Palestine - Solidarité

   



L'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance
Les médias occidentaux ont toujours accepté les versions de l'armée israélienne et fermant les oreilles 
aux autres sources

Journal  des  Palestiniens

N° 151      28-11 au 4-12   

Par  M.Lemaire
Ce journal est obtenu par la lecture journalière des journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi que les sources d'informations de la résistance). ensuite patiemment fais les recoupements...
Ps : Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci:: Ne soyer pas surpris d’entendre Sharon & consort parler de résistants, en lieu & place de terroristes : j’ai programmé mon ordinateur dans ce sens.

2 Ps : L'ordinateur ne corrige pas lorsque je parle d’action terroriste des occupants

 
Vous retrouverez ce journal 
ainsi que
b)  dans  la rubrique "Le journal des Palestiniens" sur le site "Palestine, le secret dévoilé" : http://www.palestinefr.net/jop.php
c) Le "Journal des Palestiniens " est  également visible dès maintenant sur le site http://www.aredam.net
 
Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse :  
fa032881@skynet.be
Le signe # veut dire : important (a mes yeux) :
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Editorial

Bonjour

Rien de bien neuf cette semaine…

Il y a la ministre de la Justice Israélienne Tzipi Livni qui a déclaré que la Haute Cour affirmait : ".le mur constituera la future frontière " et Livni brutalement ajoute "On n'a pas besoin d'être un génie pour voir que cette barrière aura des implications sur la future frontière".

Les paroles de Mme Livni sont selon nous, un test afin de voir comment les palestiniens et la communauté internationale réagiront…

Le président Mahmoud Abbas s’en rend bien compte et a déclaré, via le représentant permanent de la Palestine à l'ONU, Ryadh Mansour, que la paix et la sécurité ne pouvaient pas être achevées sous l'occupation israélienne et la construction du mur d'Apartheid..
Abbas a appelé l'ONU et la communauté internationale à continuer avec détermination d'appliquer les résolutions de l'ONU, y compris 242, 338 et 1515, dans le cadre politique pour résoudre la cause palestinienne et empêcher Israël, le pouvoir occupant, de les ignorer.  

Et Sharon ?

Sharon réaffirme qu'il serrait prêt à appliquer la Feuille de route, qui avait été destinée pour créer un Etat palestinien  mais : " Je n'ai pas l'intention de présenter une autre étape comme celle de retrait de la bande de Gaza et du nord de la Cisjordanie"  et "Il est impossible que ces blocs de colonies puissent exister sans un contrôle israélien et une continuité territoriale avec Israël".

Et qu’en pense les palestiniens ?

Selon le communiqué des forces nationales et islamiques, les palestiniens pensent que la continuation de l'expansion coloniale dans les colonies principales en Cisjordanie restera l'obstacle principal devant le processus de paix.

Tandis que l'accord récent à propos du passage de Rafah n'est qu'une soumission à la position américaine et la position israélienne, car il est en totale contradiction avec le principe de la souveraineté palestinienne.

Le communiqué conclu : Il est vrai que l'acceptation de cet accord est un grave précédent qui indique le sort de tout le processus de négociations, autour des diverses questions futures et importantes avec Israël. Ce qui exige une attitude claire de refus de cet accord, de mise en garde contre la soumission aux pressions américaines, maintenant et dans le futur, car ces dernières remettent toujours en cause les intérêts légitimes palestiniens.
A lire également dans ce journal, c’est le compte rendu de la brutalité des israéliens sur les prisonniers : plus de 100 soldats, ‘surnommée la force 100’, ont attaqué les sections 1, 2 et 6 de la prison Ofer,( où se trouvent plus de 1100 prisonniers) près de Ramallah

Bonne lecture 

Cathy & Marc


                                   28-11 au 04-12 :   Peuple Palestinien  :  2 tués   -  15 blessés

Sommaire : 
1Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne

3 Politique internationale des territoires occupés 

4 La Palestine en chiffre & au jour le jour
Détails par région :
Décompte des pertes humaines
5 médias
5-1 :  Arrestation du journaliste palestinien Awad Al Rojob , correspondant d'Al Jazzera net

6 Les brèves

6-1 Étude sur l'impact des mesures israéliennes sur les conditions économiques des familles (le revenu mensuel) palestiniennes.

7 Dossier

7-1 : Point de vue de Abdel Sattar Qâsim  : Le terminal de Rafah : la décision n'est pas entre nos mains

7-2 : Point de vue de ea, Mamdouh Nofal & Nasser al-Qidwa, : Horizon bouché pour les Palestiniens

7-3 : 34ème Congrès Sioniste : La colonisation en tant que réalisation du Sionisme

8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net

8-1 Communiqué des forces nationales et islamiques en Palestine

8-2 De Michg44@aol.com : Intel va construire une nouvelle usine en Israel

9 Annexe
9-1 Histoirede la Palestine : Le partage et l'occupation de la Palestine

1  Politique Palestinienne 
  1-1  Processus de paix :

1-12

# Le président Mahmoud Abbas a déclaré, via le représentant permanent de la Palestine à l'ONU, Ryadh Mansour, que la paix devrait venir par la reconnaissance de l'injustice historique de la souffrance du peuple palestinien

Abbas a réaffirmé que le people palestinien et sa direction avaient choisi le chemin de la justice et de la liberté afin d'arriver à leurs buts de liberté et d'indépendance selon la légitimité internationale et la Feuille de route.
Le président a déclaré aussi que la paix venait à travers la reconnaissance du peuple palestinien et également par  la reconnaissance des droits inaliénables des palestiniens.
Abbas a dit que la paix et la sécurité ne pouvaient pas être achevées sous l'occupation israélienne et la construction du mur d'Apartheid..
Abbas a appelé l'ONU et la communauté internationale à continuer avec détermination d'appliquer les résolutions de l'ONU, y compris 242, 338 et 1515, dans le cadre politique pour résoudre la cause palestinienne et empêcher Israël, le pouvoir occupant de les ignorer.
Le président Abbas a réitéré ces dires : les pratiques quotidiennes israéliennes révélaient l'autre côté du retrait unilatéral israélien de la bande de Gaza, qui imposait le " dégagement " afin d'obligeait un " état avec des frontières temporaires " ou une " solution temporaire à longue terme ".
Il a conclu en disant que la solidarité avec le peuple palestinien prouverait que la justice et la loi feraient échouer l'injustice.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12136 


1-4 Gouvernement cherche coalition désespérement...   

28-11

# Des responsables du Fatah, invoquant des raisons technique,  ont décidé d'annuler les primaires et précisé que les résultats déjà enregistrés étaient nuls et non avenus en raison d'irrégularités et qu'un nouveau scrutin serait organisé à une date restant à déterminer

(Reuters)   

01-12

 (Reuters)

Des membres de « Brigades des martyrs d'Al Aksa » ont réclamés la poursuite des primaires du Fatah.

"C'est la base du Fatah qui doit décider par qui elle veut être représentée au parlement. Nous sommes opposés aux nominations", ont-ils affirmé dans un communiqué.

02-12

Un responsable du Fatah, Ahmed al Dik, a évoqué "des problèmes et des litiges" à Salfit

On ignorait qui est à l'origine de ces nouveaux problèmes

(Reuters)   

Nb : Le choix revient aux 463.000 militants du parti


1-8   Politique extérieure

03-12

Le président Mahmoud Abbas a invité le pape Benoît XVI à visiter "Jérusalem et tous les Lieux saints". Il lui a symboliquement remis un passeport, lors d'une audience au Vatican.

Le passeport n'a pas été émis au nom du pape mais est destiné plus largement à "la Cité du Vatican".

Au cours d'un entretien, l'exigence d'intégrer dans le processus de paix toutes les composantes du peuple palestinien a particulièrement été évoquée", a indiqué un communiqué du porte-parole du Vatican, Joaquin Navarro-Valls.

La discussion "a aussi porté sur les difficultés des catholiques en Palestine et de leur contribution à la société palestinienne".

(ats- 16:00)


1-9 Diplomatie

28-11

Les services de secours palestinien & israéliens ont signé lundi un accord destiné à renforcer leur coopération mutuelle.

Son adoption permettra au Magen David Adom d'intégrer le Mouvement international.

Mme Calmy-Rey a estimé que cette entente constituait un pas supplémentaire pour permettre au Mouvement de la Croix-Rouge "d'atteindre son ambition d'universalité".

AP


1-10 Prisons

30-11

# Selon Nadi al- assir al Filistini, du Centre d'information sur les prisonniers, plus de 100 soldats, ‘surnommée la force 100’, a attaqué les sections 1, 2 et 6 de la prison Ofer,( où se trouvent plus de 1100 prisonniers) près de Ramallah,  après que les prisonniers aient refusé pacifiquement le transfert des prisonniers du Front Populaire de libération de la Palestine, et à leur tête Abdel Rahim Mallouh, qui est également membre du comité exécutif de l'OLP

Au moins 32 prisonniers dans la prison d'Ofer ont été blessés par les soldats israéliens, qui ont investi les sections de la prison, lundi soir.
Les prisonniers ont affirmé que la direction de la prison a mobilisé toutes ses troupes et ses unités spéciales ont attaqué les sections, à partir de 1 h, dans la nuit, en commençant par la section 6. .
Au même moment, l'unité de répression a rassemblé tous les prisonniers de la section, les ont attachés et les ont frappés avec les crosses des fusils et utilisé des balles caoutchouc en métal. Selon les prisonniers, Abdel Rahim Mallouh a été brutalement frappé au visage.
Les soldats ont ensuite emmené Abdel Rahim Mallouh et quatre prisonniers du FPLP, vers une destination inconnue.
Les prisonniers ont affirmé que les soldats de l'occupation ont utilisé des tuyaux d'eau chaude en direction des prisonniers, ce qui a provoqué des brûlures parmi les prisonniers.
Les tentes des prisonniers ont été détruites, dans les sections 6, 2 et 1, certaines ont même brûlé, et les prisonniers ont perdu toutes leurs affaires personnelles, leurs vêtements et leurs couvertures, les soldats ont poursuivi les dégâts en cassant les lits de fortune et les quelques objets personnels des prisonniers.

