonisation comme le
pivot de l'acte Sioniste pour la colonisation et la création
de l'état d'Israel et la colonisation du peuple juif
sur sa propre terre, et agira pour sa promotion, son développement
et sa bonne organisation, tout en restant conscients
des droits des colons et de leur bonne implantation.
4. Reconnaissance de Keren Kayemet Le'Israel
Le Congrès Sioniste félicite le Fonds National Juif,
ses directions et responsables, contributeurs et
employés, pour ses 100 ans d'activité productive.
Le Congrès Sioniste exprime son admiration et son
appréciation pour les actions du Fonds National Juif
tout au long de ses années d'existence et d'activité,
et dans tous les domaines de son action Sioniste, éducative
et économique - le rachat de la terre, sa récupération
et son développement.
La préparation de la terre pour l'agriculture, la
colonisation, et la construction, la forestation et la
plantation et le développement de l'environnement,
des espaces verts, la qualité environnementale et de
l'air, l'établissement de parcs, la préservation de
la nature, la création de routes flamboyantes et de
routes panoramiques d'où on admire la vue, la réhabilitation
des lits de rivières, la réparation des dégâts
environnementaux, l'établissement de réservoirs
d'eau, l'aide aux Compagnies d'exploitation de l'eau
nationales, régionales et locales; le développement
de la recherche agricole et le soutien des domaines de
recherche et le développement dans différentes régions
du pays; l'action éducative parmi les jeunes Israéliens
pour favoriser l'amour du pays, de sa nature, et de
ses paysages, ainsi que la coopération avec le monde
Juif dans tous les domaines d'activité du Fonds
National Juif, concernant le financement, la
plantation, l'éducation des jeunes, et le rachat de
la terre.
Le Congrès Sioniste reconnait l'importance de la
viabilité économique dans les régions du Negev, d'Arava
et de Galilée, afin d'assurer la colonisation
permanente de ces régions.
Le Congrès Sioniste remercie le Fonds National Juif
de l'Israel pour sa contribution au domaine de la
recherche agricole et du développement, et l'invite
à augmenter son investissement dans ce domaine, afin
d'aider les colons qui doivent faire face à des
conditions extrêmement difficiles : manque de l'eau,
de travail, du probblème du climat et de la
concurrence mondiale qui encourage l'agriculture dans
d'autres pays.
Le Congrès Sioniste reconnait l'importance de la
question de la qualité environnementale, et relie
cette question aux valeurs du Judaisme et du Sionisme.
Le Congrès Sioniste remercie le Fonds National Juif
de sa contribution à cette question, et l'invite à
renforcer son action dans ce domaine, en reconstituant
des lits de rivières et en remettant en état des
dommages environnementaux, en établissant des réservoirs
secondaires d'eau et en créant des parcs et des forêts.
5. Colonisation en tant qu'action Sioniste
1. Les principales missions nationales sont d'abord
aujourd'hui la colonisation comme gardien des terres
de la nation et une réponse au défi démographique
dans des zones périphériques. Celles-ci exigent des
efforts spéciaux pour leur développement, leur
peuplement et les bases du désert éloigné et des
secteurs légèrement peuplés.
Le 34ème Congrès Sioniste voit la colonisation comme
un objectif préféré de l'Organisation Sioniste
Mondiale et remet à l'Exécutif Sioniste la tâche de
travailler pour établir et financer la colonisation
juive dans le Negev et la Galilée.
Cette action sera faite en totale cooperation avec le
Gouvernement d'Israel, l'Agence Juive et Keren Kayemet
Le'Israel, afin de mettre en place toutes les
ressources de l'Etat et de l'Agence Juive pour cet
objectif.
2. Depuis le 33ème Congrès Sioniste, le projet de
colonisation a subi les tests difficiles des jours
orageux, de conflit et d'émeutes sanglantes
Le Congrès Sioniste envoie des salutations de soutien
aux colons et bénit le Département de la
Colonisation et ses employés pour les efforts faits
afin de fournir des solutions appropriées aux besoins
urgents et vitaux des colons à la lumière des réalités
changeantes.
