Palestine - Solidarité

   



L'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance
Les médias occidentaux ont toujours accepté les versions de l'armée israélienne et fermant les oreilles 
aux autres sources

Journal  des  Palestiniens

N° 149      12-11 au 21-11   

Par  M.Lemaire
Ce journal est obtenu par la lecture journalière des journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi que les sources d'informations de la résistance). ensuite patiemment fais les recoupements...
Ps : Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci:: Ne soyer pas surpris d’entendre Sharon & consort parler de résistants, en lieu & place de terroristes : j’ai programmé mon ordinateur dans ce sens.

2 Ps : L'ordinateur ne corrige pas lorsque je parle d’action terroriste des occupants

 
Vous retrouverez ce journal 
ainsi que
b)  dans  la rubrique "Le journal des Palestiniens" sur le site "Palestine, le secret dévoilé" : http://www.palestinefr.net/jop.php
c) Le "Journal des Palestiniens " est  également visible dès maintenant sur le site http://www.aredam.net
 
Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse :  
fa032881@skynet.be
Le signe # veut dire : important (a mes yeux) :
_____________________________________________________________________________
 

Editorial

Bonjour,

Palestine : 8 morts – 21 blessés – Israël : 0

Le président Mahmoud Abbas a émis des critiques à l'égard d'Israël, il a en effet accusé Israël, de détourner tous les accords de paix et les projets internationaux de paix et ainsi chercher à empêcher l'ouverture de négociations de paix et d'inciter à la guerre civile en Palestine en posant comme préalable à toutes négociations le désarmement des résistants.

Abbas déclare également : 'Israël se comporte comme s'il n'avait pas de "partenaire de paix", "(Israël) cherche à imposer une idée très dangereuse, celle d'un règlement à long terme fondé sur la création d'un Etat doté de frontières provisoires contrôlées par les Israéliens, et diviser les colonies en cantons isolés",

En conclusion Mahmoud Abbas dit que l'établissement d'un état palestinien libre et indépendant n'est pas impossible, mais il devrait être établi dans les termes et conditions palestiniennes ...

Il est grand temps que cela bouge, mais Amer Peretz est-il l’homme providentiel qui va faire bouger les choses ?

Voici déjà quelques indications : discours de Amer Peretz à l'occasion du rassemblement commémoratif marquant l'anniversaire de l'assassinat du premier ministre Yitzhak Rabin:  

Amer Peretz a déclaré que l'occupation devrait finir, en expliquant que la Feuille de route "est le futur et l'espoir d'Israël".
"J'ai un rêve que les enfants israéliens et palestiniens joueront ensemble un jour," a-t-il dit en se référant à sa ville natale de Sderot située près de Beit Hanoun dans la bande de Gaza.

Par ailleurs Peretz, s'est déclaré pour un retrait des territoires palestiniens occupés, pour un règlement de paix qui "préserverait les intérêts des deux peuples" et pour la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël. "Nous devons nous sortir des sables mouvants que sont les territoires palestiniens", a t-il dit, soulignant qu'un tel retrait était une "nécessité nationale de premier plan" pour Israël.
Il a cependant réaffirmé la position traditionnelle du Parti travailliste contre un retrait de Jérusalem-est annexée, proclamant que "Jérusalem unifiée" devait rester sous souveraineté israélienne, et il a rejeté toute reconnaissance par Israël d'un droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948. Il a déposé un projet de loi portant sur le versement d'indemnités aux colons qui accepteraient de quitter la Cisjordanie.

Conclusion : ??? 

Pour la Palestine et les palestiniens il y a malgré tout une bonne nouvelle : Un accord sur la circulation des personnes et des biens aux frontières de Gaza a été conclu.

L'accord stipule également qu'Israël autorisera l'exportation par les points de passage de la bande de Gaza de tous les produits agricoles palestiniens pour la saison 2005.

Il est grand temps car, suivant un rapport publié par le Centre national palestinien d'Information (PNIC) qui appartient au SIS (State Information Service), confirme que le nombre d'ouvriers en chômage a atteint 26,3% de la population active.

Tandis que le pourcentage de pauvreté dans les territoires palestiniens atteint 67,6%., (chiffres au premier trimestre de 2005).

Pour terminer, plein feu sur Mme Rice

Rice souffle le chaud et le froid (ce qui est une technique connue pour perturber les prisonniers) : ...

Rice, chef de la diplomatie : La résolution du conflit israélo-palestinien "est l'une de nos priorités les plus importantes", "Le Proche-Orient sera très certainement un meilleur endroit lorsqu'il y aura un Etat palestinien démocratique vivant en paix au côté d'Israël"

Et le même jour …

Rice, chef de la diplomatie : appelle les Palestiniens à "démanteler les infrastructures terroristes."Le démantèlement des infrastructures du terrorisme(...) est essentiel pour la paix, car en dernière analyse, aucun gouvernement démocratique ne peut tolérer des partis armés avec un pied dans la politique et un pied dans le camp du terrorisme(...)"
"Si les Palestiniens combattent le terrorisme (...) tout en faisant avancer des réformes démocratiques et si Israël ne prend pas de mesure préjugeant d'un règlement final tout en agissant pour améliorer le vie quotidienne du peuple palestinien, la paix peut être un objet d'espoir et un objectif réaliste

Bonne lecture


                                   12-11 au 21-12 :   Peuple Palestinien  :  8 tués   -  21 blessés

Sommaire : 
1Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne

3 Politique internationale des territoires occupés 

4 La Palestine en chiffre & au jour le jour
Détails par région :
Décompte des pertes humaines
5 médias
5-1 : Rapport annuel sur la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières

6 Les brèves

6-1 Les réactions internationales à la conclusion d'un accord sur Rafah

6-2 Point de vue de ATS : Sharon crée une nouvelle formation le "Responsabilité nationale"

6-3 Point de vue de Ahmed Abdel Rahman : Mort du président Arafat

6-4  «Rachel Corrie"

7 Dossier

7-1 Point de vue de AP & de l'afp: Portrait de Amir Peretz,

7-2 : Point de vue de Meron Rapoport : Hébron,  a été presque vidé de tous ces résidents palestiniens

7-3 Point de vue de Etienne Balibar : Universalité de la cause palestinienne

8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net

8-1 Chris McGreal – Miftah  : Pas coupable, le capitaine qui a tiré 17 balles dans le corps d’une écolière palestinienne... 

8-2  Fil Info France : La barrière de séparation en Judée-Samarie "étouffera complètement l'expansion des localités juives de la région"

9 Annexe

1  Politique Palestinienne 
 
1-1  Processus de paix :

13-11

 Le premier ministre Ahmed Qorei  affirme que l'Autorité nationale palestinienne, (ANP), était prête à lancer les négociations pour le statut final avec les israéliens, indiquant cependant que le problème palestinien était le manque d'un vrai partenaire  dans le processus de paix ...
Qorei, après son entretien avec le ministre belge de la Justice, Laurette Onkelinx , a déclaré que " le côté israélien essayait d'imposer des solutions unilatérales dans la Cisjordanie comme la construction du mur d'Apartheid, l'expansion des colonies, judaïser de Jérusalem, l'isolation des villes de leur voisinage palestinien et judaïser de Jérusalem.
Le côté israélien impose ces solutions unilatérales par force mais cela ne pourrait pas être acceptable. Donc, le conflit reste en suspens.

15-11

 Le Président, Mahmoud Abbas a tenu un discours télévisée à l'occasion du 17ème anniversaire de l'Indépendance dans lequel il dit que l'établissement d'un état palestinien libre et indépendant n'était pas impossible, mais il devrait être établi dans les termes et conditions palestiniennes ...
"Un état libre et indépendant n'est pas impossible, mais il sera temps dqu'il voit la lumière du jour,"
Abbas a accusé le gouvernement israélien d'avoir imposé une solution unilatérale fondée sur l'établissement d'un état Palestinien avec des frontières provisoires, soumises à la surveillance israélienne, et divisées par des colonies à transformer finalement en cantons.
Il a ajouté que "Israël agissait comme s'il n'avait aucun partenaire de paix."
Le président a accusé également le gouvernement israélien de détourner tous les accords de paix et sur les projets internationaux de paix, ajoutant que les intentions israéliennes se concentraient sur la possibilité d'une guerre civile palestinienne.

SOURCE : IPC+agences

 

Le président Mahmoud Abbas a déclaré que l’impitoyable escalade israélienne contre les territoires palestiniens occupés n'était pas exactement fidèle à l'espoir de paix ...et à cité les assassinats extrajudiciaire (comme l'assassinat des deux cadres des Brigades des Martyrs Al Aqsa)  et les raids menés par les troupes israéliennes en Cisjordanie comme des crimes,

En conclusion, Abbas a insisté sur le besoin de réaliser l'accord en ce qui concerne les passages de la bande de Gaza. et il a exprimé son espoir qu'Israël applique cet accord afin que les deux parties avance vers la phase suivante ".
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11895 

17-11

(AP)

# Abou Ibrahim (un dirigeant des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa) a confirmé : "Nous ne déposerons pas les armes tant qu'Israël occupe toujours la Cisjordanie, encercle Gaza et contrôle notre espace aérien et nos eaux territoriales, ce qui veut dire que l'occupation perdure et que la résistance continuera".

Dans les rues de Gaza, une manifestation de soutien d’environ 2000 personnes à eu lieu.

AP

nc/v

18-11

 Mahmoud Abbas dans un entretien exclusif accordée à à l'occasion du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) répondait à une question relative aux propos tenus par le président israélien Katsav.

"Nous nous employons à assurer la sécurité sur tout le territoire palestinien, mais ce ne sera pas possible si les Israéliens n'y apportent pas leur concours"

AP

18-11

Mahmoud Abbas (toujours dans le même un entretien) accuse les Israéliens de rompre tout contact avec les Palestiniens

"J'ai dit à Shalom qu'il ne faut pas que les contacts cessent entre nous, pour le bien de la paix qui est bénéfique pour le peuple palestinien et le peuple israélien", a-t-il confié en confirmant que les opérations d’assassinats sont dirigées aussi bien contre la direction palestinienne que contre les Israéliens.

AP


1-2 Les grandes manoeuvres

15-11

# Le président Mahmoud Abbas a enfin émis des critiques à l'égard d'Israël,  il a en effet accusé Israël de chercher à empêcher l'ouverture de négociations de paix et d'inciter à la guerre civile en Palestine en posant comme préalable a toute négociations  le désarmement des résistants.

Abbas a déclaré : 'Israël se comportait comme s'il n'avait pas de "partenaire de paix", "(Israël) cherche à imposer une idée très dangereuse, celle d'un règlement à long terme fondé sur la création d'un Etat doté de frontières provisoires contrôlées par les Israéliens, et divisé, par les colonies, en cantons isolés", a-t-il dit dans ce discours prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la déclaration d'indépendance palestinienne de 1988.

(Reuters)


1-3
Sur le terrain

13-11

 Le ministre des Affaires civiles, Mohammad Dahlane, a accusé Israël "d'étouffer" sciemment l'économie palestinienne en faisant traîner les négociations sur l'ouverture des frontières.

M. Dahlane estime que la situation dans la bande de Gaza a empiré, depuis le retrait le 12 septembre des israéliens "Gaza a été une vaste prison et le demeure alors qu'Israël n'a pas de raisons valables " de garder le territoire verrouillé.