30-11

Malouh et ses amis ont refusé la décision d'être transférés de la prison d'Ofer à une autre, en appelant l'Autorité Palestinienne de faire son devoir pour arrêter les attaques israéliennes contre les prisonniers palestiniens et elle a demandé à la Communauté Internationale à faire pression sur Israël pour arrêter tout les mesures agressives de l'occupation contre les prisonniers et pour libérer tous les prisonniers palestiniens.
 30-11
Le Front Populaire pour la libération de la Palestine, a condamné les attaques israéliennes dans la prison d'Ofer, surtout celles contre le prisonnier Abdul Rahim Malouh, le vice-secrétaire général du Front Populaire pour la libération de la Palestine et et trois de ses camarades, Nidal Naïm Abu Akr, Muhammad Ibrahim Qassas et Ayman Tanina

30-11

Le président Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a violemment critiqué Israël ''pour avoir attaqué les prisonniers palestiniens de la prison Ofer''. ''Cette attaque constitue une violation des conventions internationales. Ces prisonniers sont nos héros, et nous avons une fois de plus la preuve que le problème de la libération des prisonniers palestiniens est une cause nationale de premier ordre'', a-t-il affirmé.

SOURCE : IPC+agences
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12125 


2  Politique Israélienne
2-1 Processus de paix

01-12

# La ministre de la Justice Tzipi Livni a déclaré que la Haute Cour affirmait  : "la barrière constituera la future frontière "

Livni avait participé à une conférence juridique à Caesarea et avait indiqué que le Mur pourrait avoir des implications politiques dans la région et   "On n'a pas besoin d'être un génie pour voir que cette barrière aura des implications sur la future frontière", "Ce n'était pas la raison de son installation mais cette barrière(…)  pourrait avoir des implications politiques". a souligné Livni et cité par "Haaretz".

Nb : Au cours de cette conférence, le président de la Cour suprême Michael Cheshin a rappelé à Livni que ses déclarations étaient en contradiction avec ce qu'avait dit le ministère public dans les affaires portant sur cette barrière.

Dans ces affaires, le ministère public a toujours fait valoir que cette barrière constituait un outil temporaire qui pourrait à l'avenir être démonté ou démoli.

03-12

Cette position est en contradiction directe à la position de l'état israélien qui disait que le Mur était construit comme une mesure temporaire, pour des raisons " sécuritaires " et non des considérations politiques,
(Israël ayant affirmé fréquemment que le mur était construit d'une manière " qu'il pouvait être déplacé ou démoli ")
SOURCE : IPC+agences

Afp 

Réaction :

Le négociateur en chef Saeb Erekat a estimé que les déclarations de la ministre de la Justice confirment que l'Etat hébreu tente de s'approprier la terre sur laquelle les Palestiniens veulent établir leur Etat. "Ceci est un fait nouveau très dangereux qui sape les chances des négociations sur un Etat permanent", a dit Erekat. "Ceci est la preuve qu'Israël veut dicter et non pas négocier".


2-4 Les grandes manœuvres
2-5 Gouvernement cherche coalition désespérement...    
03-12.
Un membre de la Knesset israélienne, Youssi Sarid a déclaré qu'il quitterait la politique après 32 ans dans la Knesset, ajoutant que selon les medias israéliens, Sharon était le politicien le plus corrompu de l'espace politique israélienne,.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12186 

03-12

(AFP)

# Plate-forme de Sharon

Avenir de la Palestine ?  

"Je veux arriver à un arrangement politique (avec les palestinien), à la paix dans l'avenir",

"J'espère que les Palestiniens ont eux aussi appris la leçon et compris qu'ils devaient cesser leur politique de ces dernières années qui a empêché la conclusion d'un arrangement. J'espère que les Palestiniens feront un effort et iront de l'avant"Je n'ai aucune intention de prendre une initiative comme celle que nous avons prise" lorsque 'Israël s'est retiré de la bande de Gaza et de quatre implantations du nord de la Cisjordanie.

la feuille de route ?

"J'ai l'intention de faire tous les efforts possibles pour parvenir à un arrangement politique. Il n'y a aucun changement par rapport à la +feuille de route+ (...)

Israël ne peut pas renoncer aux mesures de sécurité nécessaires.

Je suis prêt à faire des concessions douloureuses pour une paix durable mais je n'ai pas changé et je ne changerai pas sur les questions de sécurité""Sur ces dossiers, il n'y aura pas la moindre concession et Israël seul décidera quelles sont les dispositions nécessaires à la sécurité de sa population"

Quid au Hamas aux élections législatives palestiniennes ?

"Ce n'est pas bien d'intervenir dans les élections des autres, mais le Hamas est une organisation armée qui a pour but d'attaquer Israël. C'est une organisation hostile qui agit contre Israël et la constitution du Hamas appelle à la destruction de l'Etat d'Israël", "Cette question des élections ne fait pas l'objet d'une coordination avec l'Autorité palestinienne et nous agirons envers les membres du Hamas comme nous le faisons aujourd'hui. Si un membre du Hamas veut se déplacer d'un endroit à l'autre, il sera immédiatement arrêté à un poste de contrôle",

Libération, de Marwan Barghouthi, ?

"Cette question n'est pas d'actualité",

Modalités de contrôle de Rafah ?

M. Sharon a averti qu'Israël réagirait à toute infraction (…).

Colonies juives en Cisjordanie ?.

"Il est impossible que ces blocs de colonies puissent exister sans un contrôle israélien et une continuité territoriale avec Israël

 AP

03-12

 Sharon a réaffirmé que les blocs de colonies juives principaux en Cisjordanie resteront sous le contrôle israélien et qu'il continuerait appliquer sa stratégie pour mettre fin au conflit israélo-palestinien

Sharon a affirmé qu'il demanderait à l'Autorité Nationale palestinienne d'arrêter tous les résistants avant de commencer les négociations politiques sérieuses avec les palestiniens.
Il a indiqué : << je n'ai pas l'intention de présenter une autre étape comme celle de retrait de la bande de Gaza et du nord de la Cisjordanie>>, et il a affirmé aussi qu'il serrait prêt à appliquer la Feuille de route, qui avait été destinée pour créer un Etat palestinien.
D'autre part, Sharon a clarifié qu'il déploierait tous les efforts possibles pour arriver aux arrangements politiques avec les palestiniens pour instaurer la paix, indiquant qu'Israël n'ignorerait également pas les arrangements militaires nécessaires.
Il a ajouté qu'il serrait prêt à présenter des grandes concessions pour instaurer une paix juste et permanente, appelant l'Autorité Palestinienne à éviter toutes les fautes qu'elle avait perpétré pendant les cinq années passées en ce qui concerne la résistance

Réaction :
Les palestiniens ont dit que la continuation de l'expansion coloniale dans les colonies principales en Cisjordanie restera l'obstacle principal devant le processus de paix.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12186 

03-12

Sharon a été questionné à propos de la participation du Hamas dans les élections législatives, a répondu qu'Israël continuerait sa bataille contre ce mouvement qui menaçait la sécurité de l'Etat d' Israël.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12186 


3 Politique internationale des territoires occupés 
3-7 Ue

30-11

# Le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, Louis Michel, a signé une convention de financement de 14 millions d'euros au profit du Programme de sécurité alimentaire coordonné par l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) ...

Michel a insisté sur la solidarité de l'Union Européen avec le peuple palestinien, notamment les réfugies.

Rappel : En 2005, la Commission européenne avait versé près de 37 millions d'euros au titre seul de l'aide humanitaire aux réfugiés pour plus de quatre millions de réfugies palestiniens en Cisjordanie, à la bande de Gaza, et en liban.

SOURCE : IPC+WAFA

01-12

l'UNRWA a annoncé avoir obtenu une aide de 13 millions de dollars du Croissant-Rouge des Émirats arabes unis pour construire ou réparer des maisons au profit de réfugiés palestiniens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
SOURCE : IPC+WAFA
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12160

4 Territoire palestinien occupé : 
 
4-1 Détails par région

.
5 juin 1967

en rose les territoires occupes il y a 38 ans

 


Palestine

 

 

Cisjordanie (occupée par Israël depuis 1967)
Hébron (sud de la Cisjordanie)

28-11

Un résistant a lancé lundi soir 2 engins explosif sur un poste de l'armée israélienne près du Tombeau des Patriarches dans la ville de Hébron, en Cisjordanie, ont rapporté des témoins.