Par
Organisation Sioniste Mondiale
8 Courrier
des lecteurs & trouvé sur le net
8-1
Communiqué des forces nationales et islamiques en
Palestine
Les forces nationales et islamiques ont tenu leur
réunion régulière dans la ville de Ramallah
pour discuter des derniers développements
politiques, suite à la campagne d'arrestations et
d'exécutions menée quotidiennement par les
forces de l'occupation contre les fils de notre
peuple combattants, et dans le cadre de
l'intensification de l'agression sioniste et ce
qui s'y rapporte comme le refus de respecter tous
les traités internationaux et les lois, notamment
en ce qui concerne la poursuite éperdue de la
construction du mur de l'annexion raciste, le développement
de la colonisation et de l'expropriation des
terres palestiniennes, et dans le cadre de
l'insistance à empêcher toute souveraineté
palestinienne suite au retrait unilatéral de la
bande de Gaza.
De même ont été analysées les dangers guettant
la présence palestinienne au Liban, suite aux
appels de désarmement des camps et les menaces de
guerre lancées par les Etats-Unis contre la résistance
de la Syrie. Les forces nationales et islamiques,
sachant exactement les menaces et les défis
actuels lancés face aux ambitions et aspirations
à la liberté et l'indépendance de notre peuple,
l'ampleur des défis imposés par l'administration
américaine alliée organique de l'entité
sioniste, à la Syrie mais aussi à la résistance
en Irak, au Liban et en Palestine, qui ne sont
qu'un pas pour supprimer toute résistance,
affirment de façon formelle ce qui suit :
- L'accord récent à propos du passage de Rafah
et des autres passages entourant la bande de Gaza
n'est qu'une soumission à la position américaine
et la position israélienne, il est en totale
contradiction avec le principe de la souveraineté
palestinienne. Accepter cet accord c'est se
soumettre à l'intérêt de l'entité sioniste, et
ne ne met aucunement fin à la poursuite de
l'occupation de la bande de Gaza. L'acceptation de
cet accord est un grave précédent qui indique le
sort de tout le processus de négociations, autour
des diverses questions futures et importante avec
l'entité sioniste. Ce qui exige une attitude
claire de refus de cet accord, de mise en garde
contre la soumission aux pressions américaines,
maintenant et dans le futur, car ces dernières
vont dans le sens des intérêts sionistes et
remettent toujours en cause les intérêts légitimes
palestiniens.
- L'entité sioniste explique la question de
l'accalmie comme si elle était du seul ressort de
la partie palestinienne, et poursuit son agression
criminelle, avec ses assassinats, ses arrestations
quotidiennes et ses raids contre les villes, les
villages et les camps palestiniens. Tout en
poursuivant ces pratiques criminelles militaires,
elle accentue ses expropriations de terre, l'élargissement
de ses colonies, essayant de lutter contre la
montre pour construire son mur de l'annexion
raciste, multipliant en même temps ses barrages
militaires, ses punitions collectives.
Malgré tout cela, l'entité sioniste demande aux
pays arabes de la féciliter pour ses crimes
barbares en la reconnaissant et normalisant ses
relations avec elle. En même temps, elle impose
un siège sur la direction palestinienne qui est
sa cible. A partir de ces préambules, nous déclarons
que la non-dénonciation des crimes commis par
l'occupation signifie la mise au pas du projet
national palestinien et la domination du projet
sioniste. Sur quoi la direction palestinienne
compte-t-elle négocier lorsque l'entité sioniste
aura achevé tout ce qui précède, quelles sont
les armes que nous garderons entre les mains pour
faire pression sur cet entité raciste, afin de
faire avancer les négociations pour une solution
globale ?