13-11

L'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient, James Wolfensohn.a mis en garde contre les graves conséquences pour l'agriculture palestinienne du maintien de la fermeture du terminal des marchandises de Karni par Israël,.

"Il est indispensable que la question des points de passages aux frontières soit résolue, pas seulement à Rafah (entre Gaza et l'Egypte), mais il faut aussi résoudre la question de la liberté de mouvement à l'intérieur de la Cisjordanie et (...) à d'autres points de passage", avait-elle déclaré.

 Rappel : M. Wolfensohn, avait déjà auparavant déploré dans une lettre adressée au Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie, Onu) qu'Israël "se comporte comme si il n'y avait pas eu de retrait",

(afp- 2005 15h08)

20-11

 Un rapport publié par le Centre national palestinien d'Information (PNIC) qui appartient au SIS (State Information Service),  confirme que le nombre d'ouvriers en chômage, a atteint 26,3% de la population active,

Tandis que le pourcentage de pauvreté dans les territoires palestiniens atteint 67,6%., (chiffres au premier trimestre de 2005)

Ceci est dû au bouclage des territoires par les israéliens.

SOURCE : IPC


1-4 Gouvernement cherche coalition désespérement... 

18-11

 Mahmoud Abbas dans un entretien exclusif accordée à à l'occasion du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) exclut la mise à l'écart du Hamas des élections législatives palestiniennes

"Le Hamas est partie intégrante du peuple palestinien. La démocratie ne peut pas être fractionnée ni sélective. Nous n'avons pas le droit de dire 'celui-ci vote et celui-là ne vote pas ou celui-ci peut être candidat et l'autre non'. Le droit est pour tous",

AP

18-11

Le Fatah, a reporté les primaires interne du parti, qui devaient commencer le jour même.

Ahmed Diek, coordinateur de la commission électorale du Fatah, a précisé que 11 circonscriptions de Cisjordanie et cinq autres de la Bande de Gaza seraient autorisées à organiser des primaires jusqu'au 25 novembre.

Dans les circonscriptions qui ne l'auront pas fait à cette date, les candidats seront désignés par les responsables du parti.

AP

sb/v0469


1-5 Négociations

15-11

Un accord sur la circulation des personnes et des biens aux frontières de Gaza a été conclu.

Nb : L'accord stipule également qu'Israël autorisera l'exportation par les points de passage de la bande de Gaza de tous les produits agricoles palestiniens pour la saison 2005.

Israël a par ailleurs accepté de faciliter les mouvements de biens et de personnes entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, selon un document rendu public par le département d'Etat américain.

Toujours selon le document, la construction d'un port à Gaza pourrait commencer, tandis que les discussions pour l'ouverture d'un aéroport sur ce territoire se poursuivront

 (ats - 11:23)


# 1-6 Action contre le Mur de la Honte

Bil'in, à l'ouest de Ramallah.

12-11

Les forces de l'occupation israélienne ont attaqué la manifestation pacifique anti -mur de la honte
Les soldats israéliens ont ouvert le feu et lancé des bombes lacrymogènes contre les citoyens et les pacifistes internationaux, causant des blessure à 30 citoyens, dont l'adolescent, Mohamed Soliman, 16 ans, qui a été blessé à la tête.
Les manifestants ont appelé la Communauté Internationale de faire ses devoirs pour arrêter la construction du mur israélien et d'obliger Israël de respecter les lois internationales.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11722

17-11

 Des dizaines de palestiniens et activistes de paix ont été blessés alors que les soldats israéliens ont attaqué la manifestation hebdomadaire de vendredi contre le mur
Le coordinateur du comité du mur d'Apartheid, Abdullah Abou Rahma a déclaré que des milliers de citoyens, dont des activistes internationaux ont participés à la manifestation criant des slogans, parmi lesquels ; " Votre Mur tue notre Indépendance ".
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11860 

 

Village d'Aboud, à l'est de Ramallah ...

17-11
Une cour israélienne a donné un ordre pour la confiscation de 262 dunums de terre près de la colonie israélienne de Bet Arye et d'Ofarim afin d'être utilisés comme " Une zone pour un arrangement spécial sécuritaire ".
Selon des projets israéliens, environ 30% des familles du village d'Aboud vont perdre des terres et selon la carte d'OCHA- Nations Unies, environ 650 acres (300hectares) de la terre d'Aboud sera saisie pour la construction du mur d'Apartheid.

19-11

Beaucoup de blesses lors de la manifestation contre le mur d'Apartheid dans le village d'Aboud,

Hana Khouri, membre du comité d'anti-Apartheid, a déclaré que les soldats israéliens avaient ouvert le feu et tiré du gaz lacrymogène contre les activistes israéliens et internationaux et les résidents palestiniens
Le DCO a récemment informé le responsable du Conseil du village que le tracé prévu du mur de la honte, annexerait de facto 3887 dunams  et 1443 autres dunams seront détruits, soit un total de 5330 dunams.
Selon les cartes, le mur y aura une longueur de 12 kilomètres.

Selon des projets israéliens, environ 30% des familles du village d'Aboud vont perdre des terres et selon la carte d'OCHA- Nations Unies, environ 650 acres (300hectares) de la terre d'Aboud sera saisie pour la construction du mur d'Apartheid.

Comme la plupart des villages palestiniens, la confiscation des terres agricoles dévastera l'économie rurale du village, qui est renommé pour son huile d'olive
La totalité des approvisionnements en eau d'Aboud tombera directement sous le contrôle israélien si la construction a lieu.
source : Ipc

1-7 Action contre la politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)

14-11

 Le ministère de l'Intérieure a demandé de former un comité d'enquête internationale pour juger les soldats de l'occupation israélienne qui ont achevé de sang froid Mme Shoja'a Al-Balawi âgé de 26 ans à Jénine ..
Le ministère a affirmé que les crimes qui violent les lois internationales conduisent à détruire les efforts de l'Autorité nationale palestinienne pour la paix.
Le ministère a demandent aux Etats-Unis de presser le gouvernement israélien et Sharon pour qu’ils arrêtent ces pratiques agressives perpétrées contre le peuple palestinien

SOURCE : IPC+WAFA.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11770
 

1-9 Diplomatie

16-11

 (Reuters)

Le président Mahmoud Abbas et le ministre des Affaires étrangères Shalom se sont entretenus à Tunis en marge du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI).

Lors de cette première entrevue, "qui n'était pas prévue, Abbas a exprimé sa satisfaction de l'accord sur le déverrouillage des frontières de Gaza


2  Politique Israélienne
2-1 Processus de paix

Peretz: appelle à mettre un terme à l'occupation.
13-11

Discours de Amer Peretz a l'occassion du rassemblement commémoratif marquant l'anniversaire de l'assassinat du premier ministre Yitzhak Rabin, 
Amer Peretz a déclaré que l'occupation devrait finir, en expliquant que la Feuille de route "est le futur et l'espoir d'Israël".
"J'ai un rêve que les enfants israéliens et palestiniens joueront ensemble un jour," a-t-il dit en se référant à sa ville natale de Sderot située prés de Beit Hanoun dans la bande de Gaza.
"Donnez une poussée vraie à la paix, comme le faisait Yitzhak" a-t-il conclu.
2-2 Des Canons ... pas du beurre

19-11

Le ministère Public israélien a demandé au Haut tribunal de revoir sa décision relative à l'utilisation des palestiniens comme des boucliers humains ...

Le Haut tribunal israélien a déclaré que l'utilisation des palestiniens comme des boucliers humains par les soldats israéliens était contraire aux lois internationales.
Dan Haloutz, le chef de l'armée israélienne, a refusé la décision du Haut tribunal israélien, en demandant à l'armée israélienne de continuer

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11878 
 

2-4 Les grandes manœuvres

14-11

Le nouveau chef du Parti travailliste Amir Peretz, a déposé un projet de loi portant sur le versement d'indemnités aux colons qui accepteraient de quitter la Cisjordanie.

Tom Wegner, un porte-parole de Peretz, a précisé que ces compensations seraient versées aux colons vivant dans des implantations dont au moins 60% des habitants souhaitent partir.

"Chaque famille souhaitant partir doit être indemnisée comme celles ayant quitté Gaza", a dit Wagner, qui a précisé que ce projet de loi concerne les candidats volontaires au départ, et qu'il ne prévoyait pas d'obliger les colons à partir.

nb : Pour devenir une loi, ce projet devra être voté quatre fois par les parlementaires, ce qui est très improbable, tant est forte l'opposition qu'il suscite dans les rangs de la droite et des conservateurs.

(Reuters)

Rappel : Les 9.000 colons qui ont quitté cet été, en application du plan de désengagement, les implantations de la bande de Gaza et du nord de la Cisjordanie ont reçu entre 250.000 et 300.000 dollars.

 


2-5 Gouvernement cherche coalition désespérement...
 
 

12-11

 Le chef du parti travailliste Peretz, a précisé s'être entretenu, depuis son élection, avec les six ministres travaillistes du cabinet de M. Sharon: "Tous m'ont dit être d'accord avec mes prises de position" sur la nécessité de quitter la coalition au pouvoir.

M. Peretz s'est d'autre part félicité du fait que, "suite à ma victoire (aux primaires travaillistes), toutes les formations politiques vont faire campagne sur les questions économiques et sociales avant les prochaines législatives".

Il a aussi estimé que "le terrorisme ne constitue pas une menace pour l'existence d'Israël", estimant que la priorité absolue pour le pays est d'assurer "plus de justice sociale".

13-11

Amit Weinberg. : " Le responsable du parti travailliste Amir Peretz, doit rencontrer dimanche M. Sharon à la présidence du Conseil à Jérusalem pour tenter de fixer avec lui une date sur des élections anticipées" "Ces élections législatives pourraient se tenir au début de l'année prochaine, en février, mars ou avril" "Il s'agira d'une réunion formelle à caractère symbolique. Le vrai travail commencera dimanche"

(afp- 08h25)

  14-11

Selon un sondage publié par le quotidien Maariv, le Parti travailliste emporterait 27 mandats de députés, contre 22 actuellement, en mordant surtout sur le Likoud (droite), qui obtiendrait 37 sièges (contre 40).

Le grand perdant du scrutin serait le Shinouï (centre droit laïc), qui n'aurait plus que neuf élus, contre 15.

(AP- afp- 18h15)

  15-11

Les membres travaillistes du gouvernement ont rédigé leur lettre de démission pour pousser le Premier ministre à convoquer des élections générales anticipées.

15-11

La Knesset doit se prononcer mercredi sur une proposition de loi portant sur sa dissolution. Les travaillistes devaient décider mardi s'ils voteraient ou pas en faveur du texte, qui devra être approuvé lors de trois lectures successives pour entrer en vigueur.

AP

lma/v792/tl

  17-11

 (AFP) –

 Sharon.et Amir Peretz se sont entendus pour des élections anticipées entre la fin février et la fin mars,

"Nous sommes tombés d'accord pour des élections entre fin février et fin mars", a indiqué M. Peretz

Sharon. "De telles élections éviteront le gel politique. Nous devons nous assurer que 2006 ne soit pas une année perdue pour le processus politique et les efforts visant à conclure un règlement avec les Palestiniens

"Vu la situation complexe dans laquelle se trouve l'Etat, je n'ai pas la moindre intention de me retrouver pendant de longs mois à la tête d'un cabinet de minorité", a-t-il dit,

 17-11

(Reuters) -

Selon une enquête publiée par Maariv jeudi, les travaillistes obtiendraient 27 sièges - contre 22 actuellement - sur les 120 que compte la Knesset. Avec 33 sièges - contre 40 aujourd'hui -, le Likoud resterait la première formation politique du pays.