L'armée israélienne a simplement confirmé qu'une explosion avait eu lieu à Hébron, sans fournir plus de détails…

AP

ps : Environ 400 colons israéliens occupent Hebron, retranchés parmi 120.000 palestiniens

Jénine

01-12

Mohammed Fadel Qassem, âgé de 11 ans, a été attaqué par un chien de l'armée israélienne qui effectuait un raid dans une zone de Jénine, il est sérieusement blessé a indiqué le médecin Walid Moheissen ...

Sa mère, Fatima, a indiqué que les soldats israéliens, avaient fait irruption dans leur immeuble après avoir arrêté deux de leurs voisins.

SOURCE : IPC+WAFA

Naplouse.

01-12

Selon des témoins, les soldats israéliens ont envahi le camp de Balata, appuyées par des jeeps militaires, et ouvert le feu, Hani Al Hashash à été blessé au ventre
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12162
 
Ramallah

village d'Aboud, près de la ville de Ramallah

02-12

Les soldats israéliens ont attaqué des activistes locaux, israéliens et internationaux qui manifestaient contre le mur de; plusieurs résidents du village ont été blessés, ainsi que 3 activistes de paix israéliens

Mr Khoury a déclaré qu'en plus des unités spéciales de l'armée israélienne les soldats s'étaient intensivement déployés dans la région

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12174

 

Village de Bil'in, près de la ville de Ramallah

03-12

Les militaires israéliens ont attaqué la manifestation pacifiste hebdomadaire contre le mur de la honte

Les soldats ont tirés des balles en caoutchouc .

6 villageois ont été blessés ; Nathmi Yassin a été blessé par une balle en caoutchouc à la tête et il se trouvait dans un état sérieux, Tareq Abou Rahma, 10 ans,(ainsi que des 10zaines d’autres) a été étouffé par les gaz, Adeeb Ahmad, souffre des blessures après qu'il avait été battu sévèrement par des soldats et puis arrêté, Samir Bornat, 30 ans, et et Riziq Issa, 20 ans ont également été blesses.
S
OURCE : IPC+agences

 

Bethléem

29-11

(Reuters)

Des soldats israéliens ont blessé un policier palestinien à Bethléem au cours d'un échange de tirs.

Selon le commandant de la police de Bethléem, Issa Hedjo, les soldats israéliens ont pris l'initiative des tirs, à proximité d'un barrage palestinien, déclenchant une fusillade d'une dizaine de minutes durant laquelle un policier a été blessé.  

 


Bande de Gaza
Rafah (non loin de la frontière entre la bande de Gaza et de l'Egypte)

03-12

Le pêcheur Zyad Al Bardawille, 22 ans a été tué au large de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, par des tirs en provenance d'une vedette de la marine israélienne, une porte-parole militaire indiqué qu'une vedette israélienne a coulé le bateau

Rafah,

 

SOURCE : IPC+WAFA & afp- 07h41)

 

Khan Younés(sud de la bande de Gaza)

Ville d'Abssan (l'est de Khan Younés)

03-12

Saïd Abou laibda, âgé de 16 ans,  et blessant Anor Abou laibda, âgé de 17 ans, et Zohdi Chahine, âgé de 19 ans
ont été blessés
par les forces d'occupation installées aux frontières de la bande de Gaza, ont indiqué des responsables des services de sécurité palestiniens.

D'après les médecins palestiniens, Ils ne portaient aucune arme.

Des sources de la sécurité palestinienne ont déclaré que les trois jeunes voulaient se rendre en Israël pour trouver du travail

SOURCE : IPC+WAFA.(ats - 03:52)

 


4-2 Décompte des pertes humaines (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1 Palestine : 
Civils & résistants  tués                                                                                 : 4.235
                                                                                                            dont : 681 de moins de 21 ans
Palestiniens blessés par les forces israéliennes et les colons                          : 45.870
Internationaux blessés                                                                                  : 148 (chiffre tout a fait minimal)
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés     :                                                                                                   :  40.756
En prison  :                                                                                                  :   8.600
Pacifistes en prison ou arrêtés                                                                       : + 89
Autres actes           
Journalistes tués                                                                                            :  9
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partiellement démolies               :  66.265
2-2 Occupants:
Israéliens  tués                                                                                               : 1.071
                                                                                                                   ( 331 militaires/policiers)
Israéliens  blessés                             &nb= sp;                                                            : 5.909
                                                                                                                   ( 1236 militaires/policiers)
Chiffres tenu à jour  par ML (suivant un décompte gouvernemental palestinien & Ap, Afp (pour la Palestine & Afp pour Israël)

 

 


5 Médias

5-1 :  Arrestation du journaliste palestinien Awad Al Rojob, correspondant d'Al Jazzera net

03-12

Le state Information service (SIS) a condamné l'arrestation du journaliste palestinien Awad Al Rojob , 29 ans, correspondant d'Al Jazzera net dans la ville d'Hébron, par les soldats israéliens qui ont également confisqué son ordinateur et Gsm sans aucune raison ...

SIS condamne la politique israélienne visant les journalistes et les media palestiniens.

Il considére ces attaques comme un acte sauvage pour dissumuler la voix de la vérité.
Le SIS a avertit que cette mesure arrivait dans le cadre des menaces visant d'Al Jazzera et que cette opération d'arrestation prouvait que l'occupation était un partenaire d'un complot international contre la voix libre et la vérité.
Le SIS a demandé le gouvernement israélien de relâcher immédiatement le journaliste palestinien et d'arrêter ses attaques contre les journalistes et les medias.

Il a lancé un appel aux organisations internationales et aux syndicats arabes d'intervenir d'urgent pour ‘supporter’ leurs collèges palestiniens.
Le communiqué a appelé les organisations des Nations Unies à demander la libération de tous les journalistes palestiniens dans les prisons israéliennes
.

SOURCE : IPC : http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=12192 


 

6 Les brèves
6-1 Étude sur l'impact des mesures israéliennes sur les conditions économiques des familles (le revenu mensuel) palestiniennes

SOURCE : IPC+WAFA

03-12

Étude sur l'impact des mesures israéliennes sur les conditions économiques des familles (le revenu mensuel) palestiniennes.

(Étude faite sur les 12 derniers mois )

Le Bureau Central de statistique : PCBS signale que la moyenne du revenu mensuel dans le territoire palestinien occupé a diminué de 2.500 NIS (devise israélienne) avant Intifada d'Al-Aqsa à 1,500 NIS pendant le 3ème quart de 2005 ...

58.1% des familles palestiniens ont indiqué que leur revenu avait diminué pendant l'Intifada d'Al-Aqsa (61.1% à la Cisjordanie et 51.2% dans la bande de Gaza),

57.4% ont perdu plus de 50% de leur revenu habituel pendant l'Intifada d'Al-Aqsa, (57.0% à la Cisjordanie et 58.3% dans la bande de Gaza.
 83.7% des familles ont pris des mesures pour compenser les pertes de revenus en retardant le paiement des factures

63.4% ont réduit les dépense

28.2% de familles ont signalé qu'ils avaient reçu l'aide humanitaire pendant le 3ème trimestre de l'an 2005, (16.1% à la Cisjordanie et 55.2% dans la bande de Gaza).
34.0% des familles ont des problèmes d'accès aux services de santé en raison des points militaires israéliens,

37.7% dus à la fermeture israélienne,

45.4% en raison du coût élevé du traitement médical.


7 Dossier
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 

Marc

7-1 : Point de vue de Abdel Sattar Qâsim  : Le terminal de Rafah : la décision n'est pas entre nos mains
   