Nous réclamons aujourd'hui, et plus que tout
autre moment, la consolidation du front interne en
reconsidérant et consolidant l'Organisation de
libération de la Palestine, avec la participation
de toutes les forces politiques présentes sur la
scène palestinienne, pour pouvoir faire front de
façon collective et unie aux défis imposés par
l'occupant spoliateur, en nous accrochant
fermement à l'alternative de la résistance qui
protège nos objectifs, la vie et la culture de
notre peuple, et en réclamant de l'Autorité
palestinienne la libération des prisonniers accusés
de résistance.
- Les forces nationales et islamiques affirment la
nécessité de transmettre le jugement du tribunal
international de Justice de La Haye au conseil de
sécurité et l'assemblée générale de l'ONU, le
plus rapidement possible, car ce jugement n'a
aucune valeur tant que nous, les principaux intéressés,
n'avons pas l'audace de l'utiliser, au moment où
nous voyons les Etats-Unis faire leur possible
pour émettre de nombreuses résolutions hostiles
à notre nation.
- Les forces nationales et islamiques se tiennent
fermement face au renouvellement du complot ayant
mené à l'occupation de l'Irak par les forces
hostiles, alliées de l'entité sioniste, contre
la Syrie, sous des prétextes divers visant à détruire
le dernier bastion de la résistance et préparer
la région arabe à sa soumission devant l'entité
sioniste. Nous affirmons notre position de soutien
à la Syrie contre les complots haineux visant à
l'isoler de son contexte arabe, pour isoler la résistance
en Irak, en Palestine et au Liban, pour imposer le
plan américano-sioniste sur la région, et ouvrir
totalement la voie aux ambitions impérialistes.
Nous affirmons à notre peuple en Syrie qu'il
n'est pas seule dans la bataille, vous menez une
bataille dans laquelle tous les Arabes libres sont
avec vous, votre détermination face à l'invasion
américaine est la résistance de tous les Arabes
et la ligne de la résistance. Dans ce cadre, nous
appelons notre peuple, ses formes nationales et
islamiques à proclamer la journée du 25 novembre
2005 la journée de la solidarité et de la cohésion
avec le peuple résistant syrien, et de se
rassembler après la prière du vendredi sur la
place al-Manara (Ramallah).
- Les forces nationales et islamiques tiennent à
saluer particulièrement tous les militants et
combattants détenus dans les prisons de
l'occupation, affirmant sa solidarité totale avec
les prisonniers de la liberté qui ont pavé la
voie de la liberté et de l'indépendance, et nous
réclamons de la direction palestinienne de considérer
cette question prioritaire. Les forces nationales
et islamiques saluent également notre peuple résistant
et combattant qui, malgré la répression sauvage
et les crimes de l'occupant, résiste toujours sur
sa terre, refusant la soumission et insistant sur
sa détermination et sa résistance.
- Les forces nationales et islamiques affirment
que les plans de l'occupation visant à isoler et
judaïser al-Quds, ainsi que l'élargissement de
la colonisation à l'intérieur et autour de la
ville sainte, les menaces qui pèsent sur les
lieux saints, surtout après l'annonce de la chute
probable des murs de la ville, prélude au
changement de son caractère et à la création de
faits accomplis, réclament une mobilisation de
toutes les capacités pour faire face à ces
plans.
- Les forces nationales et islamiques affirment la
nécessité d'une large participation, mardi
prochain 29 novembre, journée internationale de
solidarité avec le peuple palestinien, aux
manifestations et cortèges, rassemblements et
autres activités, pour exprimer le refus de
l'occupation, la dénonciation de ses pratiques
criminelles contre notre peuple, et affirment la nécessité
de généraliser ces activités dans le pays et
dans l'exil.
- Tout comme elles affirment la gravité de la décision
de reporter les élections municipales dans la
ville d'al-Khalil, à partir de justifications non
convaincantes, demandant de cesser de prendre de
telles décisions qui ne sont pas conformes aux
intérêts nationaux de notre peuple.