2-6 Pays corrompu cherche …

15-11

Omri Sharon, le fils du Premier ministre a plaidé coupable dans l’affaire de financement électoral illégal (Omri Sharon est soupçonné d'avoir créé des sociétés-écran pour collecter des contributions étrangères à la campagne de son père)

Il est accusé de fraudes, d'abus de confiance et de parjure, et encourt sept ans de prison.

(Reuters) -


2-10 Politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
12-11
Selon une source israélienne, un groupe de colons extrémistes israéliens a pris d'assaut des activistes de paix membres du mouvement de Merez.

Mofaz: Renforcez les blocs coloniaux
17-11

Le ministre de la Défense, Shaul Mofaz, a dit pendant le Conseil régional de Gush Etzion, qu'Israël devrait accélérer la construction du mur de la honte afin de fournir le maximum de sécurité aux citoyens d'Israël et qu’il fallait renforcer les blocs coloniaux tel Beitar Elit, Efrat, Gush Etzion, Ma'ale Adoumim, Beit Aryeh, Ariel et la vallée de la Jordanie ..
A la fin du meeting, Mofaz a signalé :"J'ai commandé à la Défense d'avancer tous les plans et de réduire au minimum la bureaucratie," a-t-il ajouté.
Concernant le plan visant l'évacuation d'Hébron et de l'avant-poste d'Amona, près d'Ofra, Mofaz a dit que "la Cour suprême a fixé une date. J'espère que nous parviendrons à un accord avec les colons".
Selon des rapports israéliens, un quart million de colons habitent en Cisjordanie.

SOURCE : IPC+agences.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11841 

19-11

Malgré la demande formelle des Etats-Unis, la construction dans les colonies en Cisjordanie continue
L'Administration des Terres d'Israël (ILA) a publié des offres pour la construction de 13 parcelles dans la colonie de Maali Adumim, à l'est de Jérusalem, tandis que le Ministère du Logement israélien publiait également des offres pour la construction d'infrastructures dans les colonies de Maale Adumim, Ariel et Adam ..

Nb : ces offres ont été publiées seulement 24 heures après que le ministre israélien de la Défense, Shaul Mofaz, ait déclaré que les "blocs de colonies seront toujours la frontière Est d'Israël.
 (suivant le quotidien israélien, Haaretz)

On doit aussi mentionner que ces offres ont été publiées seulement 24 heures après que le ministre israélien de la Défense, Shaul Mofaz, ait déclaré que = les "blocs de colonies seront toujours la frontière Est d'Israël.

Rappel :
La Secrétaire d'Etat Rice avait exprimé pendant sa dernière visite en Israël, l'opposition catégorique de l'administration américaine contre la construction dans les colonies illégales juives en Cisjordanie.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11872 


2-11 Politiques extérieure

15-11

Israël entretient des relations diplomatiques complètes avec quatre pays musulmans - l'Egypte, la Jordanie, la Turquie et la Mauritanie - mais des liens de moindre niveau avec nombre d'autres.

Shalom a déclaré que "la situation s'est indubitablement améliorée concernant les relations (d'Israël) avec le monde musulman". "J'espère très fort que cette amélioration avec les gouvernements du monde arabe débouchera sur des contacts avec les peuples eux-mêmes."

"Il n'y a pas de doute que notre situation est aujourd'hui meilleure pour ce qui concerne nos liens avec le monde musulman. J'espère beaucoup que ces mêmes bonnes relations avec les gouvernements du monde arabe déboucheront sur des contacts entre les peuples eux-mêmes"

AP

Réaction

Le président Mahmoud Abbas a conditionné la normalisation des relations entre les pays arabes et l'Etat hébreu au retrait d'Israël des territoires palestiniens et arabes qu'il occupe.

"Israël doit prendre en compte les deux parties de l'équation (retrait et normalisation), pas une seule et occulter l'autre", a-t-il martelé.

AP

16-11

 Israël souhaite un développement rapide de ses relations avec la Tunisie pour que ce pays puisse contribuer davantage au processus de paix, a déclaré mercredi à Tunis un officiel israélien.

(afp- 12h57)

16-11

 (AP).

M. Shalom (chef de la diplomatie) a fait part à M. Annan de la volonté d'Israël de coopérer avec le coordinateur du Quartette James Wolfensohn en vue d'aboutir bientôt à un accord définitif entre Israéliens et Palestiniens sur les points de passage.

Il a estimé que l'accord auquel étaient parvenues les deux parties était seulement un "accord de principe",

Shalom a par ailleurs réitéré à Annan la position d'Israël qui considère comme "une erreur la persistance du président palestinien à tolérer la participation du mouvement Hamas aux élections palestiniennes.

 AP

bb/jp


2-12 Prisons & tortures

# Imane Al-Hams, exécuté: un tribunal militaire israélien a définitivement innocenté l 'officier R...

Un tribunal militaire israélien a définitivement innocenté mardi un officier accusé par ses hommes d'avoir vidé le 5 octobre 2004 le chargeur de son arme sur Imane Al-Hams,

qui avait été tuée alors qu'elle se rendait à l'école à Rafah.

Elle avait été atteinte de "vingt balles dans diverses parties du corps, notamment à la tête et à la poitrine", avait précisé Ali Moussa, directeur de l'hôpital de Rafah où la fillette avait été transférée.

Dans ses attendus, le tribunal a notamment ajouté que "le témoignage du capitaine R. a été jugé crédible (...)

des témoignages montrent (qu'il) a ouvert le feu non pas dans le but de tirer sur Imane mais pour sécuriser un secteur dangereux, avant de le quitter"….

Le tribunal a aussi critiqué " (...) Plusieurs témoignages à charge n'étaient pas crédibles (...) et procédaient de frictions entre le capitaine et les soldats de sa compagnie".

Une première enquête de l'armée avait innocenté "d'un point de vue éthique" l'officier incriminé

Ps : L'identité de l'officier n'a pas été rendue publique.

(afp-20h46)

Réaction :

15-11

Le ministère de l'Intérieur et de la sécurité national palestinien,  a condamné la décision du tribunal militaire israélien relatif à l'acquittement de l'officier israélien qui avait tuer Iman Al Hams, âgée de 12 ans.

Dans sa déclaration, le ministère a notifié que "malgré tous les témoignages, le tribunal a prononcé une décision raciste qui se conforme avec la politique des autorités d'occupation israélienne.
Le ministère a estimé que cette décision encourageai les soldats de l'occupation israélienne à perpétrer beaucoup d’autre crimes de sang froid et que cette décision est en contradiction  des lois humanitaires et règles militaires, garanties part la Quatrième convention de Genève et d'autres conventions internationales.

 18-11

L'association sraélienne"Soldats brisant le silence", a confirmé l'immoralité de l'armée israélienne qui cache ses crimes racistes contre les citoyens palestiniens

L'association dénonce l'acquittement du militaire qui avait tué la fille palestinienne Iman Al-Hams à Rafah au sud de la bande de Gaza.
L'association a dit que:" nous sommes tous responsables et accusées parce que nous avons permis continué de papoter sur des incidents irréguliers et illégaux, au lieu de parler sur le meurtre d'une fille palestinienne au nom de l'état israélien,

Le communiqué critique le tribunal israélien qui a essayé de dissimuler sa tolérance envers ce meurtrier, en se demandant si on devait être fiers d'avoir tué la fille avant de vérifier son identité. 

 
650.000 citoyens (20% de la population palestinienne). ont été un jour arretés

15-11

 Le ministère des Affaires des prisonniers et des libérés a indiqué, dans son rapport mensuel, que les forces israéliennes avaient arrêté environ 650.000 citoyens (20% de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza). depuis le début de l'occupation en 1967 ...

Il a ajouté que 8 800 prisonniers étaient toujours détenus dans 28 prisons et centres israéliens de détention.
Le rapport a également indiqué que l'Intifada d'Al-Aqsam qui avait débuté en Septembre 2000qu'au moins, 4 000 enfants avaient été arrêtés par les IOF pendant l'Intifada d'Al-Aqsa, dont 297 enfants étaient encore emprisonnés et que 400 femmes avaient été arrêtées précisant que 114 femmes étaient toujours détenues.
Le ministère a affirmé que les prisonnières étaient exposées quotidiennement à la torture et aux assauts israéliens comme si elles étaient des hommes.
 
S
OURCE : IPC+WAFA
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11809 

 

20-11

Un rapport publié par le Centre national palestinien d'Information (PNIC) qui appartient au SIS (State Information Service), comptabilise les atrocités israeliennes
Le nombre de prisonniers et de détenus qui sont encore emprisonnés 8600 palestiniens, dont 580 ont été emprisonnés avant l'Intifada d'Al-Aqsa, tandis que le nombre de prisonniers étudiants dans des écoles ou universités est arrivé à 1389 prisonniers, d'ailleurs, 288 enfants au moins de 18 ans sont en dehors de ce nombre.
Dans le domaine de l'Education, 205 professeurs et employés du ministère de l'Education supérieur ont été détenu par les forces de l'occupation israélienne.
En outre, 1000 prisonniers souffrent des maladies chroniques, pourtant, 115 prisonnières sont encore détenues, tandis que 62 prisonnières ont été jugées, 46 sont condamnées avec sursis et 7 prisonnières sont administratives.

SOURCE : IPC

18-11

Le technicien nucléaire Mordechaï Vanunu a été interpellé par la police israélienne alors qu'il tentait , à bord d'un autocar au point de passage d'Al-Ram, de passer en Cisjordanie

Suivant les israéliens, en violation des restrictions (imposées par eux) sur sa liberté de mouvement.

Demander  de dire ce qu'il avait fait pour justifier son interpellation, il a répondu: "Rien. On veut tout simplement m'arrêter à nouveau, me priver de liberté". (Il avait été remis en liberté l'an dernier)

Rappel : Vanunu, qui est âgé de 51 ans, avait été emprisonné en 1986 après avoir évoqué dans un entretien au Sunday Times de Londres son travail au réacteur nucléaire israélien de Dimona, dans le Néguev.

Ses déclarations avaient conduit les experts indépendants à conclure que l'Etat hébreu, possédait entre 100 et 200 bombes atomiques.

(Reuters)

20-11

Le Haut tribunal israélien tient une séance pour revoir la requête présentée par D. Ahmed Al Tibi, le membre de la Knesset, contre le ministre de Défense et le comandant de la région du sud.
La demande comprend la libération des tous les prisonniers des prisons israéliennes selon les lois internationales, surtout la convention de Genève qui décrète le transfert des tous les détenus à l'autorité gouvernementale après la fin de l'occupation.

SOURCE : IPC+WAFA


3 Politique internationale des territoires occupés 
3-6 Usa
Rice : Noir & Blanc...

13-11

Rice, chef de la diplomatie : La résolution du conflit israélo-palestinien "est l'une de nos priorités les plus importantes", "Le Proche-Orient sera très certainement un meilleur endroit lorsqu'il y aura un Etat palestinien démocratique vivant en paix au côté d'Israël"

La secrétaire d'Etat a par ailleurs évoqué les négociations en cours notamment sur le terminal de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte en plaidant pour une "plus grande liberté de mouvement pour les Palestiniens"….