J'ai vu un négociateur palestinien, dire sur le petit écran, à propos de l'accord spécial concernant le terminal terrestre de Rafah que "la décision est finalement entre nos mains". Le négociateur voulait dire que malgré la présence d'une troisième partie dans l'accord spécial sur le terminal de Rafah, la décision finale, y compris le passage des personnes par ce terminal est entre les mains de l'Autorité Palestinienne. Israël peut, selon ses déclarations, protester et s'opposer, mais Israël ne peut assurer la matrîse de qui rentre ou sort, il ne peut empêcher les personnes dont les noms sont classés dangereux d'entrer dans la bande de Gaza.
  Ces paroles peuvent être crues et comprises par toute personne ne connaissant pas la théorie de la sécurité israélienne et les mesures qui en découlent. En tant que spécialiste en sciences politiques, j'ai ressenti une profonde tristesse suite aux déclarations de ce négociateur car en réalité, il essaie de tromper la masse des gens qui n'ont pas été encore meurtris par les expériences amères, qui croient ce qu'on leur raconte. Il y a une volonté de tromper, claire, et ces déclarations ressemblent à celles dites il y a une dizaine d'années à propos de l'aéroport de Gaza, disant qu'il est sous souveraineté palestinienne puisque 95% de ceux qui y travaillent sont Palestiniens. Il s'est ensuite avéré que le pourcentage restant, les Israéliens, était celui qui décide.
  La théorie de la sécurité israélienne ne peut autoriser une troisième partie, même si ce sont les Etats-Unis, à assumer la responsabilité sécuritaire qui concerne Israël et les Israéliens. Israël n'a confiance en personne, pour la sécurité, même pas en ses proches amis qui le défendent avec fougue, comme la Hollande et = l'Australie. L'oppression est le principal moteur de la constitution du mouvement sioniste, et la fuite loin des autres peuples est le but le plus élevé du mouvement sioniste. La décision israélienne indépendante n'est pas négociable. Israël ne permet pas d'intervenir dans ses questions internes, bien qu'il puisse collaborer avec d'autres. Les preuves sont nombreuses, et je cite quelques-unes : les Etats-Unis n'ont pas réussi à empêcher Israël de construire des colonies ou de construire le mur de l'annexion, ils n'ont pas réussi à l'empêcher de développer ses capacités militaires, y compris la bombe nucléaire.
Israël a insisté à vouloir développer ses propres
 armements afin qu'il soit autonome dans ses décisions sécuritaires et militaires. Il n'a pas accepté de renoncer à la production de l'avion Lavi qu'après le paiement très lourd que les Etats-Unis ont dû faire. Israël espionne les Etats-Unis, et il a déjà volé des renseignements militaires vitaux, comme il a volé à la France des sous-marins militaires, alors qu'elle lui fournissait des armes dans les années cinquante, etc..
  Israël est plus que Sparte, car non seulement il s'est développé militairement, mais également sur le plan de la sécurité, par tous les moyens et les méthodes possibles.
Le passage de Rafah est une issue vitale que les Palestiniens peuvent utiliser, selon le point de vue israélien, pour faire passer les individus et les choses. Israël affirme que les Palestiniens feront entrer les réfugiés à Gaza, ou du moins, ils seront souples avec l'entrée des gens, et feront entrer des armes, et tout ce qui touche à la technique des explosifs et des produits nécessaires. Pour cela, il ne faut pas abandonner le contrôle direct du passage. Sur le plan sécuritaire, Israël prend ses décisions sécuritaires en fonction de millions et non seulement de dizaines de probabilités.
Il est vrai que les Palestiniens ont un problème se rapportant à l'apparence des choses. Comment disent-ils qu'ils contrôlent le passage alors que l'Israélien est derrière la vitre, surveillant et décidant. Il fallait au moins une solution qui préserve le prestige de l'Autorité, du moins pour le commun des gens, et assure à Israël le contrôle direct. Les Européens se proposent en tant que troisième partie. Israël accepte en contrepartie que son contrôle direct soit non visuel. Ici, on comprend le mécanisme suivant : les renseignements concernant le déplacement des Palestiniens au passage vont aux Européens qui les passent aux Israéliens. Ces derniers contrôlent les informations et les comparent avec tout ce que transmettent les appareils photographiques truffés dans tout le passage. De plus, les bagages sont examinés, en apparence, par les Palestiniens, mais les appareils électroniques transmettront les informations directement au centre de contrôle éloigné. Le face à face est
 assuré par les Européens.
 L'attitude européenne est rattachée aux intérêts sécuritaires israéliens et non au déplacement des Palestiniens, car ils ne sont venus que pour cet objectif. Les Européens ne se sont pas portés volontaires pour cette tâche pour faciliter le mouvement des Palestiniens car s'il en était ainsi, ils se seraient portés volontaires depuis longtemps pour faciliter leur mouvement sur les barrages, les points de fouilles éparpillés dans toutes la Cisjordanie. Les jours suivants dévoileront encore beaucoup de choses.
Il y a quelque temps, des observateurs internationaux représentant les Nations-Unies sont venus dans la ville d'al-Khalil pour assurer la stabilité de la ville. Ils n'ont pris aucune mesure ni fait des propositions, leurs actions se sont limitées à écrire des rapports décrivant ce qui se passe dans la ville.
Il est également regrettable que l'Autorité relie la liberté sur le passage à la souveraineté. L'un des responsables a affirmé qu'il insistait sur la souveraineté du passage, et sur cette base, l'accord spécial a été conclu. L'Autorité Palestinienne n'a de souveraineté sur aucune parcelle de la Palestine, elle est une autorité d'autonomie sous souveraineté israélienne. La souveraineté palestinienne peut-être s'exercer sur le passage de Rafah alors que la souveraineté est absente ?
Les déclarations palestiniennes sur l'accord sont issues soit d'une ignorance palestinienne de la théorie de la sécurité israélienne et des mesures dures et difficiles qui lui sont liées, soit d'une tentative de prendre le peuple palestinien pour imbécile, et peut-être les deux à la fois. Dahlane a affirmé qu'il distribuera le texte de l'accord à tous les gens afin de mettre fin aux interprétations. Le lecteur de cet accord trouvera qu'il n'y a, effectivement, pas moyen d'interpréter, puisque la surveillance israélienne directe non visuelle du citoyen ordinaire est assurée.
Abdel Sattar Qâsim
 
Professeur de sciences politiques - Université de Nablus
  29 novembre 2005

Traduit par le Centre d'Information sur la Résistance en Palestine

7-2 Point de vue de Mamdouh Nofal & Nasser al-Qidwa, et d'autres , : Horizon bouché pour les Palestiniens

L'année 2006, qui va commencer par des élections législatives en Israël comme dans les territoires palestiniens occupés, risque fort de ne pas être favorable à la reprise du processus de paix

Un entretien avec Mamdouh Nofal & Nasser al-Qidwa,
«L'année qui vient de s'écouler a été très difficile pour les Palestiniens. Et celle qui vient risque d'être bien pire.» Ancien chef militaire du Front démocratique de Libéra-tion de la Palestine (FDLP) pendant la bataille de Beyrouth, Mamdouh Nofal, qui fut l'un des premiers à condamner la militarisation de la seconde Intifada en 2000, est un fedayin à la retraite. Désormais pacifique et bon vivant, il ne déteste pas les soirées entre amis autour d'une bouteille de vodka. D'habitude, il cache son pessimisme derrière des blagues ou une ironie souriante. Aujourd'hui, c'est sans humour qu'il lance cet avertissement. «Sharon, qui va entrer en campagne électorale, ne cesse de répéter qu'il rejette désormais le principe «la terre contre la paix»; les Américains, qui sont occupés avec l'Irak et peut-être bientôt avec la Syrie, ne considèrent plus comme une priorité l'instauration d'un Etat palestinien. L'Europe est riche, mais n'a aucun poids politique. Le monde arabe... n'en parlons pas. Nous sommes de plus en plus seuls. Livrés à nous-mêmes. Avec un président, Mahmoud Abbas, qui fait ce qu'il peut et un parti, le Fatah, qui, après avoir été un mouvement de libération puis l'instrument personnel d'un homme - Yasser Arafat -, n'arrive pas à devenir une formation politique démocratique et moderne.»

Le seul événement encourageant de ces derniers mois, pour Mamdouh Nofal, a été, en septembre, le démantèlement des colonies et le départ des Israéliens de la bande de Gaza. «Je n'ai aucune illusion. Ils ne l'ont pas fait pour nous rendre service, et ils sont loin d'avoir tenu tous leurs engagements. Mais ils sont partis. Et c'est ce qui compte. Quand on a évacué et détruit Goush Katif, on peut aussi, un jour, évacuer et détruire Ariel.»