Liberté
pour nos prisonniers.
Intifada et résistance jusqu'à la victoire
Palestine 22 novembre 2005
8-2
De Michg44@aol.com
: Intel va construire une nouvelle usine en Israel
2 décembre 2005
Steve Weizman - Associated Press
Intel, l'un des plus importants fabricants de
puces électroniques au monde a
annoncé jeudi qu'il va investir environ 4
milliards de dollars dans une
nouvelle usine à Kiryat Gat, Israel, à côté
de celle déjà existante qui emploiera près de
4400 personnes.
Une
grande partie de la main d'oeuvre a été formée
dans les unités secrètes
de l'armée ou dans des programmes universitaires
prestigieux.
L'usine sera construite sur les terres appartenant
au village palestinien d'Iraq Al Manshiya, nettoyé
ethniquement après la guerre de 1948.
Selon l'historien sioniste Benny Morris,
"Israël a expulsé les villageois
d'Iraq Al Manshiya par l'intimidation en
usant de tous les moyens."
La subvention "a aidé"
"Nous avons étudié tous nos sites, mais c'était
la meilleure solution''
a-t'il dit. La "subvention de 525
millions de dollards d'Israel a certainement
aidé".
.Intel a installé son premier centre de développement
en dehors des Etats-Unis
dans la ville située au nord d'Israel, Haïfa,
en 1974. Il a également des
installations de fabrication, de recherches
et de vente à Jérusalem ainsi qu'au
nord et au centre d'Israel, employant un
total de 5.400 personnes dans six endroits.
D'autres grandes entreprises de haute technologie
comme Microsoft et
Motorola, font également des opérations
considérables en Israel.
9 Annexes
9-1
: Histoirede
la Palestine : Le
partage et l'occupation de la Palestine
1947,
Le partage et l'occupation de la Palestine
Les
grandes puissances.
(Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, URSS) négocient
des plans de partage de la Palestine qui débouchent,
le 29 novembre 1947 à l’ONU, sur la
proposition de la création de deux Etats et de
la zone internationale de Jérusalem (résolution
n° 181).
Bilan
du partage des Nations-Unies.
.
un Etat arabe de 12.000 Km² qui comprend
735.000 habitants, dont 10.000 juifs :
.
un Etat juif de 14.200 Km² avec 905000
habitants dont, 507.000 arabes :
.
une zone internationale à Jérusalem de 205.000
habitants, dont 100.000 juifs.
Il
faut cependant noter que la population
palestinienne n'a jamais été consultée et son
autodétermination n'a pas été respectée
(ceci est contraire aux principes de la charte
des Nations-Unies - chapitre 12). Les grandes
puissances partagent un territoire arabe qui ne
leur appartient pas. En 1918, il y avait en
Palestine 56.000 juifs sur une population de
700.000 habitants. En 1946, il y avait 608.000
juifs sur une population de 1.850.000 habitants.
Première
guerre israélo-palestinienne et expulsion
des Palestiniens avant la fin du mandat
britannique.
Pendant
de longues années,
le gouvernement israélien prétendait que les
Palestiniens avaient quitté leur pays sur appel
des dirigeants arabes. Erskine Childers, un
journaliste anglais, a été le premier en
Occident à démystifier cette falsification
historique. Il a auditionné la totalité des émissions
radiophoniques diffusées au Proche-Orient à l'époque.
Il a démontré que les seules émissions
incitant la population palestinienne à partir
sont d'origine sioniste. Ces émissions développaient
de façon volontairement menaçante le thème de
l'extermination à laquelle sont promis ceux qui
restaient en Palestine. Des historiens israéliens
(Flapan, Morris, etc.) ont confirmé par la
suite que se sont bel et bien les forces armées
sionistes qui ont provoqué le départ des
Palestiniens.