  (AFP)

13-11

Mais, lors d'un forum israélo-américain à Jérusalem, elle a appelé les Palestiniens à "démanteler les infrastructures terroristes (...)"."Le démantèlement des infrastructures du terrorisme(...) est essentiel pour la paix, car en dernière analyse, aucun gouvernement démocratique ne peut tolérer des partis armés avec un pied dans la politique et un pied dans le camp du terrorisme(...)"
"Si les Palestiniens combattent le terrorisme (...) tout en faisant avancer des réformes démocratiques et si Israël ne prend pas de mesure préjugeant d'un règlement final tout en agissant pour améliorer le vie quotidienne du peuple palestinien, la paix peut être un objet d'espoir et un objectif réaliste

(AFP)

 

Ouverture des frontières de la bande de Gaza et en particulier du terminal de Rafah

15-11
Les Etats-Unis ont présenté à Israël leurs propres propositions sur l'ouverture des frontières de la bande de Gaza et en particulier du terminal de Rafah permettant le passage entre ce territoire et l'Egypte, rapporte mardi la radio publique israélienne.

Selon la radio, le document américain définit des mesures de surveillance au terminal de Rafah et l'organisation de convois de camions et bus entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Il ne prévoit pas de présence israélienne au terminal, mais un contrôle par vidéo-surveillance conjoint israélo-palestinien sous supervision européenne.

Il prévoit en outre la construction d'un port en eau profonde à Gaza et la réouverture à terme de l'aéroport international de Gaza, près de Rafah, très gravement endommagé par l'armée israélienne, a indiqué la radio.

Les discussions portent aussi sur deux autres points de passage, Karni, principalement utilisé pour les marchandises, et Erer, emprunté par les travailleurs.

(afp- 08h21) (Reuters).

 15-11

Les discussions portent aussi sur deux autres points de passage, Karni, principalement utilisé pour les marchandises, et Erer, emprunté par les travailleurs. 

 (Reuters).

15-11

Rice, secrétaire d'Etat "Je suis heureuse d'annoncer aujourd'hui que les autorités palestiniennes et Israël ont adopté un accord sur (les points d'accès à Gaza)"

 Rice "Cet accord vise à donner au peuple palestinien la liberté de se déplacer, de faire du commerce, de vivre une vie ordinaire",

Elle a ajouté que le point de passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l'Egypte, devrait rouvrir le 25 novembre.

en conclusion : Le peuple palestiniens aura la possibilité de voyager en convois d'autocars entre la Cisjordanie et Gaza à travers l'Etat hébreu….

(Reuters & AP)

ma/v255

 

Réactions  

 

a) "C'est la première fois que cette administration (US) montre qu'elle est prête à retrousser ses manches et à faire un travail difficile, en dépassant les simples déclarations rhétoriques de soutien à une solution par deux Etats", note Henry Siegman, du Council on Foreign Relations.

"C'est donc un important précédent", souligne ce spécialiste du Proche-Orient, notant cependant que c'est un accord fragile, dont la mise en oeuvre reste à voir. "Si les Etats-Unis veulent vraiment voir des progrès (au Proche-Orient), ils doivent être prêts, au plus haut niveau du gouvernement, à travailler ainsi directement avec les parties", conclut M. Siegman.

Selon Henry Siegman, c'est parce que l'émissaire du Quartette chargé des questions économiques, James Wolfensohn, menaçait de rentrer à Washington face à l'immobilisme d'Israël, que Mme Rice a décidé de rester au Proche-Orient. "C'est une rupture pour l'administration" du président Bush: "jusque là, ils avaient évité de s'impliquer dans les détails", rappelle Scott Lasensky, expert à l'USIP (United States Institute of Peace), un centre de recherche bipartisan créé par le Congrès.

 (AFP) – 

b) L'administration Bush estimait que le président démocrate Bill Clinton s'était tellement impliqué dans les détails des négociations qu'il avait affaibli le rôle de la présidence américaine, ce qui donnait moins de poids à ses interventions, explique cet analyste. "Quand (les Républicains) ont pris le pouvoir, ils ont dit +nous allons faire autrement+. Mais, notamment depuis le retrait israélien (de la bande de Gaza), ils ont compris que la situation nécessitait une implication américaine intensive", ajoute-t-il.

Après cet accord sur les frontières, "il y aura plus d'engagement personnel (de la secrétaire d'Etat) sur des questions pratiques et concrètes", conclut Scott Lasensky. Washington répugne à reconnaître un changement dans sa politique, pour préserver son influence. "Cela fait longtemps que nous sommes impliqués très directement et très intensivement", a assuré mardi un porte-parole du département d'Etat, Adam Ereli.

 

Projet américain de démocratisation du monde arabo-musulman,

12-11

Le 2e Forum de l'Avenir, un cadre de discussion sur un projet américain controversé de démocratisation du monde arabo-musulman, s'est achevé samedi sans déclaration politique en raison de réserves, notamment de l'Egypte, sur le financement d'ONG par une fondation lancée pour l'occasion.

"Il y a des idées divergentes (...) et nous avons décidé (...) d'étudier la question dans les détails prochainement", a déclaré le ministre bahreïni des Affaires étrangères, cheikh Khaled Ben Ahmed Al-Khalifa, co-président du Forum lors d'une conférence de presse à Manama, où se tenait le forum.

Un projet de déclaration politique, baptisée "Déclaration de Bahreïn", devait être publié au terme de la conférence, qui a été marquée par le lancement d'une Fondation pour l'Avenir et d'un Fonds pour l'Avenir.

Mais certains pays arabes, notamment l'Egypte, ont émis des réserves sur des passages du document, et exigé que les ONG susceptibles de recevoir l'assistance financière de la Fondation figurent parmi celles agréées par les autorités des pays concernés, selon des participants et une source proche de la délégation égyptienne.

"Ils veulent contrôler toute aide (...) à la société civile", a déploré Saad Eddine Ibrahim, chef du Centre Ibn Khaldoun d'études sur le développement (Egypte), dans une déclaration à la presse.

La fondation, chargée de promouvoir la liberté et la démocratie, aura un capital initial de 54 M USD, dont 35,4 M USD apportés par Washington, selon la délégation américaine.

Cette fondation devra aider "la société civile à renforcer l'état de droit et protéger les libertés fondamentales", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine  Rice

Elle s'exprimait lors d'une conférence de presse, marquée par la signature d'un mémorandum d'entente pour le lancement d'un Fonds pour l'Avenir.

Parmi les signataires figurent Mme Rice et son homologue britannique Jack Straw.

Le fonds, destiné à financer des petites et moyennes entreprises et à encourager la croissance économique dans la région, doit être doté de 100 M USD, dont 50 M USD ont été promis par les Etats-Unis.

Le Maroc et l'Egypte doivent verser 20 M USD chacun et le Danemark 1 M USD.

Bahreïn a annoncé une contribution de 1 M USD pour le fonds et autant pour la fondation.

Aucune indication n'a été fournie sur les pays dans lesquels seront basées ces deux nouvelles institutions.

La mise en place de la fondation fera l'objet d'une nouvelle réunion en décembre en Jordanie, a indiqué la ministre jordanienne du Plan, Soheir Al-Ali.

Un délégué qatariote a annoncé que son gouvernement allait contribuer à hauteur de 10 M USD au financement de la fondation et proposé de l'abriter à Doha, avec l'engagement d'assurer "son indépendance".

En lançant ces deux organismes, les promoteurs du Forum ont mis l'accent sur l'implication d'ONG aux débats sur le processus de concrétisation du projet, très controversé depuis son lancement au sommet du G8 en juin 2004.

"Une quarantaine d'associations de la société civile ont participé au Forum de Manama (...), contre cinq au Forum de Rabat", le premier du genre, en décembre 2004, s'est félicité le chef de la diplomatie marocaine, Mohamed Benaïssa.

Jack Straw, qui co-présidait le 2e Forum de l'Avenir, a estimé que le mérite de la conférence de Manama était d'avoir prouvé que "les réformes émanent de l'intérieur et ne peuvent être imposées" par l'extérieur.

Il se référait à la participation d'ONG qui ont soumis au Forum une série de recommandations exigeant notamment des gouvernements un "calendrier" pour les réformes qu'ils disent vouloir appliquer.

(afp)


3-7 Ue

17-11

Union européenne est prête à envoyer de 50 à 70 inspecteurs le long de la frontière entre la Bande de Gaza et l'Egypte d'ici le 25 novembre,

L'équipe européenne sera dirigée par un général de police italien.

"Le but est que le terminal de Rafah soit en conformité avec les règlements internationaux, et également d'instaurer la confiance entre Israël et les Palestiniens pour qu'ils puissent s'en sortir sans une tierce partie dans quelques mois", a expliqué l'émissaire de l'UE, Marc Otte, à l'Associated Press.

AP

jp/v802


3-8 Belgique

13-11

Onkelinx a confirmé les relations historiques et le soutien de la Belgique à l'Autorité nationale palestinienne, comme aussi au peuple palestinien afin d'achever l'indépendance de la Palestine grâce à une solution pacifique du conflit.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11740 

3-9 Cité  de Vatican

17-11

Le président israélien Moshe Katzav a rencontré le pape Benoît XVI au Vatican, scellant la réconciliation entre le souverain pontife et l'Etat juif

(Reuters)


4 Territoire palestinien occupé : 
 
4-1 Détails par région

.
5 juin 1967

en rose les territoires occupes il y a 38 ans

Palestine

 

 

Cisjordanie (occupée par Israël depuis 1967)
Hébron (sud de la Cisjordanie)

Kharba Janba, au sud d'Hébron.

12-11

Selon des sources israéliennes, Fadel Abou Aram, 17 ans, a été tué et ses trois frères blessés à cause d'une bombe au phosphore, laissée par les soldats israéliens dans la ville

19-11

Les sources médicales ont annoncé que Zaid Abou Aisha, 24 ans, avait été assassiné par les forces d'occupation israélienne dans la ville d'Hébron...

Les sources ont déclaré que les soldats israéliens avaient empêché l'ambulance de l'approcher, et il est décédé.

SOURCE : IPC

Jénine

13-11

Les forces de l'occupation israélienne ont envahi la ville de Jénine, Selon le correspondant d'IPC, les unités spéciales soutenues par un avion israélien avaient tiré vers trois palestiniens, et ont assassiné Shoja Balaoui, 20 ans, des Martyrs d'Al-Aqsa

IPC

 

Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de l'armée israélienne.

 

(Reuters)

Ville d'Yamoun.

17-11

Les forces militaires israéliennes ont exécuté deux palestiniens extra- judiciaire dans la province de Jénine.

Le correspondant de l'IPC a déclaré qu'une force militaire israélienne avait tué Ahmad Abahra, 22 ans et Mohammad Zayed, 17 ans, deux membres des Brigades des Martyrs Al Aqsa,
Selon des témoins, Zayed et Abahreh conduisait une voiture, lorsque des soldats israéliens ont intercepté leur voiture alors qu'elle faisait route de Jénine vers le village de Yamoun, plus à l'ouest, où leur voiture a été criblée de balles,

SOURCE : IPC &  (afp- 11h53
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11847 

Naplouse.