C'est aussi l'avis de Nasser al-Qidwa, ministre des Affaires étrangères palestinien. Sous un portrait de son oncle Yasser Arafat, dans son bureau de Ramallah, à deux pas de la Mouqataa, l'ancien représentant de l'OLP aux Nations unies est catégorique : «Il n'y a pas de doute, le bilan est positif. Politiquement, idéologiquement, psychologiquement, ce retrait est capital. Car il est le résultat de la fermeté du peuple palestinien.»
Sur le terrain, cette conquête est moins évidente. Même si les habitants de Beit Hanoun, de Gaza, de Khan Younis ou de Rafah ne cachent pas leur joie de pouvoir retourner sur leurs terres, rendre visite à leurs amis, aller à la plage ou simplement traverser la route, leur quotidien demeure difficile et leur avenir très incertain : selon les Nations unies, près de 70% des habitants de la bande de Gaza vivent au-dessous de la ligne de pauvreté... Cette nasse de 352 km2 où s'entassent 1,4 million d'habitants - 26 400 au km2 dans la partie habitable - donne aujourd'hui l'impression d'avoir été à la fois le décor d'une bataille, avec ses façades grêlées d'impacts de balles, et d'un tremblement de terre, là où les bâtiments des colonies ont été démolis. En attendant que l'Etat israélien finance, comme il s'y est engagé, l'enlèvement des gravats, une petite industrie de la récupération a vu le jour sur ces décombres. Alimentés par des armées de ramasseurs de métaux, les casseurs de voitures produisent des blocs de ferraille compressée qui s'empilent au bord des routes avant d'être embarqués à destination d'Israël.
«La réhabilitation de l'économie de Gaza se heurte pour l'instant à trois obstacles majeurs, explique Khaled Abdel Shafi, directeur local du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) : les difficultés de communication avec l'extérieur, les conditions de sécurité très incertaines et - conséquence des deux premières - une très grande réticence des donateurs... L'ouverture du terminal de Rafah vers l'Egypte est certes un premier pas, mais les liaisons avec la Cisjordanie et Israël sont encore en discussion. Le territoire ne peut ni importer les matières premières dont il a besoin ni exporter ses fruits et légumes. Son économie est en survie artificielle. Quant au futur port en eaux profondes et à l'aéroport tout neuf - rendu inutilisable par l'armée israélienne -, ils ne sont pas considérés comme des dossiers urgents par le gouvernement Sharon.»
Cette mauvaise volonté israélienne avait provoqué, fin octobre, un gros coup de colère de James Wolfensohn, l'envoyé spécial du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Nations unies, Russie). Dans une lettre adressée à Kofi Annan et aux ministres des Affaires étrangères britannique, américain et russe, l'ancien président de la Banque mondiale accusait même Israël d'agir «comme si le désengagement n'avait jamais eu lieu». C'est informée par James Wolfensohn de l'attitude israélienne que la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, visiblement irritée, a décidé il y a dix jours de prolonger son séjour à Jérusalem pour arracher à Ariel Sharon l'accord sur l'ouverture du terminal de Rafah et l'instauration d'une négociation sur les convois routiers sécurisés - de voyageurs et de marchandises - entre la bande de Gaza, Israël et la Cisjordanie.
En revanche, l'autre problème majeur de la bande de Gaza - l'insécurité - ne doit rien aux Israéliens, même s'il leur profite, comme le relève Raji Sourani, président du Centre palestinien des Droits de l'Homme, en montrant que décidément l'Autorité palestinienne n'est pas capable de faire régner la loi et l'ordre chez elle. Clanisme, règlements de comptes politiques, rivalités entre milices, affrontements entre policiers et combattants islamistes, liquidations de «collabos» ou de «corrompus», conflits entre propriétaires terriens, voire enlèvement de journalistes : tout se conjugue depuis le retrait israélien pour rendre le territoire peu engageant.
Malgré la réforme des services de sécurité, ramenés d'une douzaine à cinq et confiés à des hommes sûrs, il est clair qu'à Gaza - comme à Naplouse ou à Jénine - Mahmoud Abbas n'a pas réussi à placer sous le contrôle de l'Autorité, comme il le souhaitait, tous les groupes armés qui gravitent autour du Fatah - sans parler des formations islamistes ou des bandes mafieuses qui se moquent ouvertement de ses policiers mal armés, mal payés et démotivés. Il est peu aidé, en tout cas, par l'homme fort de Gaza, Mohammed Dahlan, ministre des Affaires civiles - c'est-à-dire des relations avec Israël -, qui, même malade, continue de jouer un jeu personnel. Peut-être pour que le président n'oublie pas qui est « le patron » du territoire, Dahlan a fait ériger un panneau publicitaire à son effigie en face de la villa qu'occupe Mahmoud Abbas pendant ses séjours à Gaza...
«Nous nous considérons comme des membres du Fatah, dit un porte-parole des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, rencontré, avec ses quatre gardes du corps masqués et armés de kalachnikov, dans le quartier de Cheikh Radouane, près du camp de réfugié de Jabaliya où est née, en décembre 1987, la première Intifada. Mahmoud Abbas est notre président élu et nous lui faisons confiance. Mais en dix ans de négociations, nous n'avons rien obtenu et nous pensons que, face à Israël, il faut toujours disposer de deux armes : la négociation et la résistance armée pour atteindre notre objectif. Aujourd'hui, beaucoup de dirigeants du Fatah sont trop vieux et parfois trop corrompus pour comprendre ce que veut le peuple.» C'est aussi ce qu'ont dit, à leur façon, les militants du Fatah de Ramallah, qui viennent de se prononcer à 96%, lors des primaires de leur parti, en faveur d'une candidature de Marwan Barghouthi, la figure de proue de l'Intifada, aujourd'hui détenu en Israël sous le coup de cinq peines de prison à vie.
L'ennui, pour Mahmoud Abbas, parfois qualifié de «Karzaï palestinien» par les « durs » du Fatah, c'est que ce discours de ses jeunes partisans armés, qui réclament des hommes neufs et propres, n'est pas très éloigné de celui du Hamas, des Brigades Azzedine al-Qassam ou du Djihad islamique, qui dénoncent eux aussi la corruption du pouvoir et l'échec de sa stratégie de négociation. «La stratégie d'Oslo est morte, constate Sami Abou Zohri, membre de la direction du Hamas à Gaza, qui préfère désormais, pour des raisons de sécurité, rencontrer ses visiteurs dans des immeubles discrets du centre-ville plutôt qu'à la terrasse d'un hôtel du bord de mer. Ce n'est pas au terme d'une négociation, mais parce qu'il devenait trop coûteux en hommes et en argent de rester à Gaza, qu'Israël s'est retiré. Avec la lutte contre la corruption, le retour à l'ordre et la réforme des institutions pour mieux tenir compte des souhaits de la population, la nécessité de poursuivre la résistance - tout en négociant s'il y a lieu - sera au centre de notre programme électoral.»
Car pour la première fois le Mouvement de la Résistance islamique Hamas a décidé de participer aux élections législatives organisées par l'Autorité palestinienne, le 25 janvier. «Et si c'était le meilleur - voire le seul - moyen de les contrôler ? s'interroge un conseiller du président palestinien. Après tout, entrer au Conseil législatif, et même participer au gouvernement, mesurer jour après jour la difficulté du dialogue avec les Israéliens ou le poids de la pression américaine sur nos épaules, cela ne peut que les ramener à la raison. Rien ne prouve, en plus, que les urnes ne leur offriront pas quelque surprise.» Même dans la bande de Gaza, fief traditionnel du Hamas et des groupes armés islamistes, des critiques commencent, en effet, à fuser contre les barbus. «En poursuivant leurs tirs de roquettes contre Israël même après le départ des colons, ils ne gênent que nous, explique Hatem Hadawi, grossiste en fruits et légumes à Beit Hanoun. Une bonne partie des fusées tombent chez nous, et lorsqu'elles tombent en territoire israélien, elles provoquent immédiatement les représailles de l'artillerie qui pilonne la région. Alors à quoi bon?»
De là à dire que la partie est jouée et que le Fatah, s'il renouvelle ses candidats comme le réclame la base, n'a rien à craindre du Hamas, il y a du chemin. Alors qu'en face Ariel Sharon fourbit sa nouvelle machine de guerre, le parti Kadima (En avant), en vue des législatives de mars, il reste à Mahmoud Abbas moins de deux mois pour se préparer à gouverner avec les députés du Hamas.

Roger Backman 

Sources : NOUVEL OBSERVATEUR Posté par Adriana Evangelizt

 


 7-3 : 34ème Congrès Sioniste : La colonisation en tant que réalisation du Sionisme

 

Extrait du rapport suite au 34ème Congrès Sioniste en Juin 2002 à Jérusalem

Le Congrès Sioniste informe ses représentants de favoriser et de réaliser les objectifs suivants :
Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux colons dans le Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.

Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux colons, principalement des jeunes dans les colonies situées dans la région du Negev et de l'Arava, ainsi qu'en Galilée
Encourager un ensemble d'activité économique et sociale parmi les colonies rurales, communautaires et urbaines dans le champ d'action de l'Agence Juive, au Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.

1. Encourager la colonisation
La colonisation dans l'Etat d'Israel représente l'expression de la réalisation de la vision Sioniste.
Par conséquent, il est, par la présente, décidé par le 34ème Congrès Sioniste d'encourager, de cultiver, d'aider et de renforcer tout type de colonisation juive dans l'Etat d'Israel.

Les rôles de l'Organisation Sioniste Mondiale et de l'Agence Juive dans la colonisation.

1. Le Congrès Sioniste informe ses directions dans l'Organisation Sioniste Mondiale et des institutions de l'Agence Juive d'agir dans les institutions de l'Agence Juive, afin d'assurer la poursuite et le développement des actions dans le domaine de la colonisation, également après l'année 2004.
Le but de cette action est de renforcer, d' accompagner, d'encourager et de développer la colonisation rurale dans le Negev, dans l'Arava et en Galilée, par laquelle les Juifs de la Diaspora devront être recrutés et incités à coopérer activement dans l'acte de colonisation et du développement de la terre, en finançant et en peuplant, afin de donner une signification à chaque acte de colonisation de la terre et de son développement.

2. Le Congrès Sioniste demande aux responsables de l'Organisation Sioniste Mondiale et aux responsables de l'Agence Juive d'enlever immédiatement tous les obstacles bureaucratiques, qui gênent l'expansion de la colonisation dans les régions du Negev et de l'Arava, la Galilée et dans la périphérie : pour aider à développer et favoriser des projets économiques, locaux et régionaux, et à encourager l'absorption de nouveaux colons basés sur des initiatives d'affaires.

3. Le Congrès Sioniste informe ses représentants à la direction de l'Organisation Sioniste Mondiale et dans les institutions de l'Agence Juive pour Israel, ainsi qu'au Fonds National Juif, d'initier, de mener et de guider des procédures au niveau de la direction de l'Organisation Sioniste Mondiale, de la direction de l'Agence Juive et de ses institutions, et au Fonds National Juif, en coopération avec le gouvernement israélien, afin de favoriser et de réaliser les objectifs suivants :

• Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux colons dans le Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
• Encourager et stimuler l'absorption de nouveaux colons, principalement des jeunes dans les colonies situées dans la région du Negev et de l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
• Garder des réserves de terre et des territoires libres, pour créer des poumons verts, comme réserve de terre pour les générations à venir, et comme contribution à la qualité de la vie et à l'environnement des citoyens d'Israel.
• Encourager un ensemble d'activité économique et sociale parmi les colonies rurales, communautaires et urbaines dans le champ d'action de l'Agence Juive, au Negev et l'Arava, ainsi qu'en Galilée.
• Créer l'intégration dans les domaines de l'éducation, de la culture, de la société, de l'économie, et une coopération locale concernant les services municipaux et autres, parmi les colons ruraux et les colons dans les secteurs ruraux, ainsi que des changement communautaires et urbains dans le Negev et l'Arava et en Galilée.