Dès
le vote du plan de partage, le 29 novembre 1947,
les groupes terroristes sionistes, agissent dans
la continuité des plans A, B et C, tentent
d’occuper par la force la Palestine (déjà
avant le départ des Anglais 15 mai 1948) et
expulsent les Palestiniens qui résistent. Ben
Gourion dit à l’époque
: “ La ville neuve de Jérusalem a été
occupée et les guérilleros ont été chassés
de Haïfa, de Jaffa, de Tibériade et de Safad
quand les forces de la puissance mandataire étaient
encore présentes... La Haganah fit bien son
Travail... Les Arabes ont commencé à
s’enfuir des villes presque dès le début des
désordres, dans les premiers jours de décembre
1947... A mesure que les combats s’étendaient,
Bédouins et Fellahs se joignirent à
l’exode... ”.
Plan
des opérations sionistes au-delà du plan de
partage
L’ampleur
des troubles pousse les Etats-Unis à tenter de
freiner la marche vers le bain de sang.
Le département d’Etat et le Pentagone avaient
peur de perdre les “ Arabes ”,
pour lesquels ils avaient des projets de
constitution de “ cordons sanitaires ”
contre le “ péril rouge ”.
C’est pourquoi, le 19 mars 1948, le délégué
américain demande au Conseil de Sécurité de
l’ONU, la suspension du Partage de la
Palestine et demande l’examen d’un plan de
tutelle temporaire. Les E-U craignent l’Union
Soviétique, qui compte bien tirer profit de son
soutien militaire et politique au mouvement
sioniste (à l’ONU), pour le Plan de partage.
Le 1er avril 1948, l’ONU vote une trêve. Le
4, la Haganah déclenche la première guerre de
Palestine. Le Comité pour les droits inaliénables
du peuple palestinien de l’ONU, nous éclaire
sur les véritables intentions des dirigeants
sionistes de l’époque
: “ Les écrits de ces derniers nous
montrent à l’évidence que la politique
sioniste était d’occuper, durant la période
du retrait britannique, un territoire aussi étendu
que possible (y compris la rive occidentale) au
delà des frontières attribuées à l’Etat
juif par la résolution sur le partage. Et
de citer un haut fonctionnaire israélien :
“ En mars 1948, le haut commandement de
la Haganah a préparé un plan opérationnel
global “ D ” comme Dalet, en
remplacement des plans A, B et C qui avaient
orienté la stratégie de la Haganah au cours
des années précédentes. La mission de la
Haganah était aussi simple que révolutionnaire
: s’assurer le contrôle du territoire attribué
à l’Etat juif et... de ceux situés au delà,
contre des forces ennemies... ”.
De
nombreux massacres ont été perpétrés en
1948. Le plus connu fut celui de Deir Yassine
qui a coûté la vie à 105 civils (le chiffre
de 254 fût exagéré afin de pousser à
l’exode), il a été perpétré par des unités
Etzel et Stern. Ce sont presque deux cent
villages palestiniens qui furent ainsi attaqués
et pris par les forces sionistes avant la fin du
mandat, le 15 mai 1948. De nombreux habitants
furent blessés ou tués. Tous les survivants
furent expulsés ou s'enfuirent, terrorisés.
Une
déclaration de Ménahem Bégin aux Etats-Unis
en été 1948 disait comment les choses s'étaient
passées
: “ Dans le mois précédant la fin du
Mandat, l'Agence juive décida de faire sortir
les Arabes des villes avant l'évacuation des
troupes britanniques... L'Agence juive en vint
à un accord avec nous (Irgoun) pour que nous exécutions
ces arrangements, tandis qu'ils répudieraient
tout ce que nous ferions et prétendraient que
nous étions des éléments dissidents, comme
ils le faisaient quand nous combattions les
Britanniques. Alors nous avons frappé avec
force et mis la terreur dans le coeur des
Arabes. Ainsi nous avons accompli l'expulsion de
la population arabe des régions assignés à l'Etat
juif ”.