14-11

Les forces d'occupation israélienne ont assassiné le chef militaire du Hamas de la ville de Naplouse, Amjad Al Hinawi, 34 ans, Selon des témoins, Les FOI soutenues par plus de 15 jeeps militaires, ont envahi la ville de Naplouse et avaient ouvert le feu sur sa maison

Huit résistants ont été arrêtés par l'armée israélienne au cours de cette opération, a-t-on précisé de même source.

L’armée israélienne ne faisait pas de commentaire,

SOURCE : IPC+WAFA. & (afp- 06h37)
Ramallah

18-11

Un adolescent qui d'après des habitants du village 14 ans, jouait avec un pistolet à amorces, près du village de Silwad au nord de Ramallah,  a été blessé par balles par des soldats israéliens qui ont cru qu'il tirait avec une arme réelle(…) , a-t-on appris auprès de sources  de l'armée israélienne.

 Ce n'est que lorsque le jeune a été touché que les soldats ont réalisé qu'il tenait un jouet….

AP

sb/v0642

Autres territoire palestinien en Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967

Village  de Kafer Ra'i, à l'est de la ville de Kalkilia .

12-11

Rami Borhom, 27ans, est décédé vendredi suite a la répression Israélienne d’une manifestation pour célébrer la mémoire de Yasser Arafat ...

Village de Bire Al-Mashash

16-11

15 citoyens ont été blessés par les tirs de la police israélienne quand les forces d'occupation ont commençaer de détruire leurs maisons dans le village

Des sources locales ont déclaré que les soldats israéliens avaient fermé les entrées du village, empêchant les citoyens d'entrer au village et avaient pris leurs cartes d'identités.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11814 

 


Bande de Gaza

12-11

Un pêcheur de 17 ans, alors qu'il se trouvait sur son bateau dans le secteur proche de Deir al-Balah (centre). à été  très grièvement blessé par des tirs de la marine israélienne

Des sources militaires interrogées ont indiqué que deux pêcheurs qui se trouvaient à bord de cette embarcation ont eu "un comportement bizarre"…

Nb : Bien que les forces terrestres israéliennes se soient retirées de Gaza en septembre, la marine israélienne maintient un blocus strict des eaux territoriales, ne permettant aux Palestiniens de pêcher que dans une zone étroite le long de la côte de Gaza

(afp- 20h05)  & AP pyr/v298

 
Ville de Qosa's (au sud de la bande de Gaza)

13-11

L’armée israélienne a tué un palestinien et a blessé un autre dans la ville, sous prétexte qu'ils se sont approché d'une zone frontalière avec Israël, selon l'armée israélienne.

SOURCE : IPC+agences (afp-23h25)


 

4-2 Décompte des pertes humaines (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1 Palestine : 
Civils & résistants  tués                                                                                 : 4.231
                                                                                                            dont : 681 de moins de 21 ans
Palestiniens blessés par les forces israéliennes et les colons                          : 45.820
Internationaux blessés                                                                                  : 148 (chiffre tout a fait minimal)
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés     :                                                                                                   :  40.756
En prison  :                                                                                                  :   8.600
Pacifistes en prison ou arrêtés                                                                       : + 89
Autres actes           
Journalistes tués                                                                                            :  9
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partiellement démolies               :  66.265
2-2 Occupants:
Israéliens  tués                                                                                               : 1.071
                                                                                                                   ( 331 militaires/policiers)
Israéliens  blessés                                                                                          : 5.895
                                                                                                                   ( 1221 militaires/policiers)
Chiffres tenu à jour  par ML (suivant un décompte gouvernemental palestinien & Ap, Afp (pour la Palestine & Afp pour Israël)

 

 


15-11
8 800 prisonniers sont toujours détenus dans 28 prisons et centres israéliens de détention.
17-11

Un rapport préparé par le State Information Service (SIS) révèle que durant la période du 8 à 14 novembre, que les forces de l'occupation israélienne (FOI) ont tués six palestiniens, blessés 18 et arrêtés 89 palestiniens

De plus, ils ont commis 639 violations en seulement une semaine ..

Et établis 106 barrages mobiles.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11855 

20-11

Un rapport publié par le Centre national palestinien d'Information (PNIC) qui appartient au SIS (State Information Service), comptabilise les atrocités israeliennes

Le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada d'Al-Aqsa du 29 août 2000 au 31 octobre 2005, a atteint 4197 tués(dont 789 enfants, 270 femmes, 344 membres de la sécurité nationale et 844 étudiants et professeurs.) plus de 82 personnes n'avaient pas été enregistrés à cause des procédures israéliennes,

Selon le rapport, le nombre de personnes exécutées extrajudiciairement est de  350 citoyens, tandis que le nombre de malades qui sont morts en raison des obstacles et des points de contrôle israéliens a atteint 140 personnes, et 61 personnes ont été tuées par  des attaques de colons israéliens.

Quant au personnel du secteur médical, 36 fonctionnaires ont été tués en plus de 9 autres personnes du personnel de la Défense civile, également 9 journalistes et ouvriers dans la presse ont été assassiné à côté de 220 athlètes

Le nombre des blessés est de 45779 blessés

SOURCE : IPC


5 Médias
5-1 : Rapport annuel sur la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières
 
Dans son rapport annuel sur la liberté de la presse, qui couvre environ 170 pays,  Reporters Sans Frontières (RSF) "situe les violations de la liberté de la presse et le traitement des journalistes par Israël à un niveau comparable à la situation prévalant aux Etats-Unis". Israël remonte ainsi de la 92ème à la 47ème place, dans le Palmarès de la liberté de la presse établi par RSF.
http://www.fil-info-france.com/actualites-monde/2005_novembre_11.htm

20-11

# Un rapport publié par le Centre national palestinien d'Information (PNIC) qui appartient au SIS (State Information Service), comptabilise les violations israéliens contre les journalistes ont atteint 753 violations

Ndlr : je ne sais combien RSF en aura noté ...!!!

SOURCE : IPC


6 Les brèves

6-1 Les réactions internationales à la conclusion d'un accord sur Rafah
16-11

- La Secrétaire d'Etat Rice a déclaré que les palestiniens preninent le contrôle du mouvement dans leurs territoires pour la première fois depuis 1967 (l'année de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens) ...

Un pas important pour le peuple palestinien dans sa marche pour la création d'un État indépendant", s'est félicité Condoleeza Rice.
" Cet accord vise à donner au peuple palestinien la liberté de se déplacer, de faire du commerce, de vivre une vie ordinaire", a-t-elle déclaré,

Solana a souligné que, grâce à cet accord, " les Palestiniens vont contrôler pour la première fois une frontière internationale en direction du monde extérieur ". Les observateurs européens à Rafah, a-t-il ajouté, seront déployés " pour garantir que le protocole signé entre Israéliens et Palestiniens sera respecté ".
Il a précisé que le contingent sera dirigé par un général italien, Pietro Pistolese.

- L'Union européenne a également exprimé sa satisfaction à la conclusion de cet accord, qui était fondamental pour improuver la situation humanitaire sur le terrain à Gaza comme aussi pour la promotion d'un développement économique pacifique.

- Souleiman Aouad, porte-parole de la présidence égyptienne s'est aussi réjoui de l'accord.
"L'Egypte considère (cet accord) comme une percée importante qui remplit les objectifs que l'Egypte attendait du retrait israélien de Gaza et il apaise nos craintes de voir Gaza devenir une grande prison (...) Il donne au peuple palestinien une ouverture sur le monde", 
 

Les réactions internes
-."  L’Autorité, se félicite de cet accord qui va faciliter la vie des Palestiniens et leur liberté de mouvement ", a déclaré  Nabil Abou Roudeina, porte-parole de la présidence, saluant " le rôle joué par les États-Unis "."Ce qui est encore plus important, c'est l'existence de garanties internationales pour sa bonne application", a-t-il ajouté, saluant "le rôle joué par les Etats-Unis" pour parvenir à un terrain d'entente.
- le Secrétaire général salue la conclusion d'un accord entre Israël et l'Autorité palestinienne sur l'ouverture d'un point de passage entre Gaza et l'Egypte, qui selon lui, est une évolution positive

" Le Secrétaire général considère que l'ouverture du point de passage de Rafah contribuera à améliorer la liberté de mouvement des Palestiniens ainsi qu'à faciliter l'activité économique
Seul le Hamas a dénoncé l'accord. " Cet accord ne répond pas aux besoins du peuple palestinien. Il étouffe la bande de Gaza, et la transforme en une grande prison où les sorties et les entrées sont contrôlées par des pays de tutelle ", indique un communiqué du mouvement

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11815 

 

 


 

6-2 Point de vue de ATS : Sharon crée une nouvelle formation le "Responsabilité nationale"

 

Sharon a bouleversé la donne du jeu politique en Israël en rompant avec son parti Likoud et en créant une nouvelle formation . Il entend se présenter sous ses couleurs lors de législatives anticipées.

En quittant sa formation, l'ancien général, qui a demandé au président Moshe Katsav de dissoudre la Knesset et de convoquer des élections, pourrait se libérer des contraintes que lui a imposées l'aile droite de son mouvement dans la quête d'un accord de paix avec les Palestiniens.

A 77 ans, il tente peut-être le plus grand pari de sa carrière politique et militaire. Ses implications vont bouleverser le paysage politique israélien et, partant, la donne diplomatique au Proche-Orient.

Traditionnellement fondée sur le bipartisme, la carte politique sera désormais composée de trois blocs: le parti de M. Sharon (centre-droit), le Likoud (droite nationaliste) et les travaillistes (centre-gauche).

Mais les sondages montrent que la réussite du "coup de poker" de M. Sharon est incertaine.

Elle passera en effet par une victoire face à des formations politiques bien établies lors des législatives anticipées, qui pourraient avoir lieu en mars.

Malgré son recentrage, Ariel Sharon n'a donné aucun signe laissant anticiper une inflexion de sa position à l'égard des Palestiniens. Lors de son premier discours après sa démission, il s'est seulement engagé à continuer de soutenir la mise en oeuvre de la "Feuille de route".

Il a aussi déclaré que le nouveau parti, baptisé Responsabilité nationale (Ahrayout leoumit en hébreu), oeuvrerait à l'établissement de frontières définitives entre Israël et les Palestiniens "tout en insistant sur le démantèlement des organisations terroristes".

Le Premier ministre a dit avoir quitté le Likoud "après beaucoup de tergiversations" mais annoncé qu'il avait été rejoint dans sa démarche par 14 "personnes courageuses", dont il n'a pas précisé les noms.

Selon le journal "Haaretz", M. Sharon chercherait, dans le cadre d'un troisième mandat et d'un projet d'accord de paix avec les Palestiniens, à évacuer des implantations juives isolées en Cisjordanie tout en y maintenant les plus grandes enclaves.

 (ats / 21 novembre 2005 21:22)

 

 


 

6-3 Point de vue de Ahmed Abdel Rahman : Mort du président Arafat

 

 

16-11

Ahmed Abdel Rahman, un ancien collaborateur de Yasser Arafat, a affirmé  que le président palestinien mort il y a un an dans un hôpital français a été tué par un Israélien qui lui a soufflé du poison dans l'oreille.

"Il était facile de l'empoisonner par l'oreille car il était assiégé et avait l'habitude de recevoir beaucoup de gens, de leur donner l'accolade et de les embrasser", "Ma théorie est que l'assassin a apporté un petit ballon de gaz et a pu le souffler dans l'oreille d'Arafat." a-t-il souligné.