2. Groupes d'Aliyah pour la colonisation
Le Congrès Sioniste comprend l'importance de la colonisation de jeunes immigrés en Israel en tant qu'élément de la réalisation de la vision Sioniste,
Le Congrès Sioniste l'encourage, et est heureux de voir l'organisation de groupes d'Aliyah d'étudiants et de jeunes dans la Diaspora.

3. Colonisation agricole
1. Le Congrès Sioniste reconfirme la centralité de la colonisation agricole juive dans l'Etat d'Israel en tant qu'un des outils principaux pour l'accomplissement des buts sionistes, comme définis et déterminés dans la législation, tout comme dans le Programme de Jérusalem.
2. Le Congrès Sioniste considère les colonies, les colons, et les mouvements de colonisation comme le pivot de l'acte Sioniste pour la colonisation et la création de l'état d'Israel et la colonisation du peuple juif sur sa propre terre, et agira pour sa promotion, son développement et sa bonne organisation, tout en restant conscients des droits des colons et de leur bonne implantation.

4. Reconnaissance de Keren Kayemet Le'Israel
Le Congrès Sioniste félicite le Fonds National Juif, ses directions et responsables, contributeurs et employés, pour ses 100 ans d'activité productive.
Le Congrès Sioniste exprime son admiration et son appréciation pour les actions du Fonds National Juif tout au long de ses années d'existence et d'activité, et dans tous les domaines de son action Sioniste, éducative et économique - le rachat de la terre, sa récupération et son développement.
La préparation de la terre pour l'agriculture, la colonisation, et la construction, la forestation et la plantation et le développement de l'environnement, des espaces verts, la qualité environnementale et de l'air, l'établissement de parcs, la préservation de la nature, la création de routes flamboyantes et de routes panoramiques d'où on admire la vue, la réhabilitation des lits de rivières, la réparation des dégâts environnementaux, l'établissement de réservoirs d'eau, l'aide aux Compagnies d'exploitation de l'eau nationales, régionales et locales; le développement de la recherche agricole et le soutien des domaines de recherche et le développement dans différentes régions du pays; l'action éducative parmi les jeunes Israéliens pour favoriser l'amour du pays, de sa nature, et de ses paysages, ainsi que la coopération avec le monde Juif dans tous les domaines d'activité du Fonds National Juif, concernant le financement, la plantation, l'éducation des jeunes, et le rachat de la terre.
Le Congrès Sioniste reconnait l'importance de la viabilité économique dans les régions du Negev, d'Arava et de Galilée, afin d'assurer la colonisation permanente de ces régions.
Le Congrès Sioniste remercie le Fonds National Juif de l'Israel pour sa contribution au domaine de la recherche agricole et du développement, et l'invite à augmenter son investissement dans ce domaine, afin d'aider les colons qui doivent faire face à des conditions extrêmement difficiles : manque de l'eau, de travail, du probblème du climat et de la concurrence mondiale qui encourage l'agriculture dans d'autres pays.
Le Congrès Sioniste reconnait l'importance de la question de la qualité environnementale, et relie cette question aux valeurs du Judaisme et du Sionisme.
Le Congrès Sioniste remercie le Fonds National Juif de sa contribution à cette question, et l'invite à renforcer son action dans ce domaine, en reconstituant des lits de rivières et en remettant en état des dommages environnementaux, en établissant des réservoirs secondaires d'eau et en créant des parcs et des forêts.
5. Colonisation en tant qu'action Sioniste
1. Les principales missions nationales sont d'abord aujourd'hui la colonisation comme gardien des terres de la nation et une réponse au défi démographique dans des zones périphériques. Celles-ci exigent des efforts spéciaux pour leur développement, leur peuplement et les bases du désert éloigné et des secteurs légèrement peuplés.
Le 34ème Congrès Sioniste voit la colonisation comme un objectif préféré de l'Organisation Sioniste Mondiale et remet à l'Exécutif Sioniste la tâche de travailler pour établir et financer la colonisation juive dans le Negev et la Galilée.
Cette action sera faite en totale cooperation avec le Gouvernement d'Israel, l'Agence Juive et Keren Kayemet Le'Israel, afin de mettre en place toutes les ressources de l'Etat et de l'Agence Juive pour cet objectif.
2. Depuis le 33ème Congrès Sioniste, le projet de colonisation a subi les tests difficiles des jours orageux, de conflit et d'émeutes sanglantes
Le Congrès Sioniste envoie des salutations de soutien aux colons et bénit le Département de la Colonisation et ses employés pour les efforts faits afin de fournir des solutions appropriées aux besoins urgents et vitaux des colons à la lumière des réalités changeantes.
 
Par Organisation Sioniste Mondiale


8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net 

8-1 Communiqué des forces nationales et islamiques en Palestine
Les forces nationales et islamiques ont tenu leur réunion régulière dans la ville de Ramallah pour discuter des derniers développements politiques, suite à la campagne d'arrestations et d'exécutions menée quotidiennement par les forces de l'occupation contre les fils de notre peuple combattants, et dans le cadre de l'intensification de l'agression sioniste et ce qui s'y rapporte comme le refus de respecter tous les traités internationaux et les lois, notamment en ce qui concerne la poursuite éperdue de la construction du mur de l'annexion raciste, le développement de la colonisation et de l'expropriation des terres palestiniennes, et dans le cadre de l'insistance à empêcher toute souveraineté palestinienne suite au retrait unilatéral de la bande de Gaza.
De même ont été analysées les dangers guettant la présence palestinienne au Liban, suite aux appels de désarmement des camps et les menaces de guerre lancées par les Etats-Unis contre la résistance de la Syrie. Les forces nationales et islamiques, sachant exactement les menaces et les défis actuels lancés face aux ambitions et aspirations à la liberté et l'indépendance de notre peuple, l'ampleur des défis imposés par l'administration américaine alliée organique de l'entité sioniste, à la Syrie mais aussi à la résistance en Irak, au Liban et en Palestine, qui ne sont qu'un pas pour supprimer toute résistance, affirment de façon formelle ce qui suit :
- L'accord récent à propos du passage de Rafah et des autres passages entourant la bande de Gaza n'est qu'une soumission à la position américaine et la position israélienne, il est en totale contradiction avec le principe de la souveraineté palestinienne. Accepter cet accord c'est se soumettre à l'intérêt de l'entité sioniste, et ne ne met aucunement fin à la poursuite de l'occupation de la bande de Gaza. L'acceptation de cet accord est un grave précédent qui indique le sort de tout le processus de négociations, autour des diverses questions futures et importante avec l'entité sioniste. Ce qui exige une attitude claire de refus de cet accord, de mise en garde contre la soumission aux pressions américaines, maintenant et dans le futur, car ces dernières vont dans le sens des intérêts sionistes et remettent toujours en cause les intérêts légitimes palestiniens.
- L'entité sioniste explique la question de l'accalmie comme si elle était du seul ressort de la partie palestinienne, et poursuit son agression criminelle, avec ses assassinats, ses arrestations quotidiennes et ses raids contre les villes, les villages et les camps palestiniens. Tout en poursuivant ces pratiques criminelles militaires, elle accentue ses expropriations de terre, l'élargissement de ses colonies, essayant de lutter contre la montre pour construire son mur de l'annexion raciste, multipliant en même temps ses barrages militaires, ses punitions collectives.
Malgré tout cela, l'entité sioniste demande aux pays arabes de la féciliter pour ses crimes barbares en la reconnaissant et normalisant ses relations avec elle. En même temps, elle impose un siège sur la direction palestinienne qui est sa cible. A partir de ces préambules, nous déclarons que la non-dénonciation des crimes commis par l'occupation signifie la mise au pas du projet national palestinien et la domination du projet sioniste. Sur quoi la direction palestinienne compte-t-elle négocier lorsque l'entité sioniste aura achevé tout ce qui précède, quelles sont les armes que nous garderons entre les mains pour faire pression sur cet entité raciste, afin de faire avancer les négociations pour une solution globale ?