L’amalgame,
nous dit Elias Sanbar,
qui est fait entre la première guerre de
Palestine et la première guerre israélo-arabe
n’est pas innocent. En confondant la première
dans la seconde, on évite le débat sur
l’expulsion massive des Palestiniens, présentée
alors comme le résultat “ accidentel ”
de l’entrée des Etats Arabes en Palestine (en
mai 1948) et de la guerre de défense des juifs
contre une “ invasion extérieure ”.
Les juifs y font figure d’agressés. Mais il y
a eu deux guerres : le 15 mai, date de l’entrée
en guerre des troupes des différents Etats
arabes, la Palestine est déjà conquise par les
Israéliens, et les Palestiniens, qui ont laissé
14813 morts sur le terrain, sont déjà des réfugiés.
La
déclaration de la création de l'Etat d'Israël,
en mai 1948.
Le
vendredi 14 mai 1948 s'ouvre, à 16 h, dans la
petite salle du musée de Tel Aviv, la cérémonie
de proclamation de l'Etat d'Israël. Ben Gourion
lit la déclaration d'indépendance, puis la
fait signer. Cela dure une demi-heure, juste
avant que ne débute le shabbat. Le texte de Ben
Gourion se réfère à la décision du 29
novembre 1947 (résolution no 181 de l'ONU),
mais n'en retient que le projet d'établir un
Etat juif. Ni le partage de la Palestine, ni la
création d'un Etat arabe, ni le statut spécial
de Jérusalem ne sont évoqués. Ne sont pas précisées
non plus les frontières d'Israël. Vers minuit,
le Mandat britannique prend fin. Les Anglais ne
transfèrent pas le pouvoir, ils l'abandonnent.
Le premier acte du gouvernement d'Israël est
l'abrogation des restrictions à l'immigration
juive.
La
proclamation dit notamment
: “ Nous déclarons ici qu'à partir
de la date d'expiration du mandat, c'est-à-dire
le 15 mai à 0 heures, une constitution
nationale devra être établie par une Assemblée
Constituante dont les travaux devront être
terminés au plus tard le 1er octobre 1948. Le
Conseil national actuel fera fonction de Conseil
d'Etat provisoire, et son organe exécutif -
l'administration nationale - constituera le
gouvernement provisoire de l'Etat d'Israël. L'Etat
d'Israël sera ouvert à l'immigration des Juifs
de tous les pays, et leur arrivée permettra de
favoriser le développement de tous ses
habitants. L'Etat d'Israël sera bien fondé sur
les préceptes de la justice, de la liberté et
de la paix qu'ont enseignés les prophètes hébreux.
Il établira une complète égalité des droits
de tous les citoyens sans distinction de race,
de foi ni de sexe, et garantira la pleine liberté
de culte, l'éducation et la culture pour tous.
Il garantira le caractère sacré et
l'inviolabilité des lieux saints de toutes les
religions. Il se conformera aux principes de la
Charte des Nations Unies ”.
Première
guerre israélo-arabe
Les
armées des pays arabes pénètrent en Palestine
dès le 15 mai 1948. En 1949, l'armistice est
signé entre Israël, l'Egypte, le Liban, la
Jordanie et la Syrie. Le 3 avril 1949, la
Jordanie annexe la Cisjordanie (20,5 % de la
Palestine), et fonde le "Royaume hachémite
de Jordanie". L'administration égyptienne
contrôle la bande de Gaza (1,5 % de la
Palestine).