Ahmed Abdel Rahman fait remonter le mal dont souffrait Yasser Arafat au 25 septembre 2003. "Il avait une infection à l'oreille et ce jour-là nous avons invité de nombreux médecins (...) pour diagnostiquer sa maladie."

"Depuis ce jour-là il a continué à avoir mal à l'oreille et j'ai remarqué une détérioration constante de sa santé", a ajouté Ahmed Abdel Rahman, qui estime que Yasser Arafat a été victime d'un "poison lent".

AP

lma/v623

 


 

6-4  «Rachel Corrie"

 

16-11

Le programme de la Santé mentale de la communauté de Gaza (GCMHP), a indiqué que l'Alliance de la reconstruction, une organisation américaine non gouvernementale, les Organisations palestiniennes non gouvernementales de la paix, les amis du monde entier et ceux de Corrie ont lancé une campagne pour la reconstruction de la maison «Rachel Corrie" dans la ville de Deir Al-Balah, au sud de Gaza, (maison de la famille de Samir Nasrallah)

La 1ere pierre de la reconstruction de la première maison démolie 2 ans auparavant par les bulldozers israéliens opération durant laquelle Rachel Corrie a été écrasée alors qu'elle essayait de protéger la maison contre sa destruction, a été posée. .
Mr. Nasrallah a dit que la nouvelle maison établie serait un symbole de la paix et de l'amour.
Il a ajouté que la maison serait un symbole de la paix, l'amitié, la liberté dans le monde entier.
S
OURCE : IPC+WAFA
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11838 

 


7 Dossier
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage certaines analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 

7-1 Point de vue de AP & de l'afp: Portrait de Amir Peretz,

10-11

 (AP)

La classe politique et les commentateurs ont qualifié son élection de "plus grand bouleversement politique depuis 1977", année où le Parti travailliste a perdu le pouvoir après l'avoir exercé sans interruption pendant 29 ans.

A 53 ans, M. Peretz apparaît comme un dirigeant charismatique tablant sur un programme de justice sociale "résolument social-démocrate" et la reprise de "négociations directes de paix" avec les  Palestiniens

Suivant l'Associated Press , Peretz milite pour davantage d'égalité économique et sociale

Ses critiques contre la politique ultra-libérale menée par le gouvernement Sharon lui ont attiré le soutien des laissés-pour-compte de la société israélienne.

Les juifs séfarades ont tourné le dos au Parti travailliste, Ils se sentent marginalisés par l'élite ashkénaze qui les a envoyés vivre dans des petites localités reculées pendant qu'elle se réservait les meilleurs places dans les grands centres urbains.

"Et de cette population émerge un prince prolétaire qui prend le contrôle du parti et devient son propriétaire", souligne le commentateur politique Daniel Ben-Simon. "C'est le signe qu'il attirera (vers le parti) non seulement les immigrés (séfarades), mais aussi tous ceux qui sont marginalisés et pensent que le parti ne s'est jamais adressé à eux." Il ajoute: "Ce n'est pas un bouleversement mais une révolution."

 M. Peretz a dit soutenir d'éventuels retraits israéliens de Cisjordanie.

"Si M. Sharon veut rendre (aux Palestiniens) des parties de la Judée-Samarie (Cisjordanie), il aura mon soutien"

Selon un de ses proches cités sous condition d'anonymat par le Jerusalem Post, M. Sharon se réjouit par avance de sa confrontation avec M. Peretz, "qui a des vues extrémistes sur les questions diplomatiques et socio-économiques".

(AP- afp- 18h15)

lma/v0536/Bg

Peretz : les grandes lignes de son programme politique.

Peretz s'est déclaré pour un retrait des territoires palestiniens occupés, pour un règlement de paix qui "préserverait les intérêts des deux peuples" et pour la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël. "Nous devons nous sortir des sables mouvants que sont les territoires palestiniens", a t-il dit, soulignant qu'un tel retrait était une "nécessité nationale de premier plan" pour Israël.
Il a par ailleurs réaffirmé la position traditionnelle du Parti travailliste contre un retrait de Jérusalem-est annexée, proclamant que "Jérusalem unifiée" devait rester sous souveraineté israélienne, et il a rejeté toute reconnaissance par Israël d'un droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948.

(AP- afp- 18h15)

 

 


 

7-2 : Point de vue de Meron Rapoport : Hébron,  a été presque vidé de tous ces résidents palestiniens

20-11

 Un journaliste israélien, Meron Rapoport a dit dans un rapport publié à Harretz que le secteur H2 en Hébron, soumis au commandement israélien selon l'accord 1997, a été presque vidé de tous ces résidents ...

Avant l'accord, 30.000 Palestiniens ont vécu dans la partie "israélienne" d'Hébron, à côté d'environ 500 citoyens israéliens. Le nombre d'israéliens n'a pas changé, mais le nombre de Palestiniens a diminué à quelques mille.

Il a décrit cette sa tournée là-bas comme une visite dans la ville des fantômes.
"Il est difficile de trouver un endroit dans les territoires palestiniens où les signes de l'Intifada soient plus dans l'évidence. Pendant les cinq années de l'Intifada, l'aspect de la ville a changé" a-t-il signalé.
L'auteur a expliqué que certaines rues, mêmes les principales étaient complètement interdites aux palestiniens même à pied, pourtant dans le reste du secteur, en d'autres termes, le secteur qui couvrait environ 20% de la superficie totale d'Hébron, on interdisait aux palestiniens de voyager dans des véhicules, les seuls palestiniens vus dans les rues marchaient près des murs, comme des ombres.
Il a clarifié que les palestiniens avaient appelé ce qui s'était produit avant dans la ville "le transfert.", tandis que le commandant des forces provisoires internationales en Hébron le définissait comme "purification".
Le rapport cite les propos d'un officier à l'égard de ce qui s'est produit en Hébron:" les colons ont réussi à vider la ville de sa population palestinienne et depuis le mois de septembre 2000, les palestiniens ont ouvert le feu intensif contre la colonie juive en Hébron ; des collines qui donnent sur Abou Sneina et Harat Al-Cheik, en plus des opérations suicides contre les colons dans la ville, c'est pourquoi il était nécessaire d'imposer un couvre-feu pendant des mois, un besoin d'empêcher des palestiniens d'approcher au secteur juif, un besoin de séparer les Juifs et les Arabes ".
Le rapport a souligné que la logique de cette séparation avait commencé avant l'Intifada et que la séparation avait commencé réellement en raison d'une attaque menée par un juif, Baruch Goldstein contre Al-Haram Al-Sharif en 1994, pendant laquelle 29 palestiniens avaient été massacrés.
Après le massacre, le premier ministre israélien, Yitzhak Rabin a pris en considération l'opportunité d'évacuer les colons d'Hébron mais il s'est retiré. Un couvre-feu a été imposé à la ville par l'armée, la rue de Shuhada était fermée, les deux marchés adjacents au quartier juif ont été fermés et ils sont encore fermés.
L'histoire du marché a servi en tant que bon exemple pour la manière par laquelle les Palestiniens ont été éliminés de la ville, d'une façon ordonnée, légale et presque définitive du coeur historique de la ville.
Dans l'accord d'Hébron en 1997, l'Israël a promis la réouverture du marché à condition qu'un mur serait établi pour séparer le marché des maisons des juifs, mais à la fin la promesse israélienne n'a pas été tenue à cause des "considérations de sécurité" comme on dit dans l'administration civile.
L'armé israélienne a intensifié ses mesures primitives après q'une fille israélienne était morte par le feu d'un combattant palestinien, ceci a encouragé les colons à pénétrer dans les maisons des palestiniens, situées dans le marché, et à piller, à fracasser et à mettre le feu à plusieurs magasins.
Après ces perturbations, un colon a renouvelé les magasins, qui avaient été endommagés sans permission de l'administration civile ou de l'armée. Le colonel Dror Weinberg, le commandant israélien de la brigade d'Hébron alors, a donné aux colons la permission d'inaugurer un camp d'été en utilisant les maisons du marché. Ce camp d'été continue jusqu'à aujourd'hui.
Weinberg était un officier sioniste religieux. Pendant son mandat, des centaines de boutiques au centre d'Hébron situés autour des maisons des juifs, ont été également fermées, ce qui a amené à une paralysie totale de la vie commerciale dans le secteur.
Le rapport a également indiqué que : "depuis quatre ans et jusqu'au aujourd'hui, l'armée israélienne n'a pas exécuté la décision de la Cour suprême de Justice exigeant que les colons juifs, qui avaient envahi le marché devraient être expulsés et que les boutiques soient ouvertes, tandis que l'armée israélienne et le Shaba ont justifié le refus de cette décision disant que c'est pour éviter le déversement du sang".
"La vie des palestiniens en H2 est presque impossible. Selon un rapport édité par le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires, 101 barrages militaires ont été installés en H2, si bien que le temps moyen requis pour qu'une équipe médicale atteindre des patients dans la partie vieille d'Hébron s'est augmenté de sept minutes à 47 minutes" a-t-il clarifié.
Il a rappelé aussi que 400 magasins avaient été fermés par des ordres militaires (en plus de 1.000 magasins qui avaient été fermés à Casbah, simplement à cause du manque de clients).
Il a mentionné que l'occupation israélienne avait récemment établi six portes en fer extrêmement laides aux entrées au quartier de Casbah où les véhicules n'étaient pas autorisés à les passer, cependant, les marchandises peuvent être apportées dedans seulement sur des ânes.
Le ministre israélien de la Défense, Shaul Mofaz et le major général, Dan Halutz, ont promis au procureur israélien, le Général Menachem Mazuz l'évacuation du marché des colons dans le mois prochain.
"Il y aura vraiment une évacuation? Il pourrait se produire?" le rapport s'est demandé.
Dans un autre événment, les autorités israéliennes ont promulgué récemment un nouvel ordre militaire qui confisque 720 dunums pour construire le "mur de séparation" dans la partie occidentale d'Hébron, à Beit Omar (district d'Hébron).
L'ordre de confiscation menace 5000 autres dunums qui sont situés à l'intérieur du mur de séparation.
La terre appartient à des agriculteurs palestiniens qui en vivent. Il y a aussi quelques maisons et un cimetière.
Le gouvernorat d'Hébron, représenté par le gouverneur, Areef Jabari, condamne cette nouvelle mesure israélienne et informe la communauté internationale et les missions diplomatiques représentées auprès de l'Autorité Palestinienne qu'elles doivent endosser leurs responsabilités et faire pression auprès du gouvernement israélien pour qu'il cesse ces mesures contre la paix.
Cela exige une action immédiate de la part de tous ceux qui sont épris de paix pour demander au gouvernement israélien d'arrêter ce qu'il fait dans les territoires occupés.

SOURCE : IPC


7-3 Point de vue de Etienne Balibar : Universalité de la cause palestinienne

 

 

Pour quelles raisons soutenons-nous la cause palestinienne, à nos yeux l’une de celles qui permettent d’évaluer la dignité et la responsabilité d’un discours politique ? Je ne répondrai qu’en mon propre nom, mais dans la perspective d’une large convergence d’opinions, au-delà même de ceux qui se mobilisent pour une « paix juste » au Proche-Orient. Je présumerai de l’universalité de cette cause. Mais non pas de son évidence : non seulement parce qu’il n’existe rien de tel en histoire et en politique, mais parce que, constatant jour après jour que nous sommes trop impliqués dans le conflit pour y demeurer neutres et trop distants pour en maîtriser toutes les données, nous devons à tout le moins comprendre que les difficultés qui s’opposent à une perception « objective » de la tragédie israélo-palestinienne font aussi partie des difficultés de sa solution.