Nous réclamons aujourd'hui, et plus que tout autre moment, la consolidation du front interne en reconsidérant et consolidant l'Organisation de libération de la Palestine, avec la participation de toutes les forces politiques présentes sur la scène palestinienne, pour pouvoir faire front de façon collective et unie aux défis imposés par l'occupant spoliateur, en nous accrochant fermement à l'alternative de la résistance qui protège nos objectifs, la vie et la culture de notre peuple, et en réclamant de l'Autorité palestinienne la libération des prisonniers accusés de résistance.
- Les forces nationales et islamiques affirment la nécessité de transmettre le jugement du tribunal international de Justice de La Haye au conseil de sécurité et l'assemblée générale de l'ONU, le plus rapidement possible, car ce jugement n'a aucune valeur tant que nous, les principaux intéressés, n'avons pas l'audace de l'utiliser, au moment où nous voyons les Etats-Unis faire leur possible pour émettre de nombreuses résolutions hostiles à notre nation.
- Les forces nationales et islamiques se tiennent fermement face au renouvellement du complot ayant mené à l'occupation de l'Irak par les forces hostiles, alliées de l'entité sioniste, contre la Syrie, sous des prétextes divers visant à détruire le dernier bastion de la résistance et préparer la région arabe à sa soumission devant l'entité sioniste. Nous affirmons notre position de soutien à la Syrie contre les complots haineux visant à l'isoler de son contexte arabe, pour isoler la résistance en Irak, en Palestine et au Liban, pour imposer le plan américano-sioniste sur la région, et ouvrir totalement la voie aux ambitions impérialistes. Nous affirmons à notre peuple en Syrie qu'il n'est pas seule dans la bataille, vous menez une bataille dans laquelle tous les Arabes libres sont avec vous, votre détermination face à l'invasion américaine est la résistance de tous les Arabes et la ligne de la résistance. Dans ce cadre, nous appelons notre peuple, ses formes nationales et islamiques à proclamer la journée du 25 novembre 2005 la journée de la solidarité et de la cohésion avec le peuple résistant syrien, et de se rassembler après la prière du vendredi sur la place al-Manara (Ramallah).
- Les forces nationales et islamiques tiennent à saluer particulièrement tous les militants et combattants détenus dans les prisons de l'occupation, affirmant sa solidarité totale avec les prisonniers de la liberté qui ont pavé la voie de la liberté et de l'indépendance, et nous réclamons de la direction palestinienne de considérer cette question prioritaire. Les forces nationales et islamiques saluent également notre peuple résistant et combattant qui, malgré la répression sauvage et les crimes de l'occupant, résiste toujours sur sa terre, refusant la soumission et insistant sur sa détermination et sa résistance.
- Les forces nationales et islamiques affirment que les plans de l'occupation visant à isoler et judaïser al-Quds, ainsi que l'élargissement de la colonisation à l'intérieur et autour de la ville sainte, les menaces qui pèsent sur les lieux saints, surtout après l'annonce de la chute probable des murs de la ville, prélude au changement de son caractère et à la création de faits accomplis, réclament une mobilisation de toutes les capacités pour faire face à ces plans.
- Les forces nationales et islamiques affirment la nécessité d'une large participation, mardi prochain 29 novembre, journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, aux manifestations et cortèges, rassemblements et autres activités, pour exprimer le refus de l'occupation, la dénonciation de ses pratiques criminelles contre notre peuple, et affirment la nécessité de généraliser ces activités dans le pays et dans l'exil.
- Tout comme elles affirment la gravité de la décision de reporter les élections municipales dans la ville d'al-Khalil, à partir de justifications non convaincantes, demandant de cesser de prendre de telles décisions qui ne sont pas conformes aux intérêts nationaux de notre peuple.
 Liberté pour nos prisonniers.
Intifada et résistance jusqu'à la victoire
Palestine 22 novembre 2005

 


 

 8-2 De Michg44@aol.com : Intel va construire une nouvelle usine en Israel
2 décembre 2005
Steve Weizman - Associated Press
Intel, l'un des plus importants fabricants de puces électroniques au monde a  annoncé jeudi qu'il va investir environ 4 milliards de dollars dans une  nouvelle usine à Kiryat Gat, Israel, à côté de celle déjà existante qui emploiera près de 4400 personnes.

Une grande partie de la main d'oeuvre a été formée dans les unités secrètes
de l'armée ou dans des programmes universitaires prestigieux.
L'usine sera construite sur les terres appartenant au village palestinien d'Iraq Al Manshiya, nettoyé ethniquement après la guerre de 1948.
Selon l'historien sioniste Benny Morris, "Israël a expulsé les villageois  d'Iraq Al Manshiya par l'intimidation en usant de tous les moyens."
La subvention "a aidé"
"Nous avons étudié tous nos sites, mais c'était la meilleure solution''  a-t'il dit. La "subvention de 525 millions de dollards d'Israel a certainement  aidé".
.Intel a installé son premier centre de développement en dehors des Etats-Unis  dans la ville située au nord d'Israel, Haïfa, en 1974. Il a également des   installations de fabrication, de recherches et de vente à Jérusalem ainsi qu'au  nord et au centre d'Israel, employant un total de 5.400 personnes dans six endroits.
D'autres grandes entreprises de haute technologie comme Microsoft et  Motorola, font également des opérations considérables en Israel.


9 Annexes
9-1 : Histoirede la Palestine :  Le partage et l'occupation de la Palestine
1947, Le partage et l'occupation de la Palestine

Les grandes puissances[1]. (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, URSS) négocient des plans de partage de la Palestine qui débouchent, le 29 novembre 1947 à l’ONU, sur la proposition de la création de deux Etats et de la zone internationale de Jérusalem (résolution n° 181).

 

Bilan du partage des Nations-Unies.

. un Etat arabe de 12.000 Km² qui comprend 735.000 habitants, dont 10.000 juifs :

. un Etat juif de 14.200 Km² avec 905000 habitants dont, 507.000 arabes :

. une zone internationale à Jérusalem de 205.000 habitants, dont 100.000 juifs.

 

 

Il faut cependant noter que la population palestinienne n'a jamais été consultée et son autodétermination n'a pas été respectée (ceci est contraire aux principes de la charte des Nations-Unies - chapitre 12). Les grandes puissances partagent un territoire arabe qui ne leur appartient pas. En 1918, il y avait en Palestine 56.000 juifs sur une population de 700.000 habitants. En 1946, il y avait 608.000 juifs sur une population de 1.850.000 habitants.

 

Première guerre israélo-palestinienne  et expulsion des Palestiniens avant la fin  du mandat britannique.

Pendant de longues années[2], le gouvernement israélien prétendait que les Palestiniens avaient quitté leur pays sur appel des dirigeants arabes. Erskine Childers, un journaliste anglais, a été le premier en Occident à démystifier cette falsification historique. Il a auditionné la totalité des émissions radiophoniques diffusées au Proche-Orient à l'époque. Il a démontré que les seules émissions incitant la population palestinienne à partir sont d'origine sioniste. Ces émissions développaient de façon volontairement menaçante le thème de l'extermination à laquelle sont promis ceux qui restaient en Palestine. Des historiens israéliens (Flapan, Morris, etc.) ont confirmé par la suite que se sont bel et bien les forces armées sionistes qui ont provoqué le départ des Palestiniens.

 

Dès le vote du plan de partage, le 29 novembre 1947, les groupes terroristes sionistes, agissent dans la continuité des plans A, B et C, tentent d’occuper par la force la Palestine (déjà avant le départ des Anglais 15 mai 1948) et expulsent les Palestiniens qui résistent. Ben Gourion dit à l’époque[3] : “ La ville neuve de Jérusalem a été occupée et les guérilleros ont été chassés de Haïfa, de Jaffa, de Tibériade et de Safad quand les forces de la puissance mandataire étaient encore présentes... La Haganah fit bien son Travail... Les Arabes ont commencé à s’enfuir des villes presque dès le début des désordres, dans les premiers jours de décembre 1947... A mesure que les combats s’étendaient, Bédouins et Fellahs se joignirent à l’exode... ”.

 

Plan des opérations sionistes au-delà du plan de partage

L’ampleur des troubles pousse les Etats-Unis à tenter de freiner la marche vers le bain de sang[4]. Le département d’Etat et le Pentagone avaient peur de perdre les “ Arabes ”, pour lesquels ils avaient des projets de constitution de “ cordons sanitaires ” contre le “ péril rouge ”. C’est pourquoi, le 19 mars 1948, le délégué américain demande au Conseil de Sécurité de l’ONU, la suspension du Partage de la Palestine et demande l’examen d’un plan de tutelle temporaire. Les E-U craignent l’Union Soviétique, qui compte bien tirer profit de son soutien militaire et politique au mouvement sioniste (à l’ONU), pour le Plan de partage. Le 1er avril 1948, l’ONU vote une trêve. Le 4, la Haganah déclenche la première guerre de Palestine. Le Comité pour les droits inaliénables du peuple palestinien de l’ONU, nous éclaire sur les véritables intentions des dirigeants sionistes de l’époque [5] : “ Les écrits de ces derniers nous montrent à l’évidence que la politique sioniste était d’occuper, durant la période du retrait britannique, un territoire aussi étendu que possible (y compris la rive occidentale) au delà des frontières attribuées à l’Etat juif par la résolution sur le partage. Et de citer un haut fonctionnaire israélien : “ En mars 1948, le haut commandement de la Haganah a préparé un plan opérationnel global “ D ” comme Dalet, en remplacement des plans A, B et C qui avaient orienté la stratégie de la Haganah au cours des années précédentes. La mission de la Haganah était aussi simple que révolutionnaire : s’assurer le contrôle du territoire attribué à l’Etat juif et... de ceux situés au delà, contre des forces ennemies... ”.

 

De nombreux massacres ont été perpétrés en 1948. Le plus connu fut celui de Deir Yassine qui a coûté la vie à 105 civils (le chiffre de 254 fût exagéré afin de pousser à l’exode), il a été perpétré par des unités Etzel et Stern. Ce sont presque deux cent villages palestiniens qui furent ainsi attaqués et pris par les forces sionistes avant la fin du mandat, le 15 mai 1948. De nombreux habitants furent blessés ou tués. Tous les survivants furent expulsés ou s'enfuirent, terrorisés.