Les
Palestiniens interdits de retour dans leurs
foyers
Le
11 mai 1949, Israël a été admis en tant que
membre de l'ONU. Le préambule de la résolution
273 (III), relative à cette admission, renvoie
à la résolution 194 du 11 décembre 1948 qui
reconnaît aux réfugiés palestiniens qui le désirent,
le droit "de rentrer dans leurs foyers
le plus tôt possible et de vivre en paix avec
leurs voisins et des indemnités doivent être
payées à titre de compensation, pour les biens
de ceux qui décident de ne pas rentrer dans
leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé".
Ce droit au retour a été confirmé plus de 110
fois par les Nations-Unies mais il a toujours été
rejeté par Israël. Des réfugiés ont essayé
de revenir dans leur pays à travers les frontières.
L'Etat d'Israël cependant les expulsait à
nouveau. En 1954, une loi a été promulguée prévoyant
des sanctions sévères contre les "infiltrés"
et leur réexpulsion. Cette loi n'est appliquée
qu'à l'égard des non-juifs qui reviennent dans
leurs pays.
Le
comte Bernadotte, observateur de l'O.N.U,
affirme
: “ Ce serait une violation des
principes de justice les plus élémentaires, si
les victimes innocentes du conflit (les réfugiés
arabes palestiniens) se voyaient refuser le
droit de retourner dans leurs foyers, alors que
les immigrants juifs affluent et ferment ainsi
la porte au retour des réfugiés arabes dans
les terres qu'ils possédaient depuis des siècles.
De nombreux rapports font état de l'usurpation,
du pillage et de la destruction de villages
entiers, sans aucune raison militaire apparente. ”
Le lendemain de la présentation de son
rapport aux Nations-Unies (16 septembre 1948),
le comte Bernadotte est assassiné par les
sionistes du groupe Stern. Ben Gourion affirme :
“ Nous devons tout faire pour qu'ils
(les réfugiés palestiniens) ne reviennent
jamais ”.
Au
total, Israël détruisit 531 villages afin
d’interdire définitivement le retour des
expulsés palestiniens qui sont au nombre
d’environ 6 millions de personnes. Ils
constituent aujourd’hui les deux tiers du
peuple palestinien. Ils sont les oubliés de
l’histoire…
Le
nombre des réfugiés en 1948
Selon
Elias Sanbar environ 900 000 Palestiniens seront
expulsés (Livre : "Palestine
1948") déjà un mois avant la
guerre de mai 1948. En 1948, après la guerre,
8,2 % du peuple palestinien vivait à l’intérieur
de la ligne verte (Israël), 30,8 % en Jordanie
et Egypte, et 61 % peuplaient les 57 camps de réfugiés
répartis comme suit : 15 camps au Liban (14 %
des réfugiés), 10 en Syrie (9 %), 24 en
Jordanie (55 %) et 8 dans la bande de Gaza (22
%).
"C'est
une histoire d'adolescent : j'ai eu de la chance
d'être élevé dans une école palestinienne,
pour réfugiés palestiniens. Je m'en
rappellerai toujours... A l'école, sur la première
page de tous les livres qu'on avait, que ce soit
en histoire, en géographie, en grammaire ou en
n'importe quelle matière, il y avait toujours
le portrait de notre fameux roi Abdallah. La
seule chose qu'on faisait la première journée
de l'année scolaire, c'était notre prof qui
venait le matin : on le saluait... La première
chose qu'il disait, "Les enfants ouvrez vos
livres". Au lieu de nous demander d'ouvrir
le livre à la page qui nous intéressait pour
étudier, il disait : "D'abord la première
page". La première page bien entendu, c'était
le portrait du roi. Il disait : "Déchirez-la"
! Alors chaque enfant commençait à déchirer
le portrait du roi. A ce moment, il précisait :
"Les enfants, c'est le portrait de celui
qui nous a trahis, qui a vendu la Palestine :
alors on ne peut l'admirer tous les
jours..." (Souvenirs d'exilés).
Notes
Membre
de la Confédération européenne des
comités droit au retour ainsi que de la
Coalition internationale des comités droit au
retour -
Paris,
le 30 novembre 2005
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