En termes de justice et de droit, ce conflit ne comporte pas de démarcation absolue – il ne s’agit pas d’une guerre des « mauvais » contre les « bons » –, mais il présente un déséquilibre flagrant, qui n’a cessé de s’accentuer. Israël – l’une des grandes puissances militaires du monde, étroitement associée à l’hyperpuissance américaine et disposant de toute la panoplie des moyens de guerre moderne – dit n’agir que pour protéger sa population civile. Les Israéliens ont des raisons historiques de se sentir collectivement menacés, en quelque sorte toujours « en sursis ». Mais ce sont les Palestiniens qui luttent actuellement pour leur survie en tant que peuple.

Issus pour une part des survivants et des rescapés du plus grand génocide de l’histoire moderne, à qui la communauté internationale a reconnu le droit de constituer une nation sur l’emplacement de la Terre promise des anciens Hébreux, auxquels s’est ajoutée l’émigration, libre ou forcée, de juifs des pays arabes et d’autres parties du monde, les Israéliens se sont heurtés à un environnement hostile où leur droit à l’existence était nié. Renversant la situation, ils sont passés de la défense à la conquête.

Depuis la guerre de 1948 déclenchée par les pays arabes, dont les Israéliens ont profité pour procéder à un nettoyage ethnique dont on mesure mieux désormais l’ampleur, et leurs conflits victorieux, ils font partie du concert des nations dominantes. En 1967, ils ont occupé et colonisé les 22 % restants de la Palestine historique, créant ainsi, à l’encontre du droit international, un fait accompli de plus en plus irréversible. L’aboutissement logique, avoué par certains et dénié par d’autres, c’est soit la transformation des Palestiniens en sujets d’un grand « Etat juif », soit un nouveau transfert massif de population, soit une combinaison des deux.

En exil, un tiers des Palestiniens vivent d’ores et déjà la condition de réfugiés, souvent misérables, sans que l’Etat d’Israël accepte de leur reconnaître un quelconque droit au retour ni que les pays arabes envisagent de les intégrer et de leur conférer les droits de citoyens. Peuple « superflu », que la catastrophe collective a fait accéder à la conscience nationale, ils attendent toujours que la communauté internationale tienne sa promesse de les faire accéder à l’indépendance dans un Etat viable. En lieu et place, ils ont été dotés d’une Autorité croupion, et sont tenus pour collectivement responsables des atteintes à la sécurité de leurs voisins.

Les observateurs avaient noté que la société civile palestinienne, sous l’occupation, faisait preuve d’une étonnante capacité de résistance, cultivant ses terres, développant la santé et l’éducation, engendrant artistes et écrivains, organisant la solidarité familiale et associative. Depuis la seconde Intifada, le gouvernement et l’armée d’Israël ont réussi à en casser les ressorts, détruisant systématiquement infrastructures et moyens d’existence, exerçant une terreur d’Etat meurtrière qui vise indistinctement combattants et simples habitants, paralysant les administrations, accaparant les terres et atomisant les territoires. Feignant de rechercher un « interlocuteur valable », ils ont systématiquement favorisé les divisions idéologiques et les luttes de clans dans la société palestinienne, dont, bien entendu, ils ne sont pas les inventeurs. Le moment approche où la double indépendance prévue par les accords internationaux sera irréalisable, avec des conséquences dramatiques – y compris pour Israël.

Cette négation de l’existence même du peuple palestinien, de la Nakba jusqu’au mur en construction, justifie-t-elle toutes les formes de résistance, et notamment le terrorisme auquel ont recours, contre la population civile israélienne, différentes organisations, islamiques ou non ? Il faut se poser cette question, pas seulement pour « répondre » à l’argumentation d’Israël et de ses défenseurs, mais pour des raisons de fond. Et en termes non seulement moraux, mais aussi politiques.

Le terrorisme peut s’expliquer par le désespoir et l’impuissance, ou par l’idéologie, ou par la symétrie qu’induit la terreur d’Etat. Il est de toute façon catastrophique pour la lutte du peuple palestinien. Premièrement, il correspond exactement à la stratégie israélienne de destruction de la société palestinienne, en permettant d’élever sans cesse le niveau de violence exercé sur elle, même si cette élévation coûte très cher en vies et en ressources. C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que le gouvernement israélien en entretienne les conditions et en provoque régulièrement la relance par ses propres actions. Deuxièmement, il paralyse, au sein de la société israélienne, le gros des forces qui pourraient agir pour renverser la politique de conquête. Il met ainsi en péril la possibilité d’accords intérimaires comme celle d’une réconciliation des deux peuples, ce qui n’ouvre de part et d’autre que des perspectives nihilistes. Enfin, il implante dans une partie de la population palestinienne, notamment parmi les jeunes, une conception sacrificielle de l’héroïsme et une perception de la valeur de la vie humaine exclusivement référée à la distinction ami-ennemi, dont toutes les expériences historiques prouvent qu’elle se paye d’une décomposition de la civilité sur une très longue durée.

Le recours d’une partie de la société palestinienne à la violence terroriste contre la violence coloniale ne change rien à la dissymétrie de la situation du point de vue du droit et de la justice : il ne confère à Israël aucun droit d’anéantir son adversaire sous prétexte de protection. Mais il risque d’éloigner indéfiniment la possibilité d’une victoire sur l’occupant ou de la rendre sans objet. Il est donc profondément autodestructeur. Il appartient au peuple palestinien de résoudre ce problème. On ne saurait en conclure que la communauté internationale n’a qu’à attendre, sans s’en sentir responsable, la création d’un nouveau rapport de forces où l’« arme des faibles » n’apparaîtrait plus comme la seule possible.

Mais ces problèmes ont complètement changé de nature depuis le 11 septembre 2001 et les guerres d’Afghanistan et d’Irak. Illustrant la « loi du pire », caractéristique de la conjoncture, la colonisation israélienne et la résistance palestinienne ont été captées dans une économie de violence mondiale qui tend à imposer partout la logique de l’affrontement entre « forces du Bien » et « forces du Mal », détruisant du même coup la signification politique propre de leur conflit.

D’où une nouvelle dissymétrie, dans laquelle, paradoxalement, chacun devient le miroir de l’autre. Israël a toujours identifié la lutte armée palestinienne à un détachement du « terrorisme international », préfigurant ainsi la « globalisation de la terreur » à laquelle poussent à la fois le fondamentalisme islamique et les Etats-Unis. De leur côté, les Palestiniens, solidaires depuis toujours d’un monde arabe qui ne s’est pourtant pas privé de les trahir, sont parfois tentés d’idéaliser ceux en qui ils voient les ennemis les plus irréductibles de leurs propres ennemis : hier, M. Saddam Hussein, demain, peut-être, M. Oussama Ben Laden ou quiconque se substituerait à lui. La perception s’installe d’un combat global entre deux mondes hostiles, Orient et Occident, dont le conflit israélo-palestinien ne formerait qu’un maillon et ne pourrait être résolu que par contrecoup d’une « victoire » totale de l’un ou l’autre camp. Les acteurs du drame sont ainsi dépossédés de leur capacité d’initiative, sauf à alimenter la spirale des « contre-terrorismes » mimétiques.

Cette tendance, à laquelle beaucoup d’entre eux résistent de toutes leurs forces, est ruineuse pour les Palestiniens, transformés en prétextes de « guerres saintes » qui ne sont pas les leurs et victimes désignées d’un embrasement de la région. Elle est aussi très inquiétante pour Israël, à moins d’imaginer qu’il puisse se construire comme une forteresse en état de siège permanent au sein du monde arabe. Là encore, beaucoup de ses citoyens le sentent ou le pressentent, mais sans en tirer toutes les conséquences. Elle représente enfin un danger pour le monde entier de voir s’étendre le « choc des civilisations », absorbant et dénaturant tous les problèmes de territoire, de souveraineté et de citoyenneté, de colonisation et de décolonisation, de richesse et de pauvreté, de rivalités religieuses et de distance culturelle dont le conflit israélo-palestinien forme le concentré. C’est pourquoi il est de l’intérêt de tous, singulièrement des pays qui appartiennent au même espace géopolitique, d’essayer, s’il en est encore temps, de mettre en œuvre des solutions fondées sur le droit des peuples à l’existence et à la sécurité et sur la réparation des injustices subies.

On entend souvent dire que le soutien à la cause palestinienne impliquerait la remise en question de la légitimité de l’Etat d’Israël. Pas plus que l’usage par certains du terrorisme comme moyen de résistance n’annule la justice de la cause palestinienne, l’injustice de sa politique ne remet en question la légitimité de l’existence d’Israël comme entité politique « souveraine » – ce qui ne préjuge en rien ni des bases territoriales de cette souveraineté ni des cadres locaux ou régionaux dans lesquels les Israéliens pourraient accepter de la limiter pour assurer les conditions de l’existence démocratique à venir de leur Etat.

Mais deux faits fragilisent cette légitimité, voire risquent de la remettre en question aux yeux d’une grande partie du monde. L’un tient à la définition d’Israël comme « Etat juif ». Car non seulement celui-ci ne cesse de s’étendre au détriment des Palestiniens, mais, à l’intérieur même de ses frontières, il leur impose une condition de citoyens de seconde zone, privés d’un grand nombre de droits et exclus de l’égalité symbolique avec les « vrais » Israéliens dans la possession de leur terre commune. L’autre tient à ce que, juridiquement et moralement, la légitimité d’Israël comme Etat moderne ne peut reposer ni sur un mythe d’origine sacrée, ni sur la transformation d’une extermination de masse dont les parents de ses habitants juifs ont été victimes en un « droit souverain » qui les placerait au-dessus de la loi des nations, ni sur la force triomphante ; exige la reconnaissance des peuples environnants et, par-dessus tout, celle du peuple qu’ils ont « déplacé » dans un processus de colonisation d’une nature tout à fait spécifique.

C’est pourquoi les Israéliens ont besoin d’une souveraineté des Palestiniens égale à la leur, voire associée à la leur. Il est vrai que cette reconnaissance a été initialement refusée par le monde arabe et qu’elle continue de l’être par certains, y compris beaucoup de Palestiniens. Mais, si Israël achève de détruire la Palestine et le peuple qui l’habite, une telle reconnaissance sera définitivement impossible, et Israël ne sera jamais un Etat « comme les autres ».