 

Une déclaration de Ménahem Bégin aux Etats-Unis en été 1948 disait comment les choses s'étaient passées[6] : “ Dans le mois précédant la fin du Mandat, l'Agence juive décida de faire sortir les Arabes des villes avant l'évacuation des troupes britanniques... L'Agence juive en vint à un accord avec nous (Irgoun) pour que nous exécutions ces arrangements, tandis qu'ils répudieraient tout ce que nous ferions et prétendraient que nous étions des éléments dissidents, comme ils le faisaient quand nous combattions les Britanniques. Alors nous avons frappé avec force et mis la terreur dans le coeur des Arabes. Ainsi nous avons accompli l'expulsion de la population arabe des régions assignés à l'Etat juif ”.

 

L’amalgame, nous dit Elias Sanbar[7], qui est fait entre la première guerre de Palestine et la première guerre israélo-arabe n’est pas innocent. En confondant la première dans la seconde, on évite le débat sur l’expulsion massive des Palestiniens, présentée alors comme le résultat “ accidentel ” de l’entrée des Etats Arabes en Palestine (en mai 1948) et de la guerre de défense des juifs contre une “ invasion extérieure ”. Les juifs y font figure d’agressés. Mais il y a eu deux guerres : le 15 mai, date de l’entrée en guerre des troupes des différents Etats arabes, la Palestine est déjà conquise par les Israéliens, et les Palestiniens, qui ont laissé 14813 morts sur le terrain, sont déjà des réfugiés.

 

La déclaration de la création de l'Etat d'Israël, en mai 1948.

Le vendredi 14 mai 1948 s'ouvre, à 16 h, dans la petite salle du musée de Tel Aviv, la cérémonie de proclamation de l'Etat d'Israël. Ben Gourion lit la déclaration d'indépendance, puis la fait signer. Cela dure une demi-heure, juste avant que ne débute le shabbat. Le texte de Ben Gourion se réfère à la décision du 29 novembre 1947 (résolution no 181 de l'ONU), mais n'en retient que le projet d'établir un Etat juif. Ni le partage de la Palestine, ni la création d'un Etat arabe, ni le statut spécial de Jérusalem ne sont évoqués. Ne sont pas précisées non plus les frontières d'Israël. Vers minuit, le Mandat britannique prend fin. Les Anglais ne transfèrent pas le pouvoir, ils l'abandonnent. Le premier acte du gouvernement d'Israël est l'abrogation des restrictions à l'immigration juive.

 

La proclamation dit notamment[9] : “ Nous déclarons ici qu'à partir de la date d'expiration du mandat, c'est-à-dire le 15 mai à 0 heures, une constitution nationale devra être établie par une Assemblée Constituante dont les travaux devront être terminés au plus tard le 1er octobre 1948. Le Conseil national actuel fera fonction de Conseil d'Etat provisoire, et son organe exécutif - l'administration nationale - constituera le gouvernement provisoire de l'Etat d'Israël. L'Etat d'Israël sera ouvert à l'immigration des Juifs de tous les pays, et leur arrivée permettra de favoriser le développement de tous ses habitants. L'Etat d'Israël sera bien fondé sur les préceptes de la justice, de la liberté et de la paix qu'ont enseignés les prophètes hébreux. Il établira une complète égalité des droits de tous les citoyens sans distinction de race, de foi ni de sexe, et garantira la pleine liberté de culte, l'éducation et la culture pour tous. Il garantira le caractère sacré et l'inviolabilité des lieux saints de toutes les religions. Il se conformera aux principes de la Charte des Nations Unies ”.

 

Première guerre israélo-arabe

Les armées des pays arabes pénètrent en Palestine dès le 15 mai 1948. En 1949, l'armistice est signé entre Israël, l'Egypte, le Liban, la Jordanie et la Syrie. Le 3 avril 1949, la Jordanie annexe la Cisjordanie (20,5 % de la Palestine), et fonde le "Royaume hachémite de Jordanie". L'administration égyptienne contrôle la bande de Gaza (1,5 % de la Palestine)[10].

 

Les Palestiniens interdits de retour dans leurs foyers

Le 11 mai 1949, Israël a été admis en tant que membre de l'ONU. Le préambule de la résolution 273 (III), relative à cette admission, renvoie à la résolution 194 du 11 décembre 1948 qui reconnaît aux réfugiés palestiniens qui le désirent, le droit "de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins et des indemnités doivent être payées à titre de compensation, pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé". Ce droit au retour a été confirmé plus de 110 fois par les Nations-Unies mais il a toujours été rejeté par Israël. Des réfugiés ont essayé de revenir dans leur pays à travers les frontières. L'Etat d'Israël cependant les expulsait à nouveau. En 1954, une loi a été promulguée prévoyant des sanctions sévères contre les "infiltrés" et leur réexpulsion. Cette loi n'est appliquée qu'à l'égard des non-juifs qui reviennent dans leurs pays.

 

Le comte Bernadotte, observateur de l'O.N.U, affirme[12] : “ Ce serait une violation des principes de justice les plus élémentaires, si les victimes innocentes du conflit (les réfugiés arabes palestiniens) se voyaient refuser le droit de retourner dans leurs foyers, alors que les immigrants juifs affluent et ferment ainsi la porte au retour des réfugiés arabes dans les terres qu'ils possédaient depuis des siècles. De nombreux rapports font état de l'usurpation, du pillage et de la destruction de villages entiers, sans aucune raison militaire apparente. ” Le lendemain de la présentation de son rapport aux Nations-Unies (16 septembre 1948), le comte Bernadotte est assassiné par les sionistes du groupe Stern. Ben Gourion affirme : “ Nous devons tout faire pour qu'ils (les réfugiés palestiniens) ne reviennent jamais ”.

 

Au total, Israël détruisit 531 villages afin d’interdire définitivement le retour des expulsés palestiniens qui sont au nombre d’environ 6 millions de personnes. Ils constituent aujourd’hui les deux tiers du peuple palestinien. Ils sont les oubliés de l’histoire…

 

Le nombre des réfugiés en 1948[13]

Selon Elias Sanbar environ 900 000 Palestiniens seront expulsés (Livre : "Palestine 1948") déjà un mois avant la guerre de mai 1948. En 1948, après la guerre, 8,2 % du peuple palestinien vivait à l’intérieur de la ligne verte (Israël), 30,8 % en Jordanie et Egypte, et 61 % peuplaient les 57 camps de réfugiés répartis comme suit : 15 camps au Liban (14 % des réfugiés), 10 en Syrie (9 %), 24 en Jordanie (55 %) et 8 dans la bande de Gaza (22 %).

 

"C'est une histoire d'adolescent : j'ai eu de la chance d'être élevé dans une école palestinienne, pour réfugiés palestiniens. Je m'en rappellerai toujours... A l'école, sur la première page de tous les livres qu'on avait, que ce soit en histoire, en géographie, en grammaire ou en n'importe quelle matière, il y avait toujours le portrait de notre fameux roi Abdallah. La seule chose qu'on faisait la première journée de l'année scolaire, c'était notre prof qui venait le matin : on le saluait... La première chose qu'il disait, "Les enfants ouvrez vos livres". Au lieu de nous demander d'ouvrir le livre à la page qui nous intéressait pour étudier, il disait : "D'abord la première page". La première page bien entendu, c'était le portrait du roi. Il disait : "Déchirez-la" ! Alors chaque enfant commençait à déchirer le portrait du roi. A ce moment, il précisait : "Les enfants, c'est le portrait de celui qui nous a trahis, qui a vendu la Palestine : alors on ne peut l'admirer tous les jours..." (Souvenirs d'exilés).

 

Notes


[1] Les Palestiniens, BT2 n° 253, 1993,  l'Ecole moderne française.

[2] El Deeb Sami, La liberté religieuse en Israël, (inédit), Assoc. Emmaüs, Suisse.

[3] Origines et évolutions du problème palestinien, 1917 - 1988, ONU, New York, 1990, 301 p.

[4] Sanbar Elias, Les Palestiniens dans le siècle,  Paris, Découvertes Gallimard, 1994, 176p.

[5] Origines et évolutions du problème palestinien,  1917-1988, ONU, NewYork, 1990,301 p, p 144-145.

[6] Journal libanais "El Hayat", 20 déc 1948. Citée par Musa Alami, "The lesson of Palestine. Middle East journal, vol 3, oct 1949, n°4, pp 381 - 382.

[7] Sanbar Elias, Les Palestiniens dans le siècle,  Paris, Découvertes Gallimard, 1994, 176p. p.57.

[8] Khalidi Walid, Avant leur diaspora - Une histoire des Palestiniens par la photographie,  (1876 - 1948), éditions de la Revue d'Etudes Palestiniennes, 1986.

[9] La création de l’Etat d’Israël,  La documentation française, Paris, Dalloz, 1993.

[10 ]Ibid.

[11] Les Palestiniens, BT2 n°253,  L’Ecole Moderne Française, 1993

[12] Les Palestiniens, BT2 n°253, l’Ecole Moderne Française, 1993.

[13] Sanbar Elias, Palestine 1948, l’expulsion, Paris, éd. la Revue d’Etudes Palestiniennes.

 

Comité droit au retour / France comiteretourfrance@hotmail.com
Membre de la Confédération européenne des comités droit au retour ainsi que de la Coalition internationale des comités droit au retour -
Paris, le 30 novembre 2005
Avec la complicité de Walid Atallah walidatallah664@hotmail.com

Source : Marcus Lemaire


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