Que peuvent faire les pays extérieurs pour influer sur un conflit dont la transformation en enjeu global menace leur propre sécurité ? Certes, seuls les adversaires en présence peuvent trouver un règlement effectif fondé sur la justice et sur l’histoire. Sur ces bases, toutes les formules d’avenir sont ouvertes, et nous, « témoins » ou « amis » extérieurs, n’avons pas à décréter ce qui est réversible et ce qui ne l’est pas au terme d’un demi-siècle de lutte entre les projets nationaux de ces deux peuples installés sur une même terre. Leur confrontation se déroule toutefois moins que jamais dans un espace clos. Par leurs alliances, leurs intérêts, leur rayonnement idéologique, leurs relations de famille, de culture ou de religion, Palestiniens et Israéliens sont présents dans le monde extérieur ; et de nombreux pays interviennent dans la vie de leurs sociétés respectives, par leurs programmes d’aide humanitaire ou militaire, leurs investissements et leur coopération scientifique, leurs apports de population, leur diplomatie…

Si nul ne croit qu’un règlement puisse être imposé de l’extérieur, personne non plus ne pense qu’il puisse se passer d’une médiation internationale. En plus des Nations unies, qui y jouent leur crédibilité historique, beaucoup dépend de l’Amérique, de l’Europe et du monde arabe. N’attendons pas l’évolution de la position américaine, dont le président Bush vient de rappeler et d’accentuer en compagnie de M. Sharon le soutien à l’expansion israélienne, et qui se trouve à la merci d’événements dramatiques au Proche-Orient et de changements de politique intérieure aléatoires. l’Europe occupe une position-clé, non seulement pour faire valoir son point de vue autrement qu’en paroles, mais aussi pour imposer la participation des pays arabes aux procédures de médiation. Aucune « feuille de route » ne peut se passer de ce rééquilibrage démocratique dont dépendent la confiance des Palestiniens, l’implication de toute la région et la neutralisation des logiques de « choc des civilisations ». Aucune médiation n’est possible si les « médiateurs » sont les protecteurs des envahisseurs.

Il faut donc que nos opinions publiques se mobilisent. Et qu’elles le fassent sur des bases de principe, en se montrant aussi intransigeantes sur le respect des faits passés et des urgences actuelles que sur la justice des perspectives ultimes, ce qui ne va pas de soi. Il faut pour cela qu’elles se montrent capables, ce qui va encore moins de soi, de transformer les solidarités communautaires et les identifications symboliques en capacités de raisonnement et d’initiatives. Elles ne peuvent honnêtement tenir la balance égale entre des causes inégales, mais il faut que, dans le moment où elles feraient entendre une voix puissante pour que le monde vienne au secours de la Palestine opprimée, elles élèvent cette cause à la hauteur de l’universalité. Est-il trop tard pour y parvenir ? Oui, il est tard, mais il n’y a pas d’autre voie.   -  
Etienne Balibar
- Professeur émérite à l’université Paris-X - Nanterre. Le Monde diplomatique Mai 2004

8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
 

Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage certaines analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 

 

8-1 Chris McGreal – Miftah  : Pas coupable, le capitaine qui a tiré 17 balles dans le corps d’une écolière palestinienne... 

Pas coupable, le capitaine qui a tiré 17 fois sur une écolière palestinienne... L’officier avait ignoré les avertissements selon lesquels la fillette était terrifiée. La défense a déclaré : « confirmer la mort » est une pratique usuelle.

Un officier israélien qui a vidé en entier le chargeur de son fusil automatique sur une fillette palestinienne de 13 ans et qui a fait savoir qu’il aurait fait la même chose même si elle avait eu trois ans, a été entièrement acquitté par une cour militaire hier. Le soldat, qui a été seulement identifié en tant que « capitaine R », avait été accusé de fautes relativement mineures pour le meurtre d’Iman al-Hams, après qu’il lui ait tiré 17 fois dessus alors qu’elle passait à proximité d’un poste militaire israélien près du camp de réfugié de Rafah dans Gaza il y a de cela un an.

La façon dont s’est déroulé le meurtre d’Iman, et la révélation d’un enregistrement dans lequel le capitaine est averti qu’il ne s’agissait que d’une enfant qui « était terrifiée », a fait de ce crime un des plus controversés depuis l’éclatement du soulèvement palestinien [Intifada] il y a maintenant cinq ans, bien que des centaines d’autres enfants aient été également tués.

Après le verdict, le père d’Iman, Samir al-Hams, a déclaré que l’armée n’avait jamais eu l’intention de demander des comptes au soldat.

« Ils ne l’ont pas mis en accusation pour le meurtre d’Iman, mais seulement pour des fautes mineures, et maintenant ils disent qu’il est innocent alors qu’il a tiré sur ma fille tant de fois », a-t-il dit. « C’était de sang-froid le meurtre d’une fillette. Le soldat l’a assassinée et la cour l’a assassinée une nouvelle fois. Quel est le message ? Ils signifient à leurs soldats qu’ils peuvent tuer les enfants palestiniens. » La cour militaire a blanchi le soldat d’avoir utilisé illégalement son arme et de conduite inconvenante de la part d’un officier voulant fausser le cours de la justice en demandant aux soldats sous son commandement de modifier leurs comptes-rendus de ce qui s’est passé. Les avocats du capitaine « R » ont fait valoir que « confirmer la mort » après que l’on ait tiré sur un suspect était un comportement habituel pour les militaires israéliens afin d’éliminer les menaces terroristes.

D’après le verdict de la cour, le capitaine « R » a fondu en larmes, puis s’est tourné vers le public en disant : « Je vous le dis, j’étais innocent ».

Le compte-rendu officiel de l’armée a indiqué qu’Iman avait été abattue pour s’être trouvée dans une zone dite de sécurité et que les soldats craignaient que son sac d’école ne contienne une bombe. On ne sait toujours pas pourquoi la fillette a osé s’aventurer dans ce secteur mais un témoin l’a signalée comme étant à environ 100 mètres du poste militaire qui était de toute façon très protégé.

Un enregistrement des échanges radio entre le capitaine "R" et ses soldats et obtenu par la télévision israélienne révèle que depuis le début les soldats savaient qu’Iman était une enfant. D’après l’enregistrement, un soldat dans la tour de guet avait tenu informé un autre soldat dans la salle des opérations du poste militaire et décrit Iman en tant que « petite fille » qui « était terrifiée ». Après que les soldats aient ouvert la première fois le feu, elle a laissé tomber son sac d’école qui avait alors été frappé par plusieurs balles, prouvant ainsi qu’il ne contenait pas d’explosif. À ce moment-là elle ne portait plus de sac et, selon l’enregistrement, elle s’éloignait du poste militaire lorsqu’elle a été abattue. Bien que les militaires aient speculé sur le fait qu’Iman pouvait avoir essayé « de tromper » les soldats en les amenant hors de leur poste pour être ensuite attaqués par des complices, le capitaine R a pris la décision de faire sortir certains de ses soldats à découvert. Peu après on peut l’entendre dans la bande d’enregistrement disant qu’il a tiré sur la fillette et, la supposant morte, avait « confirmé la mise à mort ».

« Moi-même et un autre soldat ... nous approchnons un peu plus, pour confimer la mort ... Recevez notre point sur la situation ... Nous avons tiré sur elle et nous l’avons tuée... Over », at-il encore dit. Les témoins palestiniens ont dit avoir vu le capitaine tirer deux fois à la tête, puis s’éloigner, puis revenir sur ses pas et tirer une rafale dans le corps étendu.

Sur la bande son, le capitaine "R" a alors « expliqué » aux soldats sous son commandement pourquoi il avait tué Iman : « C’était une nécessité. Quelqu’un qui est mobile, qui se déplace dans [ la zone de sécurité ], même s’il âgé de = trois ans, doit être tué. »

A aucun moment les soldats israéliens n’avaient été attaqués. L’accusation a été mise à mal quand un soldat qui avait initialement dit avoir vu le capitaine « R » diriger son arme vers le corps de la fillette puis ouvert le feu a ensuite indiqué à la cour qu’il avait inventé l’histoire.

Le capitaine « R » a affirmé n’avoir pas tiré sur la fillette mais à côté d’elle. Cependant, le docteur Mohammed al-Hams qui a inspecté le corps de l’enfant à l’hôpital de Rafah, a compté de nombreuses blessures. « Elle a au moins 17 balles dans plusieurs parties du corps, dans la poitrine, les mains, les bras, les jambes, » at-il déclaré au [quotidien britannique] The Guardian peu après. « Les impacts étaient grands et provoqués par des tirs à courte distance. Les blessures les plus sérieuses étaient à la tête. Elle a eu trois balles dans la tête. Une balle a été tirée sur le côté droit du visage près de l’oreille. Elle a eu une grande blessure sur tout le visage. »

L’enquête préliminaire de l’armée a conclu que le capitaine « n’avait pas agi de façon non éthique ». Mais après que certains des soldats sous son commandement aient donné à la presse une version différente, la police militaire a lancé une enquête séparée, suite à laquelle « R » a été mis en accusation.Le capitaine en question a accusé les soldats sous sont commandements de s’en prendre à lui car ils étaient juifs alors que lui était druze.

La transcription

Ci-dessous la transcription d’une conversation à trois entre un soldat dans la tour de guet, un soldat dans la salle de contrôle du poste militaire, et le captaine « R », lequel a tué la fillette.

Depuis la tour de guet :

-  « C’est une fillette. Elle court pour se mettre à l’abri vers l’est »
-  « Est-ce que nous parlons d’une fille de moins de 10 ans ? »
-  « Une fille d’environ 10 ans, elle est derrière le remblai. Elle a peur de mourir. »
-  « Je pense que quelqu’un la eue. » « Moi-même et un autre soldat ... allons voir plus près, vers l’avant, pour confirmer la mort ... Recevez un point de la situation. Nous avons tiré et nous l’avons tuée... Je confirme également la mort. Over. »

Le capitaine « R » a alors expliqué pourquoi il avait tué Iman. « C’était une nécessité. Quelqu’un qui est mobile, qui se déplace dans [ la zone de sécurité ], même s’il âgé de trois ans, doit être tué. »

 

Chris McGreal – Miftah

publié le jeudi 17 novembre 2005

  Vous pouvez consulter cet article à

http://www.miftah.org/Display.cfm?DocId=8899&CategoryId=5 
http://www.miftah.org/Display.cfm?D...
Traduction : Claude Zurbach

 

 


 

8-2 Trouvé sur Fil Info France  : La barrière de séparation en Judée-Samarie, qui selon lui "étouffera complètement l'expansion des localités juives de la région"

11 novembre 2005 
Fil Info France  
ISRAEL : Le docteur Youval Shteinitz, président de la commission parlementaire de la Défense et des Affaires étrangères et membre du Likoud, s'est dit "très inquiet" du tracé prévu pour la barrière de séparation en Judée-Samarie, qui selon lui "étouffera complètement l'expansion des localités juives de la région" lors d'une réunion de travail qui s'est tenue mercredi avec tous les responsables civils et militaires responsables de ce projet. ... Le maire de la ville d'Ariel en Samarie, Ron Nahman (Likoud), a est allé également dans son sens déclarant : "Le projet d'édification de la barrière à l'Est de notre territoire municipal va torpiller tout développement ultérieur de la localité". Le gouvernement prévoit également de transformer la route principale de Samarie en étroit couloir bétonné des deux côtés. Le tracé du mur de béton est prévu dans la région, située à une quinzaine de kilomètres au sud de Jérusalem. Les participants à cette réunion ont souligné que "les plans du gouvernement prennent en compte uniquement les besoins des habitants palestiniens, qui sont au nombre de 20 000 comparé à 50 000 Juifs qui habitent cette zone". Le président du Conseil des localités juives de Judée-Samarie, Bentsi Liberman, a conclu qu'il est préférable d'annuler complètement l'édification de la barrière, qui pourrait être remplacée par des "zones de sécurité".

 

Source : Marcus Lemaire


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